Quand une nuit pas comme les autres, fait qu'on se remet en question... (Neal/Lara)

putain J’avais merdé…

Je fixais le plafond depuis me réveil, il y déjà de cela quels heures.

Neuf mois. Neuf putain de mois dans cet état, de bon matin. Neuf mois de fantasmes incessants, sur quelqu’un dont je n’ais même pas vraiment envie. Bon, je ne suis pas complément honnête sur ce coup-là. J’ai envie d’elle. Je n’ai jamais eu à ce point envie d’une femme - Jamais. Le problème c’est que je la déteste.

Elle me déteste également. Elle me déteste pour de bon maintenant. En trente deux ans, je n’ais jamais rencontré personne qui sache aussi bien appuyer là où ça fait mal. Mademoiselle Rollins…
La simple évocation de son nom me met dans un état insurrectionnel. Je jette un coup d’œil sur mes draps – une bosse prometteuse. Mais de quoi ? Cet appendice stupide m’a mis dans un de ces pétrins .. Je me frotte les yeux et je m’assois dans le lit.

Pourquoi n’ais je pas réussi à la garder dans mon pantalon ? J’y suis bien parvenue pendant presque un an. Et ça a marché ! J’ai gardé mes distances, j’ai joué au salaud. Putain, j’en suis presque à admettre que j’ai agit comme le plus gros des con. Et j’ai tout foutu en l’air. En juste une minute, debout dans sa salle d’autopsie, cette pièce calme, son odeur qui me submergeait …. J’ai craqué.

J’étais sûr que l’avoir une fois suffirait à me décevoir, que la lubie me passerait. Que j’aurais la paix – Et me voilà, dans mon lit, à bander comme si je n’avais pas joui depuis des semaines.

Je prend une douche rapide et je frotte mon corps avec violence, pour effacer toute trace d’elle, toute trace d’hier soir. Ça va s’arrêter. Ça doit s’arrêter. Neal Winchester n’agit pas comme un adolescent en rut. Et je ne vais certainement pas me mettre a draguer au bureau. La dernière chose dont j’ai besoin, c’est un pot de colle qui me rendrait la vie impossible. Je ne laisserai pas mademoiselle Rollins avoir ce pouvoir sur moi.
Tout était tellement simple avant. Ça me semblait terrible, mais là, je suis en train de vivre mille fois pire. Je sais ce que je rate.

Si elle parle, je perds mon job et tout ce quoi j’ai travaillé jusqu’à présent. Pourtant, j’ai beau la détester, je ne la vois pas agir de la sorte. Si j’ai appris quelques chose de Lara, c’est quelle est digne de confiances, et loyale. Elle peut être odieuse, mais certainement pas du genre à me jeter aux lions. Elle bosse au F.B.I depuis longtemps, grace a Nina, elle ne lui dira rien, elle ne prendrais pas ce risque.

J’arrivais au bureau, me dirigea dans mon bureau ou une lettre de mon supérieur me disait que j’avais un nouveau cadavre qui m’attendait a la morgue, j’allais devoir l’affronter de bon matin.

Çà m’étonnerait qu’elle m’ignore complément. J’ouvris la lourde prote qui menait jusque son antre. Je la dévisage pendant qu’elle tentante de reprendre ces esprits. Je m’avance de quelques pas jusque elle. Cette fille a le pire sex-appeal du monde. Ça tenue lui allait parfaitement montrant toutes ces formes ; et laissant paraître sa peau lisse de son cou et la naissance de ses épaules.

Elle attache souvent ces cheveux quand elle travaille. Dans un de mes fantasmes récurrent, je défais sa queue de cheval avant d’attraper sa chevelure à pleine mains et de la baiser.

Putain, elle me rend fou

Elle ne m’a toujours pas accordé un regard. Je me rapproche et la détourne. Pourquoi me fait-elle tant d’effet ? Rien ni personne ne m’a jamais distrait de mon travail, elle est bien la première. Je ne l’en déteste que d’avantage.
Une part de moi repasse le souvenir de son expression durant notre soirée. Je ravale un sourire et me concentre pour continuer a la détester. Travail. Je vais me focaliser sur ce que j’ai à faire et arrêter de penser à elle.

- Mademoiselle Rollins, je crains que vous n’ayez un pensionnaire pour moi .

Ce matin j’étais arrivée de bonne heure au travail, parce que j’avais peur de devenir folle à force de tourner en rond dans mon lit tout en repensant à la nuit que j’avais passé avec Neal. La nuit que j’avais passée en sa compagnie m’avait plus perturbé que je ne l’aurais imaginé, en faite non je ne l’avais jamais imaginé parce que je n’avais jamais pensé qu’un jour je pourrai céder à ses avances et finir dans son lit ! Je ne m’expliquais toujours pas ce qui s’était passé dans ma tête ce soir-là, pourquoi ? Comment on en était arrivé tout les deux ? Pourquoi maintenant alors qu’on s’était contenté de s’envoyer des vannes à la figure pendant neuf mois !
J’avais conscience que d’être arrivé plus vite au travail ne me ferait pas oublier ce que j’avais vécu durant cette nuit avec Neal, mais j’espérais ne pas trop distraite par ça pour faire une erreur, c’est pour ça que j’avais pris mon temps pour faire l’autopsie qu’on m’avais confié vérifiant tout deux fois pour être vraiment sûre de ne rien louper. Je ne savais même pas qui allait être l’enquêteur chargé de cette enquête, mais je savais que ça ne serait pas Nina car elle était déjà sur une autre affaire. Du coup ça ne m’aidais pas à me concentrer je n’arrêtais pas de me dire que c’était peut être Neal qui allait franchir le pas de la porte de la morgue d’ici peu de temps, que nous allions nous revoir pour la première fois depuis cette fameuse nuit. J’appréhendais l’instant où nous allions nous revoir, je le reconnais mais en même temps je savais que fatalement ça finirait par arriver surtout quand on bosse au même endroit !
Enfin j’essayais de mettre de côté toutes ces idées même si c’était loin d’être facile et que mille et un scénario du moment ou on se reverrait se bousculais dans ma tête je décidais de me concentrer une bonne fois pour toute sur la homme qui était sur ma table d’autopsie, et du coup au bout de quelques minutes tout redevint calme dans ma tête, ça me faisais du bien pour le coup. J’étais très concentrée et je notais petit à petit tout ce que je pouvais trouver qui pourrait être utile à l’enquêteur qui serait chargé de l’affaire, je n’avais pas fini l’autopsie quand tout à coup alors que j’en étais arrivé au moment d’examiner le cœur de mon « patient », je me mis à repenser à Neal sans savoir pourquoi, du coup je me retrouvais bien perplexe devant ce cœur, je fini par le poser sur une serviette non loin du cœur le temps de me reprendre, mais c’était vraiment difficile, les souvenirs de cette nuit passé avec Neal me submergeais et j’avais tellement envie de recommencé !
Mais tout à coup le bruit de la porte de la morgue qui se refermait me ramena à la réalité, réalité d’autant plus dur quand je vis apparaître Neal ! La c’est un grand sentiment de panique qui m’envahi, au point d’en laisser tomber mon stylo par terre, un aubaine pour moi, car du coup je me baissais pour le ramasser et surtout me calmer en même temps là tout de suite j’étais incapable d’aligner deux mots ! Mais entre temps Neal m’avait parlé, il semblait moins affecter que moi par la soirée que nous avions passé ou peut être qu’il le cachait bien ! Je prenais une bonne respiration avant de me relever et de lui dire tout en prenant mon courage à deux mains pour le regarder dans les yeux :

- Effectivement j’ai quelqu’un à vous présenter agent Winchester ! Il s’agit d’un jeune homme de 20 ans, Austin Ford.

Je le regardais désormais dans les yeux, faisant tout pour essayer de rester concentrer et professionnelle, en même temps je n’allais pas lui dire, « Hé Neal c’était sympa l’autre soir, ça te dirais pas qu’on recommence ! Parce que je ne sais pas toi mais moi en tout cas j’ai pris mon pied ! ». Mais par contre je décidais de lui donner les premières informations que j’avais déjà récoltée afin qu’il puisse commencer son enquête.

- Il était étudiant à l’université de Columbia c’est là bas qu’on l’a retrouvé dans la bibliothèque. Il avait obtenu une bourse grâce à de bon résultat scolaire dans le Montana, il était dans l’équipe de football de l’université. De ce que j’ai pu entendre sur les lieux du crime en allant le chercher il était plutôt populaire mais pas très aimer, il suscitait beaucoup de jalousie surtout de ses camardes, à cause de ses performance sportive et probablement aussi à cause de son physique d’apollon. La cause de la mort est un coup violent derrière la tête, mais avant de le tuer on l’a torturé. Il a plusieurs côtes cassées dues probablement au coup qu’il a reçu.

Je m’arrêtais dans mon discours pour lui montrer les traces des coups que j’avais trouvé avant d’ajouter.

- Tu vois cette forme ? C’est celle d’un poing fermé, enfin ça en est une parmi tant d’autre. J’ai fais des prélèvement qui sont déjà parti pour le labo avec un peu de chance on aura des traces d’ADN exploitables. Quand aux coupures qu’il a sur tout le corps elles sont probablement dues à des lames de rasoir. Mais ça je te le reconfirmerais ultérieurement.

J’étais plutôt contente de moi pour le coup j’avais réussi à tenir un discours cohérent enfin il me semblait. Sauf que j’avais oublié de lui dire l’heure probable de la mort du jeune homme.

[b-]Ah oui, et j’allais oublié, selon mes premières constatations je situerai l’heure de la mort entre 1 heure et 3 heure du matin. [/b]

Puis tout à coup j’entendis un petit bip qui venait de mon ordinateur, je regardais Neal et lui dit…

- Ça c’est probablement le résultat des premiers testes que j’ai effectué sur place, du coup je vais pouvoir te dire avant que tu partes si il y a des traces de drogue ou d’alcool dans son corps…

Je me retournais et me dirigeais vers mon ordinateur qui était un peu plus loin pour ouvrir le rapport qu’on m’avais envoyé, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir envie de regarder Neal et d’essayer de lui parler d’autre chose que de l’affaire sur laquelle nous étions en train de travailler. Mais bon ce n'était ni le moment ni l'endroit et en faite je pensais même que jamais nous n'aurions la moindre discussion à propos de la nuit passé.. Et pour l'instant je n'avis pas non plus le coeur à lui envoyer des vannes à la figure alors que d'habitude ça ne m'aurait pas dérangé, c'est comme si cette nuit avait tout changé, ou du moins m'avait changer un peu dans ma manière d'être avec lui pour l'instant, je me disais que ça pouvait toujours revenir.

Panique. L’émotion qui me saisit quand je la voie ici, a mes cotés, c’est de la panique pure. Etre seul avec elle dans cette prison d’acier – son odeur, sa voie, sa peau- a fait s’évaporer mon self-control. Tout a foutue le camp. Cette fille joue sur mes sens comme personne.
Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, tentant de faire redescendre ma tension.

« Et merde ! » C’est de pire en pire.

Putain… J’ais su, a la minute où l’on ma dit d’aller la voir, que je ne pourrais former une seule pensée cohérente et encore moins faire mon boulot correctement dans cette foutu salle d’autopsie. Il était hors de question que je me rapproche trop d’elle. Mais rien que le fait d’y entrer et de la voir debout prés de cet inconnu, plongée dans ces rêveries a suffit pour me faire réagir. Je croisais alors les bras, l’écoutant ma parler de l’affaire, mais je ne pouvais faire attention a ce qu’elle était entrain de me dire.

C’est officiel : J’ai perdu la tête.

J’ai essayé, j’ai vraiment essayé. Impossible de me concentrer sur quoi que ce soit . Même si je voulait l’écouter me parlé de cette affaire, je ne pouvais, je n’ai pas pu me sortir de l’esprit les événements de la veille. Je n’ais qu’une envie, un désir douloureux de la caresser. Je voudrais me rapprocher, sentir son corps prés du mieux, lui redonnais les même sensations de la veille, je veux qu’elle ce sente reine, je veux qu’elle ne voie que moi, qu’elle ne cris plu que mon nom.
Non il me fallait une cure de désintox, je peux le faire, sept jours sans la toucher et ça me sortira de la tête. Je pourrais enfin reprendre le cours de mon existence. Avec seulement quelques précautions…

1- je vais devoir éviter les blagues qui deviendrait des pris de bec, car ceci pourrais devenir une sorte de préliminaire.
2- Plus jamais de fantasme. En claire, ça signifie : ne plus me souvenir de notre soirée, ni imaginer d’autre partie de jambe en l’air entre nous, ne plus penser à elle nue.
3- Plu de contacte, ceci pourrait être fatal !

Je ne pourrais pas me montrer sous mon meilleur jour, je serais probablement a cause de tout cela d’une humeur exécrable.

Un bip interrompit mes pensées… Je n’avais vraiment rien n’écouter de ce qu’elle venait de me dire…

- Ça c’est probablement le résultat des premiers testes que j’ai effectué sur place, du coup je vais pouvoir te dire avant que tu partes si il y a des traces de drogue ou d’alcool dans son corps…

Non, je ne pouvais pas partir en tout cas pas comme cela, nous nous pouvions pas nous quitter comme cela ! Non, il fallait que l’on parle de ce qui c’était passer la veille. Il fallait que j’engage une conversation avec elle, mais tout paressais si complexe…

« Neal pas de vanne pourrie ! Pitié » me dictais ma conscience.

- Mademoiselle … heu … ma gorge se sera, je la vis ce pencher sur son clavier, me laissant paraître ces seins, je ne pus continuer ma phrase.

Puis, je me fis l’effet d’une douche froide, je ne pouvais continuer ainsi, ceci ne m’étais encore jamais arriver, il me fallait me ressaisir et vite, c’est alors que je me raclais la gorge pour reprendre.

- Mademoiselle Rollins à quoi pensez-vous ? Lui Dis-je droit dans les yeux avec mon regard de braise

Je le détourne le regard, pour penser a tout sauf à la sensation de ses lèvres sublimes sur moi.

« Pas très convenable, Neal. »

- Heu, attend je n’ai pas encore tout lu…

Mais elle ne comprend donc pas le sens de ma question ? Veut elle simplement éviter le sujet ?
Elle se remit a me parler de cette affaire, mais en ce moment précis je n’en avait plus rien a faire de ce jeune homme, il était mort, il pouvait bien attendre alors que elle était là en face de moi, belle « oui très belle » et bien vivante.

Puis elle ce redressa, me souri, d’un sourire qui me ferais d’écorcher la lune juste pour le voir apparaître chaque jour, chaque minutes, chaque secondes sur ses lèvres.

- Tu as d’autre question ou tu as ce qu’il te faut pour commencer ton enquête ?

Dans ma tête je passe alors en revue toute les questions que je pouvais lui poser, oserais-je ? Elle n’avait bien évidemment aucun rapport avec l’enquête… Elles étaient plutôt du genre personnel. Mais ici n’était plus le temps des paroles, car les mots ne font que nous mener à des mal entendus, si elle me repousse, je serais alors ce qu’il en es de nous, car je ne pourrais lui résister plus longtemps, elle est devenue en une nuit, une chose, un rêve ... mon rêve, mon fantasme, mon étoile, mon souffle.. Mais pourrais-je un jour le lui dire ?

Je la saisis par les bras. Je la plaque contre l’un des mur de la pièce. Mes yeux se rétrécissent, pleins de désir. Mon souffle me trahis, je suis haletant. Je prend une grande inspiration et me penche sur elle et presse mes lèvres contre les siennes, enfonçant mes doigts dans sa chevelure, coinçant son corps contre le mur. Je lui tire alors ses cheveux sans ménagement, de façon a m’offrir son cou pour le couvrir de baisers, je descendis alors vers ses épaules, mais je reviens vers ses lèvres. Elle me tourmente.

« Nous sommes vraiment dans la merde quand j’y pense. »

Une petite voix me soufflais à l’oreille que je n’en aurai peut-être jamais assez.

- Bordel, murmurais-je entre mes dents.

On pourrais entrer a tout moment dans cette salle et m’attraper en train de la baiser. Ça m’est égal. J’ai besoins de me l’extirper du cerveau. Je rencontre ses yeux, je sais que j’avais l’aire complètement barré. Je m’écarte, j’essayais de retrouver ma contenance, je m’en voulais. J’ai étais faible et j’ai laissé mes émotions me submerger, encore une foie . Je lui en veux a cause de ce putain d’ascendant qu’elle a sur moi.

Un défis muet, ni l’un ni l’autre n’arrêtera ni admettra que la situation est au-delà de tout contrôle .Je passe la main dans mes cheveux, détourne le regard, un silence de plomb roder dans la pièce qui me semblait soudain si petite.

J ‘étais concentrée sur l’écran de mon ordinateur, enfin en tout cas j’essayais d’en donner l’impression. Parce que la réalité était autre, mais je ne pouvais pas, pas ici, il fallait que j’arrive à lui parler ça c’était sûr, mais pas ici où tout le monde pourrait nous surprendre et faire de nous le nouveau sujet de discussion principal, d’autant que si les autres commençaient à en parler ça ne mettrait pas long avant d’arriver aux oreilles de nos grands patrons et je n’avais pas vraiment envie d’avoir des problèmes pour avoir couché avec un de mes collègues.
Pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de sentir que j’avais envie de lui sauter dessus, au propre comme au figuré, il avait des yeux capable de faire fondre n’importe qui, un physique d’apollon, sans parler de la nuit que j’avais déjà passée avec lui qui me donnait des frisson rien que d’y repenser. Néanmoins j’essayais de rester professionnelle où du moins le plus professionnel possible me disant que j’arriverais bien à le chopper dans l’ascenseur ou ailleurs qu’à ce moment-là je tenterais d’aborder le sujet avec lui, et je lui demandais simplement si il avait d’autre question concernant notre affaire. Je continuais de le regarder attendant sa réponse ou même une réaction qui ne venait pas.

Jusqu’à ce que ce tout à coup il m’attrape par le bras avant de me plaquer contre l’un des murs de la salle d’autopsie. Je ne comprend pas trop ce qui se passe sur le moment, mais ce que je sais c’est que ça ne sent pas bon pour nous deux et qu’on est peut être dans un sacré pétrin autant l’un que l’autre. Quand il m’embrasse, je ne le repousse pas, car c’est exactement ce que j’attendais, je l’embrasse moi aussi passant mes bras autour de son cou, je sens alors le désir monter en moi alors même que je sais que ce n’est ni l’endroit, ni le moment, mais j’ai envie de lui et c’est plus fort que moi, Je sens les battement de mon cœur s’accélérer, ma respiration se fait de plus en plus rapide, je semble bien incapable de lui résister et qu’importe le risque qu’on est en train de prendre. Je cherche ses lèvres et je recommence à l’embrasser avec envie, l’envie même d’aller plus loin ici dans cette salle avec lui, à ce moment-là même le risque qu’on nous surprenne m’excite je n’ai plus aucun contrôle sur moi ou même sur la situation je profite juste du moment.

Mais finalement c’est le téléphone de la morgue qui aura raison de mon désir pour Neal et qui me ramène à la réalité, surtout quand je vois le nom de l’un des chefs de notre service s’afficher. Je recule un peu la tête de manière à décoller mes lèvres de celle de Neal et lui dit…

- Non, Neal, arrêtes on ne peut pas, pas ici…

J’espérais lui faire comprendre que je ne serais pas contre le faite qu’on continue, mais ailleurs et dans un autre moment… Je le regarde, pose mon front contre le sien, les yeux encore plein de désir même si je n’avais qu’une envie c’est de l’embrasser encore, mais le téléphone de la morgue sonnait encore et encore, j’embrasse une dernière fois Neal et lui dit…

- Il faut vraiment que je décroche, Mr. Hotchner connaissait la famille de la victime… Il veut certainement savoir où j’en suis… Et si je ne décroche pas il va surement se pointer ici d’ici quelques minutes…

Je me libérais alors de ses bras et me dirigeais en courant vers le téléphone, me jetant un petit coup d’œil pour savoir si j’étais encore présentable ou même habillée avant de décrocher même si en l'occurence il n'allait pas me voire…

- Dr. Rollins.. Oh bonjour Mr. Hotchner… Oui oui tout vas bien j’étais juste un peu occupée, je suis en train de pratiquer l’autopsie du jeune Austin Ford… Oui l’agent Winchester est passé et je lui ai donner les premières informations que j’avais pour lui d’ailleurs il est encore là… D’accord, je lui dirais… Bonne journée Mr. Hotchner…

Je me retournais alors vers Neal et lui dit…

- Mr. Hotchner me fait te dire que tu dois le rappeler dès que tu penses avoir un suspect, cette affaire le touche personnellement et il aimerait être tenu au courant…

Je décidais de ne pas m’approcher à nouveau de lui de peur de finir par l’embrasser à nouveau et ne plus pouvoir me retenir. Je lui dis juste…

- Neal, si on se voyait après le travail, je sais pas ce soir ou un de ces jours quand tu veux.. Je pense qu'il faut qu'on parle, enfin si on y arrive sans se sauter dessus...

Lui dis-je en lui souriant avec une pointe d'humour, espréant qu'il ne le prenne pas mal...

Le téléphone foutue invention, quand on en a pas besoins il sonne il pourrait resté éteint mais il ce met a sonner avec un sons strident dans nos oreilles !

- Il faut vraiment que je décroche, Mr. Hotchner connaissait la famille de la victime… Il veut certainement savoir où j’en suis… Et si je ne décroche pas il va sûrement se pointer ici d’ici quelques minutes…

- Et alors ?

Mais elle c’était déjà jeter sur cette foutue invention maudite. Alors qu’elle tenait encore ce téléphone elle ce retourna vers moi.

- Mr. Hotchner me fait te dire que tu dois le rappeler dès que tu penses avoir un suspect, cette affaire le touche personnellement et il aimerait être tenu au courant…

Je ne répondit pas continuant de la fixait.


- Neal, si on se voyait après le travail, je sais pas ce soir ou un de ces jours quand tu veux.. Je pense qu'il faut qu'on parle, enfin si on y arrive sans se sauter dessus... me dit elle en souriant.

Un millions de pensées traversent mon esprit en une seconde. Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Ou ça reprend, ou ça s’arrête maintenant. Cette histoire influe trop sur mon travail, mon cerveau – Ma putain de vie.

A quoi bon me mentir à moi-même ? Je sais ce que je veux. Je ne veux pas la laisser partir.
J’ai souvent eu des liaisons uniquement sexuelles, mais ce truc avec Lara, ce n’est pas juste du sexe. Mais je ne pouvais m’empêcher d’être un connard…

Je me détourna vers la porte, d’un pas vif et lançais alors a la va vite un petit :

- Ce soir 20h chez vous mademoiselle Rollins

La portes claqua violemment et résonna dans la piéce.... A suivre !

HRP : La suite a ton appartement ça te va ?