Mission à Gaza ( Israël ) / Matt et Nina

-Matt’ !!! S’il te plait !!!

Je m’arrêtais et me retournais vivement. Avais-je bien entendu ? M’avait-elle bel et bien appelé Matt ? Je la regardais quelques instants dans les yeux.

Tu sais comme moi qu’elle n’est pas vraiment elle n’est-ce pas ? Je sais que tu le vois dans ces yeux. Ne te laisse pas tromper comme un débutant. Je sais que c’est Nina mais elle n’est plus celle que tu as connu, rappelle-toi en. Tant qu’elle n’aura retrouvé la mémoire, elle reste une menace.

- Oui Matt’ ! Matt’ …

- MATT’ ! Fait Attention !!! Entendis-je comme une voix lointaine.

Nina pointa une arme vers moi et l'autre vers Sam qui avançait tranquillement vers nous, les mains en évidence.

- Je te veux aucun mal, Matt’ non plus … Au contraire … Commença-t-il. Fait pas de bêtises jeune fille … gâche pas ton avenir pour ça … pense à nos familles et peut être à la tie…
- Cherche pas à m’attendrir où même d’essayer de négocier, il n’y a pas écrit pigeon sur mon front et je suis LOIN d’être blonde à ce que je sache … Dis-t ‘elle avec calme et sérieux. N’essaie pas de me casser sinon c’est moi qui te brise. Continua Nina.

Qu’est-ce que je te disais mon pote ! Elle te manipule, elle serait prête à te faire croire n’importe quoi pour sortir d’ici. Et crois-moi quand elle aura plus besoin de toi, elle t’éliminera.

Tu ne la connais pas. Répondis-je mentalement à la voix de Ryan.

Bien sûr que si puisque je suis dans ta tête. Et puis après tout, fais toi descendre si tu veux, ce n’est pas mon problème. Au moins avec Jessica, tu avais eu la présence d’esprit de faire le nécessaire.

Jamais, je ne ferais une chose pareille à Nina. De plus ce n’est pas sa faute et… je l’aime…

Peut-être mais elle ce n’a pas l’air de la déranger de tuer ton pote là maintenant.

Des coups de feu furent tirés et me sortirent de ma rêverie. Sam s’était approché de Nina et cette dernière m’adressa un regard que je ne pus bien définir… J’étais encore surement encore trop dans les gazes.

-Je ne te préviendrais pas 3 fois … Dit Nina.

- Tu es faible … Au fond de toi … tu ne veux pas faire de mal ni à Matt’ mi à moi … Je pense Commença Sam en continuant à marcher … tu es désespéré mais on peut …

Un autre coup de feu fus tiré. Nina avait tiré dans la cuisse de Sam.

- J’ai un sacré fond alors ! Dit-elle.

- Effectivement, alors … vas-y ! Achève nous alors … commence par Matt’ soyons fou ! Lança Sam.

Elle se tourna vers moi me pointant avec ses deux armes. Je n’arrivais pas à croire que c’était-elle. Elle qui allait tout bonnement me tuer. Celle avec qui je croyais pouvoir enfin être heureux… mais ce n’était que des illusions…


J’eu un flash, le jour de notre première rencontre. C’était mon premier jour au F.B.I, le jour où ma couverture devint officielle. Aux yeux de la loi, j’étais Matthew Bomer, un ancien agent des forces spéciales et j’allais à nouveau servir mon pays en devenant agent au F.B.I. Je devais rencontrer mon chef d’équipe l’agent Dobrev. Et sans doute comme toutes les personnes avant moi, qui ne connaissaient pas encore leur supérieure, je ne pensais pas me retrouver face à une jeune brunette plus que craquante. Je me rappelle m’être rendu devant la porte de son bureau. J’avais attendu quelques instants et elle était apparue devant moi et me serait la main.

- Agent Nina Dobrev. Vous devez être M. Bomer.

J’étais surpris. Je la regardais ensuite de haut en bas avant de remettre de mon trouble et de lui répondre.

- En effet. Ravis de vous connaitre.

Je ne fis pas de remarque sur son jeune âge pour un poste comme celui-ci. Autant commencer une relation avec son patron avec de bonnes bases. Et puis vu comme elle est canon, elle doit avoir l’habitude de recadrer les jeunes recrues. Elle me fit entrer dans son bureau, que je ne pus m’empêcher d’observer. Un bureau simple comme les autres. Il n’y avait pas d’objets personnels. Ce que je trouvais assez étrange. Soit elle avait dû beaucoup déménager quand elle était petite, soit elle était ici pas depuis fort longtemps. Je m’assis sur la chaise qu’elle me désigna et m’expliqua les règles, me remis mon badge et me donna une arme. Une de plus à ma collection. Riais-je intérieurement.

Son téléphone sonna nous signalant une nouvelle affaire. Un macchabé avait été retrouvé mort et une arme appartenant à un officier du NYPD se trouvait à côté du corps.

Nina s’était levée et avait attaché à sa ceinture une arme supplémentaire ainsi que son badge avant de quitter le bâtiment avec la brigade.
Je n’avais pas bougé et la regardais s’éloigner ne pouvant m’empêcher de la dévorer des yeux. Elle se retourna vivement et me dis avec un léger sourire au coin des lèvres :

- Alors vous venez ? …


Je revenais au présent et la regardais tristement. J’allais mourir. Je ne pouvais faire quoi que ce soit pour l’arrêter car je savais que les seules options qui me restaient se finiraient par sa mort. Et je ne pouvais pas.

J’espérais encore au fond de moi qu’elle se souviendrait de qui elle est et de nous. J’étais abattu et mon cœur se sera à nouveau en la voyant prête à tirer sur moi. Cependant, pendant une fraction de seconde je pus voir une légère lueur dans son regard. Je m’approchais d’elle et restais à quelques centimètres des deux armes qu’elle pointait sur moi. Je la regardais, à la fois déçu et triste mais je la défiais malgré tout du regard.

Tu sais Matt je vais devoir bientôt m’en aller mais je pense que tu devrais agir en tant qu’espion au lieu de te lamenter sur ton sort.

Je t’avais presque oublié toi… Laisse-moi c’est ma vie. Si elle veut me tuer elle devra le faire en me regardant dans les yeux. Elle devra vivre avec le fait qu’elle m’a tué alors que j’étais prêt à tout pour elle…

Bon sang ! Matt réveille-toi ! Tu vas mourir si tu ne tentes pas quelque chose !

Et alors, je ne suis rien sans elle…

Tu racontes vraiment n’importe quoi !

Je vis Nina se plonger dans ces pensées quelques instants. Elle se ressaisit et appuya ses deux armes contre mon torse.

Au moins tu te videra de ton sang deux fois plus vite !

Elle sera plus fermement son arme ainsi que la détente. Je déglutis bruyamment et la fixais en la regardant dans les yeux.


- J’espère que tu seras heureuse Nina… Lui dis-je lasse et perdu.

Je la vis à nouveau se perdre dans ses pensées. Je vis plusieurs émotions se succéder dans ses yeux noisette…

-… La jeune fille qui allait gâcher son avenir savait que tu étais là… L’entendis-je dire.

Une larme tomba le long de sa joue, elle fit lourdement retomber son bras et lâcha ses armes qui furent réceptionnées par Sam.

- Je suis vraiment désolée ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ! J’étais … Elle me regarda et repris… Je suis désolé ! Si tu ne veux pas me pardonner je comprendrais … Je … Je me rappelle de tous maintenant.

Même si je voulais je ne pourrais pas… la laisser tomber. Bien entendu, je lui pardonnerais. Mais je ne sais pas encore si je serais capable de le faire maintenant. Il me faudra surement un peu de temps avant de pouvoir à nouveau lui faire confiance.

Je mis à genoux devant elle et la regardais. Elle déposa sa main sur ma joue.

- Je … Je t’aime aussi … Me murmura-t-elle.

Malgré les circonstances, mon cœur fit un bon et ma respiration s’accéléra. J’avais tellement envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser passionnément. En une seconde, elle venait de me faire passer de l’homme le plus triste et déplorable à l’homme le plus heureux du monde.

Je crois que je vais enfin pouvoir te laisser. Au revoir Matthew et fais attention à toi…

Cependant, je n’esquissais pas un geste et continuais à la fixer. Sam la pris par le bras et elle tendit ces poignets se laissant totalement faire.

- Je suis désolée… Dit-elle à Sam.

- Tu viens Matt ? Me demanda Sam.

- Laisse-moi deux minutes le temps que je reprenne mes esprits. Je vous rejoins à l’intérieur.

- Comme tu voudras… Allez, allons y mademoiselle !

Je m’assis sur le sol et réfléchissais en peu…

Je finis finalement par les rejoindre une dizaine de minutes plus tard…

- Alors on fait quoi d’elle Matt ? Savais-tu qu’il n’existe pas de Nina Dobrev ? J’ai vérifié et le seul endroit où elle mentionnée c’est sur un avis de décès d'une fille de 17ans…

Je la regardais incrédule et passais ma main sur mon menton avant de dire :

- Elle fait peut-être partie du programme de protection des témoins…

- Tu as déjà vue une nana mise sous protection au F.B.I et qui joue avec des flingues.

- Alors c’est une espionne… Dis-je ne pouvant m’empêcher de sourire légèrement… Sam laisse-nous, j’aimerais lui parler… en privé.
Quand Sam fus dehors j’adressais la parole Nina tout en libérant ces poignets.

- Alors qui es-tu finalement ? Et pour qui travailles-tu ?

Je repensais avec amusement que c’était les mêmes questions qui m’étaient venue à l’esprit la première fois que je l’avais vue ici.

- Si tu me dis tout, absolument tout, je m’arrangerais pour que tu n’aies pas de problèmes et je te dirais tout ce que tu veux savoir sur moi et sur l’endroit où l’on se trouve…

Son ami me menotta et m’emmena loin de Matt’, qui lui était rester assis sur le sol. J’avais tellement peur de le perdre, quelle que larme perla au coins de mes yeux avant de rouler sur mes joues. Je ne savais pas ce qu’il m’avait prit. Je suivais Sam sagement avant de le regarder.

- Il … Il y a beaucoup de blesser ? … Bafouillais je …
- Non pas énormément, rien de bien méchant … Commença-t-il… Tu as gardé une grande partie de ton humanité quand même ! Dit il en riant.

Ceci me fit sourire à moitié.

- Je suis désolée de te faire ça … mais c’est la loi … Dit il en me fusillant mon regard… mais où as-tu appris à te battre comme ça !?
- Hoo … à droite et à gauche … Fille de ville oblige … Dis je avec un léger sourire.
- Intéressant … C’était les dernier mots qu’il avait prononcé sur tous le trajet.

J’arrivais devant un autre bâtiment prêt de l’hôpital, je me souvenais pas d’être passé par là tout à l’heure. Ceci ressemblais plus à des bureaux d’une agence fédéral qu’un centre hospitalier. Il me fit rentrer dans une pièce grisâtre avec une table métallique et deux chaises au centre. Il me laissa les liens et me lâcha le bras. Il m’adressa aucun mot et referma la porte devant moi. Je fis le tour de la table et rapidement de la pièce vu sa taille extrêmement diminué. J’entendis le verrou se refermer à plusieurs tours. Je tourna la tête et pus voir mon reflet dans la vitre teinté qui m’empêchait de voir l’autre côté. Je me mis à ricaner. Je m’imaginais déjà le Bon et les Méchants flics débarquer une minutes à l’autre. Je me rapprocha de la chaise et m’installa et déposa mes poignets sur la table. Le bruit métallique des menottes qui était provoquer par le seul meuble de cette pièce résonna dans celle-ci.

Quelles que minutes plus tard, les craquement des verrous se fis entendre et je pouvais voir la porte s’ouvrir lentement. Il s’agissait de Matt’ et de Sam. Son ami posa un dossier sur la table avant de le retrouver et de lui dire quelle que information surement à l’oreille. J’essayais même pas d’entendre ce qu’il lui disait, je baissa le regard et fixa mon reflet déformé sur cette table métallique, je savais exactement ce qu’il devait lui dire.
J’entendis une porte claquer et des bruit de pas se rapprocher de moi, Matt’ tira la chaise et se mis face à moi à l’autre bout de la table et me retira mes liens. Je fis rouler mes poignets pour les dégourdir des menottes avant de relever le regard et de regarder Matt’.

- Alors qui es-tu finalement ? Et pour qui travailles-tu ?  … Si tu me dis tout, absolument tout, je m’arrangerais pour que tu n’aies pas de problèmes et je te dirais tout ce que tu veux savoir sur moi et sur l’endroit où l’on se trouve… Me dit il.

Je sourie légèrement et ricana en baissant le regard.

- Tous ce que je peux te dire c’est que je ne suis pas ton ennemis Matt’ … Après … pour qui je travail … ceci n’a aucune importance … Commençais je, toujours en regardant la table … Et je pense que moins j’en sais sur toi mieux c’est … et … moins tu en sais sur ma personne mieux c’est également … je replongea mon regard dans le siens… Je serrais très vite sortis de là … Je pris ses mains entre les miennes, il les avait posés devant lui en entendant mes réponses… Et pour ta première question … j’ai toujours été la même depuis le début … j’ai juste disparus un moment avant de revenir comme un fantôme vois tu … Finissais je en libérant ses mains et en replongeant mon regard dans le siens… mais moi … je me cache pas sous plusieurs identités … tel que ton ami … même toi … Dis je en m’adossant au dossier de la chaise, les bras entrelacé sur l’abdomen… Donc tu parle bien à Nina Dobrev, malheureusement … celle qui avait 17 ans est morte dans cette accident … c’est tous ce que tu dois savoir … Et je suppose que le faite de travailler au FBI est ta couverture ?!

- Tous ce que je peux te dire c’est que je ne suis pas ton ennemis Matt’ … Après … pour qui je travaille … ceci n’a aucune importance … … Et je pense que moins j’en sais sur toi mieux c’est … et … moins tu en sais sur ma personne mieux c’est également … Je serais très vite sortis de là … Et pour ta première question … j’ai toujours été la même depuis le début … j’ai juste disparus un moment avant de revenir comme un fantôme vois-tu … mais moi … je me cache pas sous plusieurs identités … tel que ton ami … même toi … Donc tu parles bien à Nina Dobrev, malheureusement … celle qui avait 17 ans est morte dans cette accident … c’est tous ce que tu dois savoir … Et je suppose que le faite de travailler au FBI est ta couverture ?!

- Je suis désolé…

J’attendis quelques secondes avant de reprendre.

- Mon travaille au F.B.I n’est pas réellement une couverture même si officiellement c’est le cas. Enfin c’est difficile à expliquer…

Je passais une main dans mes cheveux pour reprendre contenance et poursuivais.

- Nina, sache-que même si tu ne connais pas mon vrai nom, j’ai toujours été le plus honnête possible envers toi. Mes sentiments pour toi sont bien réels. Lui disais-je plongeant mon regard dans le sien. Tout ce que je t’ai raconté sur moi est vrai (si ne n’es que je n’ai pas mentionné l’organisation dans laquelle je travaille) comme par exemple mon histoire avec Jessica ou encore, il y a quelques mois quand tu m’as trouvé dans la salle des archives le nez dans des dossiers. Comme je te l’ai dit ce jour-là, mes parents étaient des escrocs et des criminels. Mon père est bel et bien à la prison de Rikers et ma mère est toujours en liberté quelque part vidant les comptes en banque de ses amants... Quand j’étais gamin, j’ai beaucoup voyagé de ville en ville changeant de nom presque tous les mois. Puis à l’âge de 4 ans, mes parents m’ont abandonné car j’étais trop encombrant pour eux. J’ai été recueilli quelques mois plus tard par les Bomer et j’ai grandis avec Paige et Tom mes meilleurs amis et frères de cœur. J’avais enfin une vraie famille. Comme je n’avais pas de vrai nom à cette époque, mes parents adoptifs m’ont appelé Matthew...

Quand j’ai eu 18ans, je suis devenu agent au F.B.I dans le but de retrouver mes parents biologique et de les envoyer en prison. J’ai finalement réussi pour mon père mais comme tu le sais ma mère c’est une autre histoire… J’ai commencé à travailler dans la brigade de l’agent Charlie Francis, si tu vois de qui il s’agit.

Comme j’étais plutôt un bon élément, des personnes m’on recruté pour devenir un espion et j’ai disparu de la circulation pendant plusieurs années. Lors d’une de mes missions, j’ai appréhendé un homme recherché depuis plusieurs années alors ils m’ont laissé choisir ma prochaine couverture et le temps que je voulais qu’elle dure. J’ai choisi celle de mon ancienne vie à durée indéterminée. Cependant, je dois encore faire quelques missions à droite à gauche mais je peux enfin être moi-même et être près des gens que j’aime. Je suis alors retourné au F.B.I et j’ai atterris dans ta brigade. Et quelle fus ma surprise quand je vis ma supérieure…

Je lui lançais un regard assez éloquent et fini par sourire légèrement.

-En tout cas, je n’ai jamais regretté mon choix.

- …

- Tu sais si cela ne tenait qu’à moi, je te laisserais partir. Mais il y a Sam et tous les agents que tu as amochés… Le deal pour qu’il te laisse tranquille c’est que tu me dises pour qui tu travailles. Et eux ne te laisserons pas partir tant que tu ne l’aura que ce ne sera pas fait.

- Je peux te garantir que si tu coopère, il ne t’arrivera rien.

-…

- Et si eux ne devaient pas tenir leur promesse. Je te ferais sortir d’ici de toute façon… Mais si toi tu t'échappe à nouveau sans rien nous dire, crois-moi ils te retrouveront et te tueront. Je ferais mon possible mais il y a peu de chance pour que tu t'en sortes si tu fait cela... Et je ne veux pas encore te perdre...

- Nina, sache-que même si tu ne connais pas mon vrai nom, j’ai toujours été le plus honnête possible envers toi. Mes sentiments pour toi sont bien réels. Lui disais-je plongeant mon regard dans le sien. Tout ce que je t’ai raconté sur moi est vrai (si ne n’es que je n’ai pas mentionné l’organisation dans laquelle je travaille) comme par exemple mon histoire avec Jessica ou encore, il y a quelques mois quand tu m’as trouvé dans la salle des archives le nez dans des dossiers. Comme je te l’ai dit ce jour-là, mes parents étaient des escrocs et des criminels. Mon père est bel et bien à la prison de Rikers et ma mère est toujours en liberté quelque part vidant les comptes en banque de ses amants... Quand j’étais gamin, j’ai beaucoup voyagé de ville en ville changeant de nom presque tous les mois. Puis à l’âge de 4 ans, mes parents m’ont abandonné car j’étais trop encombrant pour eux. J’ai été recueilli quelques mois plus tard par les Bomer et j’ai grandis avec Paige et Tom mes meilleurs amis et frères de cœur. J’avais enfin une vraie famille. Comme je n’avais pas de vrai nom à cette époque, mes parents adoptifs m’ont appelé Matthew...

Quand j’ai eu 18ans, je suis devenu agent au F.B.I dans le but de retrouver mes parents biologique et de les envoyer en prison. J’ai finalement réussi pour mon père mais comme tu le sais ma mère c’est une autre histoire… J’ai commencé à travailler dans la brigade de l’agent Charlie Francis, si tu vois de qui il s’agit.

Comme j’étais plutôt un bon élément, des personnes m’on recruté pour devenir un espion et j’ai disparu de la circulation pendant plusieurs années. Lors d’une de mes missions, j’ai appréhendé un homme recherché depuis plusieurs années alors ils m’ont laissé choisir ma prochaine couverture et le temps que je voulais qu’elle dure. J’ai choisi celle de mon ancienne vie à durée indéterminée. Cependant, je dois encore faire quelques missions à droite à gauche mais je peux enfin être moi-même et être près des gens que j’aime. Je suis alors retourné au F.B.I et j’ai atterris dans ta brigade. Et quelle fus ma surprise quand je vis ma supérieure… 

Il était tellement sincère dans ses propos, j’étais toujours adosser à cette chaise les bras croisé à l’écouté attentivement.

-En tout cas, je n’ai jamais regretté mon choix. Tu sais si cela ne tenait qu’à moi, je te laisserais partir. Mais il y a Sam et tous les agents que tu as amochés… Le deal pour qu’il te laisse tranquille c’est que tu me dises pour qui tu travailles. Et eux ne te laisserons pas partir tant que tu ne l’aura que ce ne sera pas fait. Je peux te garantir que si tu coopère, il ne t’arrivera rien.

Je me mis à afficher un sourire ironique, ses derniers mots me fit rire intérieurement.

- Et si eux ne devaient pas tenir leur promesse. Je te ferais sortir d’ici de toute façon… Mais si toi tu t'échappe à nouveau sans rien nous dire, crois-moi ils te retrouveront et te tueront. Je ferais mon possible mais il y a peu de chance pour que tu t'en sortes si tu fait cela... Et je ne veux pas encore te perdre...

Je me leva et fis le tour de la table et me mis derrière Matt’ la main droite sur son épaule.

- Matt … Lui susurrais je à l’oreille tout en laissant ma main droite glisser sur son torse et de passer ma main gauche dans ses cheveux… Tu … continuais je en laissant un léger blanc … Tu perd ton temps !

Je me redressa rapidement après mes derniers mots et marcha dans la pièce comme une lionne en cage prêt à bondir sur tous ce qui bougeait à sa vue.

- Nina … Dit il comme pour me supplier de répondre à ses questions.

Je me retourna pour lui faire face et le fixa avec mon regard de braise.

- Rien de cela n’aurait dû arriver ! Tu n’aurais jamais dû être au courant ! Dis je en haussant le ton

- …

- Je préfère mourir que de mettre en danger mon agence, mes missions et mes collègues !

Il me regarda avec stupeur, j’avais la rage qui montait en moi, Matt’ ne broncha pas et resta immobile. Je dévia mon regard vers la vitre teinté, j’étais persuadée qu’il y avait une personne qui nous observait, cela était obligé, Matt’ était trop impliqué dans cette affaire pour faire la part des choses. Je me rapprochais de ma chaise sans lâcher le regard en direction de cette vitre qui me renvoyait mon propre reflet. Je pris le meuble et le balança contre la vitre, ce qui fit vibrer toute la pièce avec un bruit métallique qui résonnait un long moment dans la pièce. Deux hommes fit interruption dans la pièce comme je l’avais souhaité, il s’agissait de Sam et d’un autre Agent. L’ami de Matt’ se rapprocha de lui et le pris par le bras.

- Sors de là Matt’, tu peux rien faire … elle joue avec tes sentiments et ceci trompe ton jugement … je veux pas que tu fasse de bêtise … Elle le mérite pas …

Je plongea mon regard dans celui de Matt’, je ne voulais pas qu’il pense cela de moi et je voudrais qu’il me comprenne, si il était dans ma situation il aurait fait exactement la même chose …

- Elle ne t’aime pas ! Elle se sert de toi ! Insista son ami.

Je lança un regard noir à Sam et me jeta sur la table, les poings frappant sur celle-ci, heureusement qu’elle me barrait la route.

- Qu’est-ce que tu en sais !!! Ce n’est pas une question de sentiment mais de moral !!! Criais je, presque au bord de la crise de nerf.

L’autre agent me pris l’un de mes bras pour me calmer, de la main gauche, je pris son T-Shirt et le plaqua contre le mur, j’étais déterminé à en découdre.

- Matt’ … tu devrais sortir … ce n’est plus dans tes compétences de gérer les peines de cœur … Ne refait pas les même erreurs que Jessica … Son ami le lâcha et se rapprocha de moi.

Je libéra l’agent en levant les mains et en reculant et en regardant Matt’ qui semblait complètement perdus. Je me mis à fixer Sam tout en baissant les bras.

- Je suis agent au FBI de New York et puis c’est tous !
- Arrête de te foutre de nous ! J’hésiterais pas à t’en mettre une ! Dit il
- Fillette gâche pas ta chance de survie … dit nous et on te relâche ! Repris le second agent que j’avais plaqué contre le mur quelle que secondes plutôt…

Je me mis à rire à chaude larmes avant d’essuyer celle-ci de ma main droite.

- Donc toi ! Tu es le gentil flic et lui le méchant ! Bordel ! Vous parlez d’une agence d’espionnage ! Dis je en rigolant.

Sam posa sa main gauche sur mon épaule avant de me mettre une droite dans l’abdomen.
Je me plia en deux de douleurs, les paumes de mes mains face contre terre et cracha mes poumons, je releva ma tête et le regarda en souriant.

- Tu es très délicat avec les femmes dis moi !
- Matt’ !!! Sors d’ici ! Commença-t-il en lui adressant un léger regard … sans ta présence elle n’est rien …

Je me mis à rire tout en toussant.

- Qu’il soit là … ou non … je me fouterais … toujours au temps de ta gueule ! Répondis je avec un large sourire.

Il m’infligea un violent coup de pied dans les côtes qui me coucha, je resta sur le sol et roula sur le dos pour rechercher ma respiration. Je souris bêtement.

- Mais il ne pourra pas m’empêcher de faire ce que je t’ai prévus !
- Tu t’im… t’imagine bien … que je suis entraîné pour ça … Dis je entre chaque respiration.
- Pas avec ce que je t’ai prévus ma chérie … Dit il en s’accroupissant … Tu me suppliera de m’arrêter ! …

Je pouvais entendre Matt’ se lever de sa chaise.

- Matt’ Merci … Lançait son ami sans le regarder.

Je ne pouvais pas le voir, mais j'avais énormément de regret, je méritais qu'il me laisse ... je ne méritais pas son pardon ...

Des douleurs atroce me prit d’assaut, Sam me ruait de coups plus violent les uns que les autres.
Quand je vis Matt’ sortir de la pièce en me crachant au visage ce qu’il venait de dire, ceci me fit tomber une larme sur ma joue.

- J’avais raison ! Sans lui tu n’es plus rien !

Avant que Sam se redresse, je lui cracha au visage pour montrer ma détermination.

- Tu vas le regretter Gamine ! Me dit il en m’infligeant un autre coup de pied.

Je serra les dents et contracta ma mâchoire en me tenant l’abdomen de mes bras tremblant.
Un porte claqua dans un bruit sourd, je vis un homme ruer de coup l’agent chargé de ma torture, je fermis les yeux un instant et essayais de récupérer ma respiration calmement avant de les rouvrir.
Je me redressa et m’adossa contre le mur de la pièce, je me tenais les côtes fermement, celle-ci me fessaient un mal fou. A ma grande surprise, je pouvais voir Matt’ se retourner et s’approcher de moi, je commençais à faire un soupçon de sourire avant de perdre celui-ci rapidement.

- Toi ! … Cria-t-il avec un regard noir en serrant les poings, je le sentais profondément en colère.

- Soit tu te décides maintenant soit je me barre ! Je ne te laisserai pas une seconde chance ! Reprit il en se dirigeant vers la porte pour sortir de la pièce.

Ses mots était encore pire que les coups de Sam, j’avais l’impression d’être trahis. Je me releva péniblement et m’appuya contre le mur pour me maintenir.

- Me décider de quoi !!? Tu m’en veux car je refuse de mettre en danger mes collègues ! Mes amis ! Que je préfère mourir que de révéler quoi que se sois même à toi !? C’est ça !!! Commençais je avant de me mettre a tousser et de poser mon dos contre le mur pour soulager mes jambes qui me portaient difficilement… Tu veux que je pense à toi Matt’ ! C’est ça que tu veux ?! Criais je.

J’étais dès plus en colère, je ne comprenais pas sa réaction et j’étais persuadée qu’il aurait fait la même chose que moi. On m’a toujours appris de ne pas mélanger sentiments et profession. Une larme coula sur ma joue, je le vis poser sa main gauche sur la poignet puis rien … Je me laissa glisser le long du mur, les membres complètement meurtris, le cœur également. Je respirais difficilement.

- Tu veux que je te dise quoi … Désolée d’être un agent … d’être comme je suis … d’être blessée moralement et aveuglée par la guerre ! D’être plus capable de te dire … ce que tu veux entendre … Tu le sais … tu le sais que j’ai du mal … alors pourquoi me le reproche tu ?! …

Le silence s’installa un moment dans la pièce, je fixais Matt’ la tête basse qui resta immobile sans rien dire …

- Tu y es arrivé… toi … peut être à essayé de l’oublier… moi … il me faut encore un peu de temps …

Je serra les dents un instant, j’avais l’impression qu’on me poignardais de part et d’autre.

- Je préfère mourir maintenant … pas pour sauver mon honneur ou même … mes collègues … mais je préfère mourir que de te savoir pensant tous cela de moi … et que je te fasse du mal … Finissais je avec une petite quinte de toux… Sa me tue de te dire ce qui va suivre … Commençais je en rigolant, … mais le méchant flic à raison … Dis je en parlant de Sam … sans toi … je ne suis rien … car j’ai découvert que je t’aimais et que je t’aimerais quoi qui l’arrive … Finissais je avec une voix faiblarde

Je pouvais le voir serrer sa main sur la poignet de la porte qui était d’ailleurs ensanglantée, à ce moment là les larmes coula à flot, je n’avais plus aucune raison de me battre, c’était la première fois que j’étais tellement sincère et que je ne pensais pas stratégie… La pièce tourna autour de moi, je baissa la tête et ferma les yeux pour reprendre mes esprits, j’avais des nausée du au coup de Sam. Les larmes continuait de couler mais je ne savais pas comment plus le retenir …

- Tu veux que je te dise quoi … Désolée d’être un agent … d’être comme je suis … d’être blessée moralement et aveuglée par la guerre ! D’être plus capable de te dire … ce que tu veux entendre … Tu le sais … tu le sais que j’ai du mal … alors pourquoi me le reproche tu ?! …

- Tu y es arrivé… toi … peut être à essayer de l’oublier… moi … il me faut encore un peu de temps …

- Je préfère mourir maintenant … pas pour sauver mon honneur ou même … mes collègues … mais je préfère mourir que de te savoir pensant tous cela de moi … et que je te fasse du mal … Sa me tue de te dire ce qui va suivre … mais le méchant flic à raison …sans toi … je ne suis rien … car j’ai découvert que je t’aimais et que je t’aimerais quoi qui l’arrive …

Je lâchais la poignée et me retournais lentement. Scrutant son visage baigné de larmes et débordant de sincérité. Je voyais qu’elle souffrait. A cause des coups de Sam mais aussi à cause de moi…
Elle m’avait dit une nouvelle fois qu’elle m’aimait. Alors pourquoi est-ce que je restais là sans rien dire ? Je savais qu’elle était sincère et que moi aussi je l’aimais. C’est ce qui me déchirait le plus car je savais qu’avec toute la volonté du monde, je ne pourrais pas partir et la laisser là.

- Matt laisse-moi faire. Tu es trop aveuglé par tes sentiments. Disait Sam en se relevant.

- Ha ! Te laisser faire ! Laisse-moi rire !

- Matt ne m’oblige pas à m’en référer à la hiérarchie.

- Laisse-moi te dire deux choses : premièrement je suis situé plus haut que toi dans cette « hiérarchie » donc je suis ton boss. Ensuite, je vais en mission certes, mais toi tu restes tout le temps ici et tu sais pourquoi ? Parce-que tu n’es bon qu’à frapper et torturer les autres. De plus niveau filles tu n’es pas mal non plus. Tu n’as pas à me critiquer là-dessus, tu le sais très bien ! Vu tes conquêtes… Enfin je ne vais pas étaler ta vie privée maintenant. Dis-je en ricanant.

- Deuxièmement, tu touches encore, même un seul cheveu de Nina et je te jure que tu vas le regretter ! Dis-je en haussant la voix.

Je tournais vers les autres gardes de la pièce qui me regardait avec des yeux ronds comme des soucoupes.

- Allez-vous-en !

- Matt ne m’oblige pas… Dit Sam en s’approchant de moi. Je ne le laissais pas finir et abatis mon poing dans son nez.

- Je te rappelle Matt que si je n’avais pas appelé l’hélicoptère de soins, ta Nina serait morte à l’heure qui l’est. Plaida-t-il.

- C’est justement pour cela que je ne vais rien dire à Beckmann. Allez dégage-toi aussi avant que ce soit moi qui te fasse sortir d’ici !

Il sortit enfin, ne laissant que moi et Nina. Je m’avançais vers elle et posais ma main sur sa joue avant de déposer mes lèvres contre les siennes.

- Je t’aime aussi… Lui murmurais-je.

- Partons d’ici une bonne fois pour toute. Lui dis-je en lui prenant la main.

- C’est justement pour cela que je ne vais rien dire à Beckmann. Allez dégage-toi aussi avant que ce soit moi qui te fasse sortir d’ici !

Il sortit enfin, ne laissant que Matt et moi. Il s’avançait vers moi et posa sa main sur ma joue avant de déposer ses lèvres contre les miennes. 

- Je t’aime aussi… Me murmura t-il. Partons d’ici une bonne fois pour toute. Me dit-il en me prenant la main.

Je serra celle-ci tellement fort, j’avais désormais peur de le perdre, je me releva péniblement en m’accrochant à son bras. Je garda tous les mots grossies que je voulais cracher à ce moment même et me contenta des bras de Matt’ pour me soutenir. Je plongea mon regard dans le siens.

- Je suis dés… Me coupa-t-il avec un doux baiser.

Je devais trop parler surement, je mis mes mains sur son visage avant qu’elles terminent sa course dans ses cheveux pour les ramener en arrière, j’avais pas l’impression que c’était réelle. Je me mis à l’embrasser à mon tour, il laissa balader ses mains le long de mon dos avant de me plaquer contre le mur de la pièce. Je me permis de sortir un petit gémissement de douleur. Matt’ s’écarta rapidement tout en me soutenant, je serra les dents quel que instant.

- Hoooo ! Excuse moi !
- C’est rien t’inquiète … Lui dis je avec un grand sourire.
- Aller ! On sort d’ici !

Je le suivais en me soutenant à l’aide de son bras, il ouvra la porte délicatement, j’étais enfin sortis d’ici. Je libéra un soupir de soulagement, qui venait du plus profond de mon cœur, mes jambes me soutenaient un peu plus et avaient cessé de trembler pour rien. Mais j’essayais de contrôler le moindre de mes mouvements, je ne voulais plus ressentir de nouveau cette douleur atroce qui me poignardait de part en part. Matt’ se stoppa avant de me regarder.

- Sa va aller … t’inquiète pas …

Je lui répondis par un léger sourire, après tous dans ses bras j’étais en sécurité mais je ne pouvais garder son bras en otage plus longtemps. Je desserra ma poigne sur celui-ci et le lâcha progressivement, il m’adressa un regard inquiet pendant quel que instant.

- Je vais bien ! Lui dis je avec un grand sourire.

Matt’ me fit traverser les bureaux comme si de rien n’était, il avait la tête haute comme si il se moquait éperdument de ce que pouvaient penser ses collègues. J’admirais cela, sa détermination, sa désinvolture devant chaque situation qu’elles soient même dès plus durs. Je glissa ma main dans la sienne et referma mes doigts le long des siens, il tourna la tête pour m’offrir un sourire avant de continuer à regarder droite devant lui. Je me mis à ricaner en silence, avec un large sourire sur le visage, on avait énormément de points communs. Nous étions enfin sortis, jamais j’avais été aussi heureuse de sentir le soleil sur mon visage, ceci était crétin de penser ça, mais j’avais l’impression que j’étais restée enfermer depuis des semaines. Je me regarda de la tête au pied encore vêtu de cette tenue de médecin, du moins ce qu’il en reste et me mis face à Matt’.

- Il faut qu’on retourne à l’hôpital !
- Qu’est-ce qui à encore ? Me dit il avec un regard un peu désespéré.
- Rien … Juste que j’ai le souvenir de voir mon sac là ba … il me le faut, j’ai tous mes papiers à l’intérieur et puis … Je me regarda de la tête au pied en m’éloignant de quel que pas de Matt’ tout en laissant glisser mes doigts de sa main… Je vais pas rester habillé comme un sac poubelle vert ? Dis je en écartant les bras avant de me mettre à rire.

Matt’ se mis à sourire, je fis retomber mes bras le long de mon corps.

- Allez viens ! Me dit il en m’indiquant le chemin.

Nous nous dirigeons vers l’hôpital afin de retourner dans ma chambre pour récupérer mon précieux. Une fois dans celle-ci., je fouilla dans mon sac, pris le dernier T-Shirt et short qui régnaient dans celui-ci. J’y installa délicatement sur le lit avant de retirer se haut affreux, je me stoppa net avant de regarder Matt’.

- Tourne toi ! Lui dis je avec un geste de la main.
- Tu rigole j’espère ! Dit il en se mettant à rire.
- J’ai l’air de plaisanter ? Lui dis sur un ton calme avec un regard noir, mais au fond de moi j’avais envie de rire aux larmes… Allez !

Il marmonna quel que mots qui était incompressible avant d’exécuter, j’enfila mon petit t-shirt noir et mon short en jeans et refis rapidement mon sac avant de me le mettre sur l‘épaule. Je me rapprocha de Matt’ discrètement avant lui claquer la fesse.

- Et puis, il ne faut pas que je t’habitue ! Tu vas te lasser à force ! Dis je en rigolant et en sortant rapidement de la chambre, la porte se referma doucement âpres mon passage.

- Hoo ! Tu te dépêche ?! Après tu vas encore dire que je veux m’enfuir ! Criais je dans le couloir.

J’avais l’impression d’avoir trouvé mon second souffle, comme si tous cela était du passé, j’avais de l’énergie à revendre. Il sortis enfin l’air amusé et rigola.

- Arrête de te foutre de moi ! Dis je, mais il continuait à rigoler … Non mais arrête ! … Il rigola de plus en plus …

Je me mis face à lui essayant de prendre un air sérieux, que je n’ai pas su garder longtemps avant de rigoler avec lui. Je lui tendis la main gauche qu’il prit volontiers et le traîna hors du bâtiment.
Je l’entraîna sur le parking et pus voir une Jeep, je libéra sa main et fis le tour de la voiture avant de poser mes mains sur la portière et fixa Matt’ avec un regard malin qui était de l’autre coté de la voiture.
Je lui fis un clin d’œil et sauta par-dessus la portière et lança mon sac à l’arrière avant de bidouiller les fils qui se trouvaient sous le volant afin de faire démarrer la voiture.

- Alors ?! Tu grimpe ou non ?! Lui dis je en mettant les lunettes de soleil qui se trouvait sur le tableau de bord, celle-ci m’allait bien enfaîte.

Matt’ ne se faisait pas prier et monta rapidement dans la voiture, je pris la route pour sortir de la zone militaire, le parking était désert et sortir du terrain n’était pas compliqué.
Je roula un moment sans rien dire avant de regarder de temps en temps Matt …

- Je vais encore remuer le couteau dans la plaie … tu vas m’en vouloir … mais … j’ai besoin de savoir ce que tu as pris dans l’entrepôt, c’est très important pour moi … à moins que tu n’es pas eu le temps de regarder … Je veux juste que tu sache que si sa tombe entre de mauvaise mains … nous sommes foutus vois tu … surtout moi …

- Ecoute Nina … Je peux pas …

- Matt’ ! Je vais être sincère avec toi, je vois bien que tu fais partis du Mi6 … donc je peux avoir confiance en toi … on travail dans le même camp Matt’ …

Un blanc s’installa entre nous, je ne savais plus quoi faire, je décida de souffler un bon coup et de regarder la route, loin devant.

- Je n’ai pas disparus de la vie civile pour rien Matt’… cette mort … c’était le début d’une nouvelle vie pour moi … Je serra mes mains sur le volant avant de le regarder un court instant … Je suis de la CIA Matt’ … pour moi le FBI est vraiment une couverture … il n’y a pas de c’est compliqué pour moi … A la CIA on peut disparaître sans rien dire … Voila j’ai voulus être honnête … Tu l’as été avec moi donc tu mérite que je le sois avec toi en retour …

Je le regarda, tout en gardant un œil sur la route.

- … Tu es la première personne qui connait ma situation … J’ai confiance en toi …

Mon portable sonna dans ma poche et vibra également, je le sortis de celle-ci et regarda le numéro un instant. Je libéra un profond soupire et lança mon portable sur le tableau de bord après d’avoir raccroché.

- On a plus important à faire !

J’attendais une réponse de la part de Matt’, je ne savais pas comment il allait réagir … j’espère qu’il allait bien le prendre. Je jeta un coup d’œil dans le retro viseur à plusieurs reprise, je pus remarquer que cela faisait un moment qu'une voiture nous suivait. Je regarda Matt …

- Je crois qu’on a un problème …

Quel qu’un essayait sans doute de faire le ménage, deux véhicule d’une couleur des plus noir, non immatriculés nous suivaient. J’essayais malgré tous de les distancer mais les conducteurs ce montraient dès plus tenaces et violent. Même avec les nombreux coups de pare chocs de leur part, je tentais de garder le contrôle du véhicule, ils étaient trop proche de notre voiture pour que je puise faire quoi que ce sois, notre seul échappatoire était la ligne droite, je n’ai pas eu le temps de freiner pour faire demie tour qu’une troisième voiture blindée enfonça l’arrière. Au loin je pouvais apercevoir l’océan, je serra mes mains sur le volant et me mise limite debout sur le frein, c’était pas un simple règlement de compte pour nous apeurer. On voulait nous tuer et une bonne fois pour toute et je savais que c’était en rapport avec ce que Matt a prit dans l’entrepôt. Je pus entendre un bruit sourd avant de nous voire faire le saut de l’ange dans l’océan avec la Jeep, je mis mes avants bras pour me protéger le visage.

J’étais un peu secouée, je me mis à regarder Matt’, il était inconscient je posa donc ma main droite sur son épaule afin de le secouer mais ceci ne changea rien. Je regardais un peu partout autour de moi, l’eau était au niveau de mes chevilles, mais pour l’instant, elle s’infiltrait lentement dans la voiture.
Ma ceinture de sécurité était bloquée, je tira de toute mes forces à divers reprise avant que celle-ci ce décide enfin à céder. Matt’ reprit conscience en sursaut, le niveau de l’eau était à ses genoux il tenta désespérément de retirer sa ceinture, mais celle-ci ne voulait rien savoir.

- Nina aurais-tu quelque chose pour couper la ceinture ? Me dit il avec un regard des plus désespéré.

Je le regarda perplexes avant de fouiller mes poches, mais je n’avais rien en ma possession avant qu’il continuait à s’en prendre à la ceinture. J’essayais au plus vite de trouver une solution de réfléchir rapidement, mais je perdis ma concentration en voyant que l’eau était au niveaux de son torse. Matt’ commença à paniquer.

- Nina laisse moi et essaie de t’en sortir … Me dit il.
- Tu rêve ! Tu crois que je vais perdre une occasion de t’entendre dire que tu me dois la vie ! Dis je pour détendre l’atmosphère et pour garder mon sang froid… J’allais te dire de ne pas bouger … mais tu peux pas aller bien loin … Finissais je en allant sur la banquette arrière pour fouiller dans mon sac. Matt’ luttait pour maintenir la tête hors de l’eau, à mon plus grand malheur je ne trouva aucun objet me permettant de couper cette maudit ceinture. Je retourna à l’avant, l’eau avait entièrement pénétré la voiture. Je voyais Matt’ perdre connaissance petit à petit.

Prise d’une rage extrême, j’harcela la vitre côté conducteur de mon poing à plusieurs reprise, la vitre commençait à se fissurer, je continuais toujours avec la même fougue, même si ma main commençait à se broyer sous les choc. La vitre se brisa, je cassa un bout de verre à l’aide de mes mains et me rua sur la ceinture de Matt’ pour la couper. J’ouvris la portière du côté de Matt’ avec l’aide d’un coup de pied et sortit en le tirant avec moi. Je le soutenais de mon bras droit et essaya de regagner la surface de mon bras libre. Une fois la tête hors de l’eau, je pris une profonde inspiration et mis tous de suite Matt’, également la tête à l’air libre.
Je me hâta vers une petite zone de sable, je tira le corps de Matt’ hors de l’eau et me laissant tomber en arrière juste après. Je repris mes esprits quel que instant avant de me jeter sur Matt’ pour voir si il respirait. Heureusement pour moi, il avait juste perdus conscience. Je posa mes deux main sur son torse avant de la secouer délicatement.

- Matt’ ! Commençais je avant je lui faire du bouche à bouche pour lui permettre d’expulser l’eau qu’il avait avalé… MATT !!! Repris je avant de lui donner une claque monumental.

Celui-ci se réveilla avec une quinte de toux tout en recrachant l’eau, je le regarda soulagé avant de croiser ses bras sur son torse et dit laisser ma tête retomber lourdement. Malgré mon sang froid, au fond de moi, j’avais eu une grande peur qu’on puisse mourir tous les deux dans cette accident. Je me releva lentement et fis face à l’océan, je pouvais entendre Matt’ reprendre le contrôle de sa respiration, je sortir quel que chose dans mon dos, je pouvais sortir mon arme, j’avais dù la mettre là pendant que j’étais à l’hôpital.

- Mais quelle conne !!! Criais je en mettant l’arme devant moi … je l’avais depuis de début et je me suis bousillée la main pour rien !!! Mais qu’elle conne vraiment !!! Continuais je en me laissant retomber dans le sable et en me redressant pour m’assoir. Je posa mon arme au creux de mes deux mains et la fixa.

- Je vous aurais !!! Crias je en levant la tête vers le ciel, cette accident m'avait mis dans une colère noir.

- Mais quelle conne !!! Je l’avais depuis de début et je me suis bousillée la main pour rien !!! Mais qu’elle conne vraiment !!!

Nina se laissa retomber dans le sable et se redressa pour s’assoir. Elle posa ensuite son arme au creux de ses deux mains et la fixa.

- Je vous aurais !!! Criait-elle en colère.

Je toussotais à nouveau avant de reprendre appuis sur le sable pour m’assoir correctement et me tourner vers Nina.

- Oui on les aura. Je te le promets. Et le principal c’est que l’on soit tous les deux en vie. Lui-dis en la regardant dans les yeux.

Nous nous regardâmes encore quelques instants avant de nous lever d’un commun accord. Je lui pris la main et entrelaçais mes doigts aux siens.

- Il faut que nous nous mettions en sécurité. Je n’ai pas envie que ces crétins rappliquent encore. Le problème c’est qu’il n’y a pas une seule voiture par ici. En plus, ils doivent être dans le coin. On ne peut pas partir comme ça à découvert.

Nous marchions un peu le long de la plage, réfléchissant à une manière de nous sortir de ce pétrin. Le soleil se couchait déjà. Deux jours où nous vivions un enfer ou le pur bonheur selon le point de vue. Voir la personne que l’on aime partager vos sentiments est incroyable et je ne connais pas un mot assez fort pour décrire cela mais aussi voir cette personne mourir à plusieurs reprises sous vos yeux est une chose que personne ne devrait avoir à endurer.

J’entendis soudain un bruit. Je me crispais un instant avant de parler à voix basse.

- On n’est pas en sécurité ici… Il faut trouver une planque et vite !

Je sortis mon arme et Nina fit de même. Je regardais attentivement les alentours. Mais comme la nuit tombait, je ne pouvais pas voir grand-chose. Je sentis mon rythme cardiaque s’accélérer. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais un très mauvais pressentiment. Nous nous réfugiâmes derrière un buisson. Pour ne pas changer, pensais-je ironiquement. J’entendis des pas se rapprocher et vis apparaître au loin deux hommes assez balèzes. Je me tournais vers Nina, la suppliant du regard et espérant qu’elle ait une idée pour filer d’ici. Les pas se rapprochèrent encore, je défis le cran de sécurité de mon flingue. J’étais prêt à tirer. Un homme apparu devant moi et j’appuyais sur la détente. La balle se logea entre ses deux yeux et il retomba lourdement sur le sol.

Pendant ce temps, le second semblait avoir appelé des renforts car je pu voir une dizaine d’hommes nous encercler. Nina se pencha légèrement vers l’avant pour avoir un meilleur angle de tir et en élimina deux. Cependant, les autres s’approchaient et venaient de toute part.
Nous tirâmes sur tous les hommes que nous pouvions atteindre mais je savais que ça ne suffirais pas. Je me retournais et me rendis compte qu’une petite fléchette d’anesthésient était logée dans mon épaule. Ma vue devint floue mais je pu distinguer un homme frapper Nina avec la crosse de son arme et voir cette dernière s’écrouler sur le sol, du sang dégoulinant de son front. Je sentis des mains m’empoigner puis tout devint noir…


J’ouvris lentement et difficilement les yeux. Je remarquais que j’étais attaché à une chaise. Mes yeux parcoururent les alentours et je pu voir que je me retrouvais dans un hangar. Seule l’ampoule allogène se trouvant au-dessus de moi éclairait la pièce. Les évènements de toute à l’heure me revinrent peu à peu en tête.

La course poursuite, l’accident et les hommes qui nous avaient attaqués. Bon sang ! Nina ! Où est-elle ? Es-ce qu’elle va bien ? Je tentais de me libérer des cordages m’attachant à la chaise mais sans succès. J’en avais plus que marre de toute ces situations où nous frôlions la mort. A croire qu’elle se jouait de nous pour nous faire souffrir et nous achever dans un ultime combat.

Je soufflais assez bruyamment et essayais de garder mon sang-froid. Il ne fallait pas que je pense que Nina pourrait être morte à l’heure qu’il est. Que si je ne l’avais pas entrainé dans tout cela, on serait tous les deux sains et saufs. Que je me suis comporté comme un imbécile et que j’ai mis en danger la couverture de Nina ainsi que sa vie.

Il fallait que j’arrête de penser. Des hommes ne devraient pas tarder à venir pour m’interroger et sans doute me torturer. J’enfermais mentalement toutes mes émotions dans une petite boîte et me mis en mode espion. Je ne laissais plus rien transparaître à travers mon visage si ce n’est un calme et une assurance que peu pourrait adopter dans une telle situation.

Je vis enfin apparaître un homme plutôt costaud, des cheveux courts et noirs. Ses yeux gris étaient éteints de toute humanité et il avait une cicatrice sur la joue droite.

Il me détailla de la tête aux pieds puis s’approcha de moi avant de m’adresser la parole.

- Alors qui-es-tu ? Me demanda-t-il froidement.

Je le regardais en gardant le silence, me moquant intérieurement de lui. Ce n’est pas le genre de mec qui a dû sortir avec beaucoup de nanas au lycée…

- Je t’ai demandé qui tu étais. Si tu me réponds pas crois-moi tu ne vas pas aimer ce qui va suivre.

Je levais les yeux aux ciels. S’il croit sérieusement que ces menaces me font peur. Ce n’est pas la première fois que j’ai été kidnappé. Je sais exactement comment ça marche.

- De toute manière nous savons qui vous êtes M. Miller.

Je clignais les yeux de surprise. Toute cette histoire aurait un rapport avec mon ancienne vie ?! Assez étrange…
Je vis mon ancien soi-disant meilleur ami pénétrer dans la pièce : Ramone Desperado.

- Gregory, quelle bonne surprise s’exclama faussement ce dernier. Je pris la parole pour la première fois depuis que j’étais ici.

- Tu es sortis de prison. Lui affirmais-je, ce n’était pas une question.

- J’ai des amis puissants Greg. Je suis déçu que tu ne sois même pas allé me voir une seule fois.

- Le boulot, toujours le boulot Ramone. Que veux-tu que je te dise ? Pourquoi suis-je ici ? Lui demandais-je, même si je connaissais en partie la réponse.

- Tu as quelque chose qui m’appartient et j’aimerais le récupérer. Me dit-il d’une voix posée.

- Je ne vois pas de quoi tu parles Ramone. Désolé je ne peux pas t’aider et ce n’est certainement pas en m’attachant que tu obtiendras mon aide.

- Je vois tu veux jouer à ça… Derreck fait le parler. Même si tu dois le faire pleurer comme un bébé. Ordonna-t-il à l’homme qui se trouvait à ma droite.

Il partit en silence dans une pièce adjacente.

- Je te laisse une dernière chance. Me lança Derreck. Dis-moi où tu l’as caché et/ou a qui tu l’as confié.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

- Très bien. Dit-il en sortant un couteau de sa poche qu’il plaça sous ma gorge. Et maintenant ? Poursuivi-t-il en enfonçant légèrement la lame, laissant tomber quelques gouttes de sang sur le sol.

Je n’esquissais aucuns gestes, ne prononçais aucune parole et restais de marbre. De toute manière, il ne peut pas me tuer maintenant. Tant que je ne lui dis rien, je suis en sécurité. Enfin façon de parler.

Il déplaça lentement la lame en appuyant encore un peu plus avant de me retirer cette dernière et de me fixer, un léger sourire aux lèvres ? D’ailleurs, je n’aurais jamais cru que ce gars pouvait sourire. Un sourire flippant de fou et de psychopathe.

- Je t’aime bien toi… Me dit-il amusé.

- Désolé, bien que vous soyez joli garçon, je ne suis attiré que par les filles. Répondis-je en ricanant.

Je reçu un coup de poing monumental à la mâchoire et je sentis un gout métallique dans ma bouche.

- Toi tu vas me le payer ! S’énerva Derreck.

Il se rapprocha de ma figure, sans doute pour m’insulter ou me cogner à nouveau mais je lui crachais le sang qu’il y avait dans ma bouche au visage.

Il s’essuya avec un chiffon et pris une grande lame avec laquelle il déchira mon t-shirt et commença à peler la peau de mon épaule…

Je commençais à reprendre conscience progressivement, une douleur continue me martelait la tête, je passa mon avant bras sur mon front et du sang peigna celui-ci. J’étais surprise à moitié quand j’ai pus me souvenir du coup de cross que l’un des hommes m’offrit généreusement. Je me redressa pour m’assoir dans le sable, tout en serrant les dents, j’avais l’impression d’être à un lendemain de cuite.
Je cligna un moment les yeux pour reprendre mes esprits, mon regard ce posa sur mes mains avant de ricaner. Je n’étais pas un corps abandonné sur cette plage, les poignets menottés, je me releva péniblement. Je sentis le canon d’une arme dans mon dos, je me mis à sourire.

- Où compte tu aller comme ça ?
- Hooo ! Faire un peu de shopping après dans un bar boire un bon cocktail et puis me bronzer nu sur la page ! Lui dis je avec ironie en me retournant pour lui faire face.
- Un conseil … ne fais pas la maline …

Un sourire malin ce dessina sur mon visage tout en regardant sa main droite qui tenait fermement son silencieux.

- J’adore les hommes avec des gros calibres ! Dis je en écartant mes deux mains
l’une de l’autre pour tendre la chaîne des menottes.

Je ne lui laissa pas le temps de s’exprimer et enroula la chaîne autour de son poignets et serra celle-ci ce qui lui fit lâcher son arme, avant de balancer mes bras vers la gauche pour faire tomber l’homme sur des rochers qui se trouvaient à notre gauche. Il s’explosa la tête sur l’un deux, je ne laissa pas le temps de régir que je libera son poignets et mis la chaîne autour de son cou et le tira sur le sable.

- Ou !!! Criais je en exerçant de forte pression sur sa trachée … Où tes petits copains ont emmené l’homme qui était avec moi !
- Tu crois … que je vais te le dire … Dit il avec difficulté.
- Si tu me le dis pas … se sera tes petits copains qui sont prêt de la voiture à t’attendre, qui me le diront volontiers je pense … Lui murmurais je à l’oreille avant de l’étrangler un peu plus.
- D’accord ! Cria-t-il, je relâcha immédiatement sa gorge.

Je me releva, pris son arme et lui tendit ma main libre.

- Ton téléphone ! Tous de suite ! Il me le donna sans si opposer, je vida le chargeur de son arme dans ma poche et mis son téléphone dans l’autre. Je lui redonna délicatement son arme, non chargée et le releva.

- Tu vas faire comme si de rien n’était, tu vas me diriger vers cette voiture et j’exige qu’il n’y est que toi qui m’emmène là où vous l’avez emmené ! C’est Compris ! Lui dis je en soulevant mon débardeur où se cachait mon arme… Et je n’ai pas besoin de ça pour t’infliger une mort rapide et efficace !

Je re dissimula mon arme correctement, et marcha à ses cotés, il avait son arme pointé dans mon dos pour faire plus vraie. Après quelle que minutes de marche, je pus apercevoir une voiture noir avec deux hommes à l’extérieur.

- T’en as mis du temps !
- Fais gaffe à ce que tu vas dire … Lui murmurais je.
- Désolé … elle ne s'est pas vraiment laissé faire …
- On vois sa ! Déjà que tu n’avais pas un visage facile ! Dit il en rigolant avec le second homme.

Ceci m’agaçais, je pris rapidement mon arme des deux mains qui se trouvait sur mon abdomen et tira sur les deux hommes en plein cœur. Je me retourna et le fixa.

- Retire moi ça !
- Tu m'avais dit que je devais les convaincre de me laisser partir seul …
- Je sais, mais je change rapidement d’avis ! Lui dis je en braquant mon arme sur lui … Enlèvent les !

Il s’exécuta avant de monter dans la voiture côté conducteur, je pris les armes sur le corps des deux hommes et monta à mon tour dans le véhicule. Je rechargea toute les armes où des balles pouvaient manquer ainsi que l’arme vide de mon chauffeur. Il démarra le moteur et pris la route tranquillement.

- Qu’est-ce que vous lui voulez ? Lui dis je en le fixant une arme dans chaque main.
- Second conseil … ne vous mêlez pas de ça …
- Je crois que tu n’ai pas en position de me dictée ma conduite ! Je me trompe ?

Il resta silencieux un instant tout en regardant la route défiler.

- Par contre ! Moi je vous conseil de ne pas jouer les héros et de me piéger… Car je ferais tous pour faire de votre vie un cauchemars tout en vous gardant totalement vivant ! … Je me suis bien fais comprendre !
- Il se trouve dans un entrepôt non loin d’ici … et je ne sais pas pourquoi … je fais qu’appliquer les ordres …
- Maintenant tais toi et roule !

Dix minutes plus tard, la voiture s’approcha d’un portail suivis d’un immense entrepôt, je remis mes poignets dans les menottes pas serrées et cacha les armes sous le siège. C’était la seul solution car il y avait gardes à l’entrée pour superviser celle-ci.

- Pas de bêtise ! … Tu vas dire que tu ramène la seconde prisonnière et puis c’est tous… les autres arrivent plus tard … Lui dis je discrètement.
- Alors ! Nik ! Qu’Est-ce que tu nous ramène ?
- La coéquipière de Miller …
- Parfait entre vas y !

J’étais un peu septique, je ne connaissais pas le nom dont il avait cité, je laissa glisser les menottes le longs de mes mains et repris mes armes sous le siège.

- Miller ?
- Grégory Miller votre ami ! Pourquoi ? Vous avez l’air surprise …
- Non rien … Gare toi là !

J’avais vu un emplacement à l’abris des regards, il stoppa la voiture et coupa le moteur, je me mis à le fixer.

- Voilà … Me dit il.

La rage montait de plus en plus en moi.

- Hé oui … Voilà … Lui dis je après un long soupir avant de lui loger une balle vers la tempe… Voilà … fallait pas m’énerver… Repris je en sortant de la voiture, une arme dans chaque main, j’étais prête en en découdre.

Je courus vers l’arrière du bâtiment ou se trouvait un porte de service, je vérifiais que la voie était libre avant de laisser la porte se refermer lentement derrière moi.
Des bruits de pas résonnaient dans le couloir, je me cacha à l’obscurité dans le creux d’un mur. Deux hommes passaient prêt de moi, je pouvais voir que leur dos. Je tira une balle dans la tête de l’un à l’aide du silencieux et fis une clé de bras à l’autre homme avant de l’entraîner à l’abris des regards.

- Grégory Miller ! Ou est il ?! Lui dis je avec calme en posant le canon de mon arme derrière la tête.
- Je ne sais pas de quoi vous parlez ! …

Je pus voir un trousseau de clé à sa ceinture, je baissa un moment mon arme afin de le prendre et de le glisser dans l’une de mes poches et remis de plus belle mon arme sur son crâne. Je me mis à ricaner.

- Ou … est … il … ? Trois mots, langue française … euh pas compliqué … Ceci est une question … Dis je en resserrant la clé de bras afin de faire craquer son épaule… Donc j’attend une RÉPONSE !!! Dis je en haussant légèrement le ton.
- Il est au Sud du bâtiment ! Et j’en sais pas plus !
- Je te met 18 sur 20 … 2 points en moins pour l’attente …

Je mis mon bras droit autour de sa nuque et lâcha son bras pour lui loger une balle dans le dos, il retomba mollement dans mes bras avant que je le laisse s’écrouler au sol. Je tira l’autre corps dans l’obscurité afin de me faire repérer moins rapidement. Je longeais les murs d’un pas déterminé, le chemin devenait de plus en plus compliqué, je me retrouvais dans une intersection. Où aller ? Droite, Gauche tous droit ? Je ne savais vraiment pas, mais tout à coup deux gardes sortis d’une pièce dans le couloir de droite.

- Hé ! Qui êtes vous ! Cria l’un deux pendant quel’ autre prit la fuite pour appeler du renfort.

Je dégaina mon arme plus vite que le garde et lui colla une balle en plein cœur.

- Hé merde ! Criais je après avoir entendus de nombreux gardes arrivé en courant.
- C’est une jeune femme ! Brune au cheveux long avec un débardeur noir ! Elle est armée … Pouvais-je entendre au loin avant qu’une alarme résonne dans l’entrepôt. Je pris le couloir qui était face à moi et partis en courant, il fallait que j’arrive à m’éclipser afin de retrouver Matt’ et de le tirer de là.

- ALERTE ! Intrusion dans le Sud du bâtiment ! Hurlait un haut parleur dans tous les couloirs suivis de ma description physique.

J’étais plus que repérée, je posa ma main sur une poignée de porte avant d’entendre un coup de feu raté vers ma direction, j’entrais rapidement avant de bloqué la porte avec une caisse qui se trouvait prêt de celle-ci. Je tombais dans une grande salle avec une table … je souffla un bon coup avant de reposer les yeux sur la table. Je me mis a sourire, mais ceci fut de court duré quand les hommes tentaient de défoncer la porte que j’essayais de retenir.

- A trois Nina ! T’as qu’une chance … Me dis je ...

Je lâcha la porte rapidement pour sauter par-dessus la table en attrapant le rebord en vol pour retourner la table afin de me faire un bouclier. La porte s’ouvra violemment et commença à tirer sur tous ceux qui ce permettaient de entrée sans frapper. Je vida mes deux chargeurs mais à mon plaisir il ne resta plus qu’un homme. Je sortis de ma cachette et pris discrètement une troisième armes qui était dans mon dos et la pointa également sur lui.

- Grégory Miller ! Ou est il ?! Lui dis je avec un regard noir avant de lui mettre une balle dans l’épaule.

Je me rapprocha de lui, et pris son arme qu’il venait de faire tomber afin de maintenir sa blessure.
Son silence me mis dans une rage extrême, je le frappa avec la cross de mon arme, celui-ci tomba au sol avant de placer mon pied sur son épaule afin de le faire souffrir d’avantage.

- Où !?! Criais je en le menaçant de mon arme.
- Il est dans une pièce deux porte plus loin à droite en sortant d’ici !!! Cria-t-il.

Je le releva, et me mis derrière lui.

- Tu vas me servir !

Je bloqua son bras avec ma main gauche et le fis marcher devant moi, si il y avait des gardes dans cette pièce, ce n’était pas sur moi qu’il allait tirer. Il m’indiqua la bonne porte et l’ouvra lentement.

- Que ce passe t-il ici ?! C’est quoi tous se bouquant dehors ! Vous … Dit un homme dans la pièce avant de se taire après d’avoir pousser mon otage en avant. Il tomba au sol lourdement toujours en se maintenant l’épaule, je pointa mon arme sur cette homme. Derrière lui, je pouvais voir Matt’, ligoté sur une chaise.

- Désolée ! Je me suis personnellement invitée à la fête ! J’espère que vous m’en voulez pas !? Dis je en refermant la porte derrière moi, mais toujours en fixant l’agresseur de Matt’...par contre ... Dis je en tirant l'homme que je venait de mettre au sol une balle en plein coeur avant de sortir ma seconde armes de la main gauche ... Je ne suis pas là pour plaisanter !

Je fixais l'homme avec un regard dès plus noir.

Je fixais Derreck. Je me forçais à tenir le coup, à ne pas craquer. Je ne lui ferais pas ce plaisir. La douleur était intense mais je résistais. Je sentais son couteau s’enfoncer dans la chair, découpant des lambeaux de peaux. Ce n’était pas vraiment joli à voir. Ni très agréable d’ailleurs.

Je tentais de m’occuper l’esprit, de penser à autre chose. Je sentais malgré tout quelques nausées. Et l’odeur de son eau de toilette ne m’aidait pas vraiment. Ce mec à des goûts vraiment bizarres. Si je devais définir cette dernière, je dirais un mélange de pipi de chat, de vomi, et d’Anis.

Il continua à m’arracher la peau de mon épaule et commença à arriver dans le haut de mon dos. Il avait l’air de s’éclater comme un petit fou. Je serrais les dents et me concentrais sur l’ampoule se trouvant au plafond.
J’entendis tout à coup une alarme. Une voix dans le haut-parleur s’exclama.

- ALERTE ! Intrusion dans le Sud du bâtiment !

Je souris légèrement. J’avais ma petite idée quant à l’identité de « l’intruse ». Derreck se tourna à nouveau vers moi paniqué et visiblement contrarier. Il lâcha le couteau et pris son arme en main.

- Crache le morceau ou je t’éclate la cervelle. Je n’ai plus le temps pour cela. Me dit-il.
- Fais-toi plaisir ! De toute manière Ramone t’éliminera après. Et aussi si la personne qui vient d’entrer dans le bâtiment te trouve, elle te fera la peau.

Il réfléchissait un instant avant de jurer dans sa barbe.

J’entendis plusieurs détonations qui se rapprochaient de nous. L’alarme continuait de sonner et la personne qui criait dans le haut-parleur donna la description d’une jeune femme. J’étais vraiment soulagé, Nina allait me sortir d’ici !
Je vis une porte s’ouvrir laissant place à 5 hommes armés dont Ramone. Il me regarda un instant haineux puis se concentra sur eux. Ils cherchaient apparemment une solution pour se débarrasser de Nina.

De mon côté profitant du fait que mes ravisseurs étaient distraits, je tentais d’attraper le couteau se trouvant non loin de moi, sur la petite table ou se trouvait le matériel de torture.
C’est à ce moment que la porte s’ouvrit sur Nina. Elle tenait un otage.

- Que ce passe-t-il ici ?! C’est quoi tous se bouquant dehors ! Vous … S’exclama Vincent, un des hommes de Ramone avant de s’arrêter brusquement.

Nina poussa l’otage en avant qui retomba lourdement sur le sol. Elle pointa son arme sur ce dernier.

- Désolée ! Je me suis personnellement invitée à la fête ! J’espère que vous ne m’en voulez pas !? Dit Nina.
- Par contre ... Commença-t-elle. Elle tira sur l’homme au sol.
- Je ne suis pas là pour plaisanter !

Elle regarda un instant Vincent avant de lui tirer une balle dans la tête et de tenir en joue les autres hommes.

- Qui veut être le prochain ? Demanda Nina en les fixant.
- Tu sais ma jolie on peut très bien te descendre. Dis Ramone.

Nina pointa son arme vers l’ampoule et la pièce fut plongée dans le noir. J’entendis une série de coups de feu et reteint ma respiration. Je n’entendais plus aucuns bruits. Je commençais à avoir peur. Elle était peut-être morte…

J’entendis ensuite des pas se rapprocher de moi. Mes yeux ne s’étaient toujours pas habituer à la pénombre. Je sentis deux mains se fixer sur mon torse. Soit c’était Nina soit ce mec avait vraiment les mains douces. Songeai-je en riant intérieurement. J’eu la confirmation de son identité quand je sentis ses lèvres se déposer contre les miennes. Je savourais quelques instant notre étreinte. Mes yeux finirent à s’habituer au manque de lumière et je pu voir les yeux brillants de Nina.
Elle me détacha délicatement et je me levais.

- Content de te revoir… Lui chuchotais-je avant de la prendre dans mes bras.
- Tu as une idée de comment filer d’ici ? Comme grâce à ta grande discrétion tout le monde est en alerte. Dis-je en riant.

Elle me fit une tape sur le torse en levant les yeux aux ciels. Nina posa ses mains sur mes épaules et sentis du sang couler entre ses doigts.

- Ce n’est rien t’inquiète. Lui dis-je pour la rassurer. Il faut juste trouver un tissu pour protéger la plaie et éponger le sang.

Je me penchais vers Vincent.

- Voler les cadavres c’est pas bien, mais bon il faut ce qu’il faut !

Je pris la veste et le t-shirt de ce dernier. Je le déchirais et l’enroulais autour de la blessure. Je me rapprochais de Ramone et lui pris sa chemise. Ensuite je mis la veste de Vincent sur mes épaules. Je les dépouillais de leurs armes et me retournais vers Nina.

- Allons-y !

Je pouvais voir qu’ils étaient plus que ce que j’avais imaginé, mais je fixa l’homme qui avait osé prendre la parole en premier. Je pointa mon arme rapidement avant de lui loger une balle en pleine tête, je tenais en joue les autres hommes, à l’affut du moindre de leurs mouvements.

- Qui veut être le prochaine ? Demandais avec calme en les fixant.
- Tu sais ma jolie on peut très bien te descendre. Dit l’un des hommes, il avait l’air d’être celui qui fait tourner la boutique ici.

Je me mis à afficher un sourire malin en baissant légèrement la tête.

- Je ne vous en empêche pas Messieurs ! Dis je en levant la tête pour fixer l’ampoule avant de mettre celle-ci hors d’usage à l’aide d’une balle. La pièce ce plongea dans une obscurité total, je me jeta sur le côté gauche et me mis sur le dos, les hommes tiraient à l’aveugle prêt de la porte. A l’aide de leur coup de feu, je pus les repérer dans cette pénombre et les abattus un par un. Je resta un moment allongée sur le sol et souffla un bon coup, c’étais la chose la plus folle que je n’avais jamais faite. Ma première pensée était pour Matt’, je me releva rapidement et coinça mes deux armes dans la ceinture de mon short contre mon dos. Je marcha lentement pour me rapprocher de Matt’, une ombre se sculpta à chaque pas que je fessais, je ne le voyais pas clairement mais c’était déjà ça de gagné. Je posais mes deux mains sur son torse qui était nu, je pouvais sentir son cœur battre rapidement, j’étais soulagée, je déposa lentement mes lèvres sur les siennes tout en fessant remonter mes mains jusqu’à sa nuque. Je pouvais enfin être sereine, je fis le tour de la chaise toute relâchant mon étreinte et le détacha. Je me remis face à lui avant que Matt’ puise se lever lentement.

- Content de te revoir . . . Me chuchotait il avant de me prendre dans ses bras avant de reprendre … Tu as une idée de comment filer d’ici ? Comme grâce à ta grande discrétion tous le monde est en alerte. Dit il en riant.

Je lui fis une petite tape sur le torse qui voulait tous dire en levant les yeux au ciel, je ne trouvais pas encore les mots. Je voulus encore le serrer plus fort dans mes bras, je fis glisser mes mains du bas de son dos jusqu’à ses épaules et plaqua ma joue sur son torse. Je me retira rapidement quand j’ai pus sentir du sang entre mes doigts, je regardais mes mains avant de fixer Matt.

- Ce n’est rien t’inquiète. Me dit il pour me rassurer. Il faut juste trouver un tissu pour protéger la plaie et éponger le sang.

Je le fixais toujours, comme si il essayait de me masquer la douleur qui ressentait, Matt’ se rapprocha d’un des corps avant de se pencher. Je baissa les bras.

- Voler les cadavres c’est pas bien, mais bon il faut ce qu’il faut ! Dit il en prenant le T-Shirt de ce dernier avant de le déchirer et de l’enrouler autour de la blessure. Je le fixais toujours, et le regarda s’habiller avec les vêtement des hommes qui se trouvaient à terre et prit des armes au passage avant de me refaire face.

- Allons y ! Me dit il tous sourire.

Je resta immobile quel que instant, avant de soupirer.

- Comment va ton épaule ?
- Ce n’est rien je te dis, on verra sa dehors …
- Alors … seconde question … Dis je sans le lâcher du regard … Qui est Grégory Miller ?!
- Je t’expliquerais tous ! Mais une fois sortis d’ici !
- Une fois sortis ! On a intérêt de se trouver un coin tranquille … car tu as beaucoup de chose à m’expliquer ! Dis je sur un ton un peu moins tendre en prenant mes armes qui étaient contre mon dos.

Je me rapprocha de la porte et l’ouvris rapidement, avant de m’engager dans le couloir. Je me mis à longer ceux-ci comme à l’aller avant de mon stopper au bout de celui-ci. J’entendais des voix non loin de notre position.

- Nina ! Ecoute ! Me dit Matt en me rattrapant.
Je me retourna rapidement avant de mettre mon avant bras gauche sur sa bouche vu que mes deux mains étaient prise par mes armes. Je lui fis un signe de se taire, qui fut sans succès. Un coup de feu retentit.

- Ils sont là !

Je baissa mon bras et regarda Matt’ avec mes yeux noir comme si j’avais envie de le traiter de ‘’ Petit Con ! ‘’ à ce moment là.
Je souffla un bon coup et me mis à découvert les mains en l’air en fermant les yeux pendant quel que instant.

- Pose tes armes délicatement ma jolie … sans geste brusque !!! Me cria l’un des hommes.

Je me pencha en avant tout en les regardant, avec des gestes lent, je fis le signe 4 à l’aide de ma main gauche du côté de Matt’ que les hommes n’avait pas encore repéré pendant que je déposais mon arme. J’espérais qu’il avait compris mon signe, je lui accordais aucun regard pour pas le faire repérer. Je tapa dans l’une d’elles avec mon pied pour les envoyer au niveau des hommes.

- L’autre ! Me dit il en se baissant.

Matt’ sortis de sa cachette et tira sur les quatre hommes, une balle dans la tête chacun.

- T’as mis du temps à comprendre où quoi !
- Pardon ! Mais tu as vu ce que tu as fais toi !
- Ho sa va ! Lui dis je en récupérant mes armes qui était au sol, plus une de l’undes hommes avant de la coincer contre mon dos.

Je fis quel que pas avant de me stopper et me retourner pour regarder Matt.

- Tu viens ou je te laisse là ! C’est vraie c’est pas mal comme colonie de vacances !
- …

Je repartis sans comprendre ce qu’il venait de dire, nous étions presque sortis, je pouvais reconnaitre quel que couloir que j’avais emprunté quand j’étais rentrée dans le bâtiment.
Je pouvais apercevoir enfin la porte qui m’avait permis d’entrée, il n’y avait personne.

- Viens, c’est par là que je suis entrée tout à l’heure … Lui dis je à voix basse.

On se précipita vers la porte en silence, je regarda les alentours avant de pousser celle-ci avec mon dos pour faire face à Matt et de lui sourire.

- Tu vas revoir le soleil ! Lui dis je en lui tirant la langue.

Je maintenais la porte grande ouverte et en marchant lentement en arrière.

- Peut être ! Mais je vais très vite lui éteindre la lumière ! C’était les dires d’un homme qui était derrière moi avant de poser lentement le canon de son arme sur l’arrière de ma tête.

Je libera un profond soupire, tout en regardant Matt en levant les mains tout en laissant retomber les armes au sol.

- Pose tes armes Matt ! C’est un conseil ! Et si tu obéis pas … l’hélicoptère seras pas assez rapide pour sauver ta Nina ! Dit il en tapant légèrement son arme sur ma tête… Je resta de marbre.

Matt posa délicatement ses armes au sol, il avait un regard perturbant.

- … Laisse moi deviner … Commençais je avec une expression un peu agacée… C’est Sam ?! … Finissais je en me retournant face à lui, le canon de son arme sur le milieu du front.

- Qu’Est-ce que tu veux Sam ! Relança Matt’.

- Laissez une dernière volonté à ton ami … puis toi … tu viens avec moi ! Dit il avec un sourire hypocrite… Des gens sont prêt à payer chère pour t’avoir Matty !

- Moi ce que je peux dire c’est que ton cul à toi ! Bientôt il va valoir chère aussi ! Dis je en serrant les poings.

- Tu me plais beaucoup tu sais… Je suis même triste de te coller une balle entre les deux yeux …

- J’ai le droit malgré tous à une dernière volonté !? C'est gentil de ta part !

- Bien sur mon ange ! Me dit il en écartant les bras … mais pas de bêtise chérie ! Dit il en pointant de nouveau son arme sur moi avec un petit sourire.

Je me retourna rapidement et me rua sur Matt’, mes mains sur les cotés de son visage, je l’embrassais fougueusement, je me colla à lui en l’embrassant à divers reprise. Je le tira vers moi et mis Matt’ dos à Sam. Il me plaqua contre le mur du bâtiment.

- Bon une dernière volonté normalement, ça ne prend pas 3 ans !

Je plongea mon regard dans celui de Matt, mes mains encadrant toujours son visage, je rapprocha mes lèvres de son oreille avant de lui murmurer.

- Sa va aller … Je vais lui faire face … Il baissa le regard et fixa le sol, je me mis à sourire timidement .. Et … je te tournerais le dos …

- Bon ma puce ! J’ai pas toute la journée ! Je t’aime mon amour ! Moi aussi mon cœur et puis c’est bon ! 30 secondes et pas une de plus ! Me dit il sur un ton impatient.

Je posa mon front sur son épaule et continuais à lui parler sur un volume presque inaudible.

- … Et Matt … tu prendras mon arme qui est dans mon dos… et tu vas me faire le plaisir de l’abattre … j’ai confiance en toi .. Dis je en me redressant.

Il plongea son regard dans le miens avant de me sourire, je rigolais intérieurement de la situation.

- Au moins … je pourrais me reconvertir en comédienne … Dis je dans un murmure avant de l’embrasser de nouveau et de le libérer de mon étreinte. Je me remis face à Sam les bras écartés.

- Voila ! Je suis à toi ! Lui dis je avant de faire retomber mes bras le long de mon corps.

Je baissa la tête et fixa le sol, je fondais mon avenir sur la confiance que j’avais en Matt’, j’espère qu’il n’allait pas manquer son coup.

- Encore une petite copine en moins Matt … tu as vraiment pas de chance … mais cette fois, elle seras tuer par ma balle et non la tienne !

Je fixais toujours le sol, je ne savais pas quand les coups allaient partir, je serra les poings et patientais tranquillement.
Un coup de feu retentit enfin, je ferma les yeux à l’entente de se son.
Mon destin, ... je l'ignorais ...

- Tu viens ? Le fixais je.
- Oui, on y va.

Je pouvais voir que Matt’ n’était pas bien, il venait d’abattre son ami sous ma demande. Mon cœur se serra, j’entrelaçais mes doigts au siens et marcha prêt de lui. On arrivait tous prêt d’un véhicule, avant de faire le tour de celui-ci, Matt se stoppa net et resta immobile un instant, une grande peine me submergea pour lui. Il se retourna rapidement pour me faire face avant de me serre dans ses bras comme si il avait besoin de savoir que j’étais là. Il plongea amoureusement son regard dans le miens avant de m’embrasser. Je resta paralysée après son baiser.

- On fait quoi maintenant ? Me murmura-t-il à l’oreille avant de me déposer un doux baiser dans le cou. Je frissonna au contact de ses lèvres sous ma peau, je ne savais quoi dire.

- Je … Je ne sais pas … Dis je

Je mis mes mains contre son torse et le repoussa quel que instant pour le regarder, j’avais beaucoup d’émotions qui arrivaient en même temps, j’étais un peu bouleversée.

- Comment … Comment tu vas ? … Lui dis je calmement en caressant sa joue de ma main droite, tout en la laissant glisser jusqu’à sa nuque.

Il baissa le regard ainsi que la tête, mon cœur se serra de peine pour lui, deux larmes perlaient mes yeux, le regard brillants, je mis ma mains gauche sous son menton pour lui relever la tête et le regarder.
Une larme coula le long de ma joue, mes mains migra sur son visage avant de le prendre par la taille et poser mon front sur son torse. Je m’éclata en sanglot.

- J’ai eu tellement peur de te perdre … Lui dis je en sanglots et en lui caressant le dos de ma main droite.

Je n’avais jamais au temps pleurer, je pus reconnaître des émotions qui étaient profondément bannis de mon vocabulaire. Je me serra un peu plus pour être plus prêt de lui avant de le pousser contre le coffre de la voiture. Je resta un moment immobile, je pouvais sentir l’une de ses mains se balader dans mes cheveux.

- Je vais bien … Me dit, tout en continuant à me caresser les cheveux.

Je me libera de notre étreinte et le fixa, toujours les yeux brillants.

- Ne me dit pas que tu vas bien ! Je le vois très bien … Dis je en séchant quelle que larmes… Ton ami est mort Matt’ ! Tu vas pas me dire que ça ne te fais rien !!! Criais je tout en pleurant … Je me mis à fixer le sol, tout en posant ma main droite sur mon cœur … Et ! Et j’ai pensé cas moi ! Je t’ai demander de l’abattre … j’aurais … j’aurais dù le faire moi ! Ou trouver une solution … me laisser mourir ! J’aurais jamais du te demander ça ! Je suis désolée … !
Je me mis a pleurer à chaude larmes après ses mots, c’était donc cela, le sentiment de culpabilité qui mitraillait mon cœur, je me sentais mal. Je mis mes deux mains dans mes cheveux et lui tourna le dos.

J’essayais de reprendre mon calme, reprendre le contrôle de ma respiration, je laissa mes mains glisser de mes cheveux pour retomber le long de mon cœur.

- Nina … Me dit il …
Je me retourna rapidement et me rapprocha de lui en le fixant, je pris le tissu de sa chemise entre mes doigts et la tira vers moi. Je me mis à l’embrasser sauvagement. Il me prit dans ses bras, j’enroula les miens autour de son cou avant qu’il me soulève du sol pour m’assoir sur le coffre de la voiture. Je mis mes mains sur ses joue et posa mon front contre le siens.

- Je t’aime temps … Murmurais je …

Je resta immobile, il tenait désormais mon cœur entre ses mains.

- Comment … Comment tu vas ? … Me demanda t’elle en caressant ma joue de sa main, tout en la laissant glisser jusqu’à ma nuque.

Je baissais la tête, mon ami était mort et ce soit disant ami n’était qu’un traitre et un connard. Je suis trop bête. Je suis un espion, je devrais savoir depuis le temps que ça se passe toujours ainsi… Malgré cela, je me sentais mal. J’aurais pu lui laisser le bénéfice du doute. Et si tout cela n’avait été qu’une mise en scène et qu’en fait, il voulait juste nous venir en aide ? Mais pourquoi vouloir abattre Nina dans ce cas ? De toute manière j’aurais préféré encore mourir que de la laissée se faire tuer par Sam.

Nina attrapa mon menton et releva mon visage vers le sien. Elle me regarda et je pu voir à quel point tout cela l’avait affectée.
Elle avait les yeux humides. Elle posa ses mains sur mon visage et me pris par la taille avant de poser son front contre mon torse. Elle éclata en sanglot.

- J’ai eu tellement peur de te perdre … Me dit-elle en pleurant et en me caressant le dos.

Si elle savait à tel point j’ai eu peur pour elle. Ces derniers jours ont été horribles pour moi. La voir sur le point de mourir… Je n’en peux plus. Je ne pourrais plus supporter ce genre de situation. S’en est trop… Je veux juste rester avec Nina et envoyer balader le reste.

- Je vais bien … Lui dis-je pour la rassurer tout en caressant ces cheveux.

Elle se libéra de notre étreinte et me regarda, toujours les yeux brillants.

- Ne me dit pas que tu vas bien ! Je le vois très bien … Ton ami est mort Matt’ ! Tu vas pas me dire que ça ne te fais rien !!! … Et j’ai pensé qu’à moi ! Je t’ai demandé de l’abattre … j’aurais … j’aurais dû le faire moi ! Ou trouver une solution … me laisser mourir ! J’aurais jamais du te demander ça ! Je suis désolée … !

Elle se mit à pleurer à chaudes larmes et me tourna le dos, ses mains dans ses cheveux.
Elle respirait bruyamment. Elle laissa retomber ses mains le long de son corps.

Je m’approchais légèrement d’elle.

- Nina … Commençais-je.

Elle se retourna rapidement avant de me tirer à elle, en s’accrochant à ma chemise. Elle m’embrassa ensuite sauvagement. Je répondis tout aussi violemment à son baiser et la pris dans mes bras. Elle entoura ses bras autour de mon cou. Je la soulevais et la déposais sur le coffre de la voiture.

Je la regardais intensément. Elle posa ses mains sur mes joues encadrant mon visage et déposa son front contre le mien.

- Je t’aime tant … Me murmura-t-elle.

Je restais quelques secondes immobile et la regardais à nouveau dans les yeux. Je pouvais voir qu’elle était sincère. J’en étais certain. Alors pourquoi restais-je là sans rien dire ?

Elle dû prendre mon silence comme un refus ou elle crut sans doute que je ne partageais plus ces sentiments car elle se détacha de moi et descendit du coffre.

Mon cerveau se décida enfin à se remettre en marche et je la retiens par le bras avant de l’attirer à moi et l’embrasser tendrement sur les lèvres.

- Je t’aime aussi… Tu n’as pas idée à quel point…

Je me mis à lui caresser la joue.

- Tu n’as pas à te sentir coupable. Tu as fait ce que tu avais à faire. Et si c’était à refaire je tuerais Sam sans hésiter. Je ne pourrais jamais me résoudre à te perdre… Tu comptes beaucoup trop à mes yeux pour cela…

Nous regardâmes quelques secondes dans les yeux avant de nous séparer gentiment.

- On devrait partir d’ici et trouver un endroit tranquille, où on pourrait se reposer, se soigner et être en sécurité… Je dois t’avouer que je n’ai vraiment pas envie de retourner dans un hôpital… Disais-je en grimaçant.

Je m’asseyais dans la voiture sur le siège conducteur et Nina me rejoignit quelques secondes après.

- Je te propose qu’on ait au centre pour trouver un hôtel pour la nuit. Et demain on rentre à New York ?

Je démarrais la voiture et me mis en route…

J'affichais un sourire timide, en regardant droit devant moi et de m'abandonner dans le siège de la voiture avant de refermer la portière.

- Je te propose qu’on ait au centre pour trouver un hôtel pour la nuit. Et demain on rentre à New York ? Me questionna t-il.

- Je ne vais pas te contredire là dessus ... Commençais je avant de le regarder. Mais ... tu es sur de vouloir conduire ... avec ton épaule ?

Il tourna la clé et fit ronronner le moteur avant de démarrer rapidement dans un crissement de pneus strident. Je pense que cela était ma réponse. Nous avons pus sortir sans problème de la zone du hangar en prenant la grande porte où les gardes étaient postés. J'étais hypnotisée par la route qui défilait sous mes yeux, les arbres étaient floutés et pas net à cause de la vitesse, mais le ciel lui, me paraissait immobile de son bleu pastel, comme si le temps c'était arrêté.
Je baissa le regard et fixa ma main droite, encore immaculée du sang de Matt'. Je bougeais mes doigts, dans des gestes lent et les regardaient avec attention sous tous les angles. C'était la deuxième fois, que je me salissais les mains avec le sang de mes proches. Je sortis de mes rêveries et mes pensées fugaces à cause de Matt', il posât ça main sur la mienne afin que je l'abaisse. Un silence interminable régnait dans la voiture. Je perdis mon regard à travers le paysage qui se déroulait sous mes yeux par la vitre de la portière.

Nous étions sur la route depuis un moment déjà, la ville émergeait progressivement. Malgré qu'on se trouvait presque au centre de celle-ci, il n'y avait pas grand monde dans les rues, avec quel que mendiant qui réclamaient de quoi manger pour eux et surtout pour leur enfants entourés de linge. Je détourna la tête de la fenêtre et regarda loin devant avant de mettre mes bras autour de mon ventre. C'était la première fois que j’éprouvais au temps de peine pour les choses que je voyais.

- Tu veux aller où ? Lui dis je sur un ton un peu rêveur avant de le regarder.
- Je ne sais pas ... Le premier hôtel qu'on trouvera. Me dit il avec un léger sourire.
- Ce seras toujours mieux que la plage ! Lui dis je en rigolant ... Quoi que ! Repris je en lui adressant un clin d'oeil et un sourire malin.

Je repartais dans mes pensés pendant un petit moment et me remémora ce que Matt' m'avait dit avant qu'on monte dans la voiture. J’espérais qu'il savait à quel point j'étais sincère. Mes pensées se faisaient de plus en plus diverses, je pensais à l'hôtel, à New-York et surtout, je pensais à nos papiers d'identités et nos sac qui se trouvaient maintenant au fond de l’océan.
Je me redressa rapidement sur mon siège et me mis les mains sur la visage avant de les faire remonter jusqu'à mes cheveux et de les faire retomber mollement sur cuisses.

- Et comment on va se débrouillez sans rien ? Lui dis je calmement.

Il haussa les épaules en guise de réponse avant de garer la voiture sur le parking d'un motel. Je libéra un soupir de soulagement, on allait enfin pouvoir se reposer. J'ouvris la portière et sortis rapidement avant de la claquer après mon passage. Je fis le tour de la voiture et rejoignais Matt. Je le suivis avant d'arriver vers l'aceuille où une jolie réceptionniste se trouvait derrière le comptoir. Matt me fit signe qu'il allait sans occuper, je resta sagement à l’extérieur et m’adossa contre le mur, un pied sur celui-ci et les bras croisés.

Quelle que minutes plus tard, il sortit les clés à la main avec un grand sourire.

- Hé ba ! Tu es plus doué que je pensais ! Tu es arrivée à avoir une chambre sans rien ! Chapeau ! Lui dis je en souriant et en libérant le mur.
- Par contre... Il n'y avait plus de chambre pour deux personnes, il y a qu'un petit lit ... Me dit il.
- T'inquiète pas ... On fera avec ! Lui dis je avec un air amusé en lui choppant les clé à la volé pour voir le numéro et me diriger vers la chambre.

- Hé ba ! Tu es plus doué que je pensais ! Tu es arrivée à avoir une chambre sans rien ! Chapeau ! Me dit-elle.
- Par contre... Il n'y avait plus de chambre pour deux personnes, il y a qu'un petit lit ...
- T'inquiète pas ... On fera avec ! Me dit-elle avec un air amusé en me choppant les clés à la volé pour voir le numéro et se diriger vers la chambre.

Nous entrâmes dans la chambre qui était minuscule et sentais le renfermé. J’ouvris les fenêtres et abaissait le store laissant une fente pour faire passer l’air.

La chambre était plutôt simple, un lit une place, une table basse, une lampe et une petite Tv. Il y avait même une petite pièce annexe qui était une salle de bain. Il y avait une petite douche, un évier et des toilettes. Donc cela pouvait encore aller.

- J’ai connu mieux… Dis-je.
- …
- La prochaine fois, on essaie de trouver au moins un quatre étoiles. Dis-je en riant. Bon ben moi je vais prendre une douche.


J’enlevais ma veste que je déposais sur la table ainsi que mon t-shirt avant de voir le sang séché de ma blessure. Ce n’était pas beau à voir. Toujours sous le regard de Nina, je cherchais après de quoi me désinfecté dans l’armoire à pharmacie, je trouvais mon bonheur et me retournais.

Nina me prit le coton et le désinfectant des mains. Je la regardais surpris.

- Je vais m’en occuper. Me dit-elle.

Elle me fit assoir sur le rebord de la douche et s’accroupis à côté de moi. Elle imbiba le coton et le tamponna autour de la plaie pour enlever le sang séché et l’infection…

Elle voulut me faire un bandage mais je l’arrêtais.

- Je dois encore me laver. Je n’ai pas envie de puer le cadavre demain matin. Et toi ça va ? Laisse-moi voir si tu n’as rien de casser.

J’ouvrais la porte de la chambre lentement, la pièce était sombre et ceci devait faire un moment qu’elle était inoccupé. Matt ouvrit les fenêtres et les stores, les rayons du soleil éclaircissaient la chambre.

- J’ai connu mieux . . . Dit il.
- C’est mieux que rien . . . Répondis je en regardant chaque recoin.
- La prochaine fois, on essaie de trouver au moins un quatre étoiles. Dit il en riant… Bon ben moi je vais prendre une douche. Finissait il.

Il retira lentement sa veste et la posa délicatement sur la table avant de d’enlever son T-Shirt qui me laissais une vue panoramique sur sa blessure. Celle-ci n’était pas belle à voir, je suivais Matt du regard dans toute la chambre ainsi que dans la salle de bain. Il sortit de cette pièce les mains chargées pour se désinfecter. Je me hâta vers lui pour lui prendre toutes ses trouvailles des mains.

- Je vais m’en occuper ! Lui dis je.

Je le pris par la main et l’obligea à s’assoir sur le rebord de la douche avant de m’accroupir prêt de lui. J’imbibais le coton et nettoyais sa blessure, j’essayais d’être la plus délicate possible et de ne pas lui faire mal. Une fois celle-ci parfaitement propre, je pris de la bande et commençais à la dérouler. Matt stoppa mon geste en prenant mes mains. Je plongea mon regard dans le siens.

- Je dois encore me laver. Je n’ai pas envie de puer le cadavre demain matin. Et toi ça va ? Laisse-moi voir si tu n’as rien de casser. Me dit en prenant ma main gauche pour l’examiner dans tous les sens possible.

C’est vraie que depuis que j’avais frappé la vitre de la voiture avec quelle que heures plus tôt, celle-ci avait de nombreuse entailles et un jolie hématome. Je serra les dents pendant qu’il manipulait ma main, mais j’étais sur et certaine qu’elle n’était pas cassée. Il me dévisagea.

- C’est rien … Lui dis je en me relevant et en m’approchant du lavabo, je me nettoyais les mains sous l’eau pour enlever tous le sang de Matt et le miens pour la même occasion… On est vraiment pas beau à voir … Repris je en soulevant ma mèche pour libérer mon front pour mettre en évidence la plaie que j’avais sur celui-ci qui se reflétait dans le miroir au dessus de l’évier.

Matt se releva, il se rapprocha lentement de moi avant de me prendre par la taille et de me déposer un doux baiser brûlant sur ma peau fraîche dans le cou. Je frissonna sous son contact, je laissa glisser ma main droite sur l’une de ses mains et profitais de ses bras. Il caressa l’une de mes joue avec le dessus de sa main, je me retourna pour lui face avant de l’embrasser, je laissais courir mes mains sur son torse et lui, laissaient les siennes se balader sous mon débardeur avant de me le retirer. Il mit lentement mes bras autour de sa nuque en plongeant son regard dans le miens, avant de me porter en me soutenant par le dessous des cuisses, j’enlaçais sa taille de mes jambes et me rua sur ses lèvres. Il me plaqua contre le mur, avant de me laisser un collier de baiser dans le cou. Je fis de même avant de me stopper et de le regarder.

- T’as raison … va prendre une douche ! Dis je en rigolant avant de redescendre de mon perchoir.

J’avais un grand sourire au visage, j’imaginais bien sa tête à ce moment même. Je fixais le lit avec envie de me laissa retomber dessus mollement, la tête dans les coussins. Je resta quel que instant immobile, je pouvais entendre la douche qui commençait à couler. Je me redressa et m’installa en tailleur sur le lit. J’étais arrivée à me vexer moi-même, à rester sur ma faim, moi qui avait qu’une seul envie en rentrant dans cette chambre c’était dormir et là, j’avais envie d’être dans les bras de Matt’, sentir sa peau contre la mienne, son odeur qui me rassure. Ma fatigue laissa place à un sur plus d’énergie, que j’avais dû mal à contrôler. Si j’avais l’âge de bondir sur le lit, essayer de toucher le plafond, je l’aurais fait. Je me leva de celui-ci avec une rapidité folle et fit les 100 pas dans la chambre, tel une lionne en cage qui allait mettre le feu au parquet. Je resta immobile un moment, fixant la porte de la salle de bain entre ouverte, j’avais l’impression qu’elle m’appelait et qu’elle me suppliait de l’ouvrir. D’un pas lent, je me rapprochais de celle-ci avant de l’ouvrir calmement et discrètement, je pus voir Matt de dos sous le pommeau de la douche, laissant l’eau ruisseler tranquillement sur son corps, j’étais hypnotisée. Mon cœur s’emballait à chaque seconde, la température grimpait en m’en faire rougir les joues. Je retira lentement mon short, le laissant descendre le long de mes jambes, je ne pris pas le temps de retirer mes sous vêtements. J’ouvris lentement la porte de la douche et me glissa dans celle-ci. Je posais délicatement mes mains sur son dos avant de les laisser caresser lentement ses fesses musclés, j’étais dans un appel de désir total. Matt se retourna surpris, je le dévorais des yeux, ses lèvres me manquait déjà temps. Je plaqua les paumes de mes mains sur ses pectoraux et le plaqua contre le parois de la douche avant de me coller à lui et de l’embrasser. L’eau chaude ruisselait dans mon dos ainsi que le visage, je me montrais de plus en plus entreprenante et ne me contrôlait plus. Je me collais encore plus à lui, ma respiration était saccadée. Je libéra ses lèvres quelle que instant, plongeant mon regard dans le siens, et en passant mes mains dans ses cheveux. J’avais des papillons pleins l’estomac, comme si on se découvrait pour la première fois, je le dévorais littéralement.
Je me rapprocha de son cou, lui laissant une ligne de baisés avant de lui murmurer.

- Je n’ai jamais eu au temps envie… de toi que maintenant … Murmurais je tout en retirant mes sous vêtement et en les laissant retomber sur le bac de la douche.

Il m’empoigna les bras avec force avant de me repousser contre l’autre cloison de la douche, avant de se ruer sur moi sauvagement, il glissa ses doigts entre les miens. Il me dressa les bras en l’air comme pour me piéger et m’empêcher de faire quoi ce sois. L’eau ruisselait sur le dos de Matt’, je frissonnais sous le contact de la vitre qui elle, était encore fraîche. Je libera un soupir de plaisir avant de le supplier du regard, de l’appeler… je voulais qu’il m’embrasse, je voulais lui posséder.

- Matt ! Criais je avant de me faire taire part un baiser et m’embrasser progressivement jusqu’à ma poitrine.

Je profitais de la faiblesse de sa poigne pour me libérer et de lui sauter dans les bras tout en l’embrassant. Nos respirations se faisaient de plus en plus bruyante et rythmé, cette homme me rendais folle, folle de désir et d’amour. Je laissa mes mains se balader un peu partout sur son corps comme une aveugle.

- Je me fou de ce qui peut nous arriver maintenant ! Dis je avant que Matt’ me soulève par le dessous des cuisses et de mettre mes jambes autour de sa taille … Temps que je suis avec toi … Finissais je par lui murmurer à l’oreille avant de lui mordiller sa lèvres inférieur.
J’étais devenue complètement animal, je ne cessais de le supplier du regard, l’eau coulait sur nos deux visage et entre nos deux corps, je me serra encore plus contre Matt comme si je voulais l’empêcher de s’infiltrer d’avantage entre nous.

- Tu m’hypnotise ! Me dit il.

Je laissa glisser lentement mes jambes le long des siennes pour descendre de mon nuage, je me montrait plus possessive, je lui griffonna le torse tout en prenant assaut ses lèvres. L’eau devenue soudainement glacé, je hurla de surprise avec Matt, il bondit sur le robinet pour l’éteindre. J’avais des frisson partout, je pris ses bras et les mis autour de ma nuque et fis quel que pas en arrière pour qu’il me suive, j’ouvris la porte de la douche à l’aide de ma main droite qui était dans mon dos, il m’offrait de doux baiser pendant la manœuvre. Je le traîna jusqu’à la chambre et le poussa sur le lit, tel un animal avec sa proie, je refermais les fenêtre et baissa les stores avant d’allumer les lampes de chevet. De l’eau perlait sur le parquet, je le rejoignais sur le lit, place restreinte oblige, je me colla le plus possible à lui. Prenant en otage ses lèvres, je m’installa sur lui posant les mains sur la tête de lit.

- Tu me rend folle … Murmurais je un peu essoufflée.

NC-17

- Tu me rends folle … Me murmura-t-elle.

La tension était à son comble, jamais je n'avais eu autant envie d’elle qu'à ce moment précis.

Nina entoura ma nuque de ses bras pour m’attirer encore plus à elle. Je l’embrassais ensuite avec amour et passion. Elle gémit contre mes lèvres et commença ensuite une longue descente commençant du haut de ma mâchoire, léchant et mordillant la peau de mon cou pour arriver sur mon torse…

Mes mains descendirent vers ses fesses et s’y arrêtèrent. Je lui les massais un instant avant de la soulever dans mes bras la forçant ainsi à enrouler ses jambes autour de ma taille.

Je partis à mon tour à la découverte du corps divin de ma partenaire. Je posais ma main sur son sein que je caressais. Nina gémit de plaisir et rejeta sa tête en arrière. Je caressais le second pour ne pas faire de jaloux puis laissais ma bouche partir à la rencontre des deux monts…

Je pris Nina par la taille et la retournais, la plaquant sur le matelas. Je commençais ensuite à lui embrasser le ventre avant de descendre lentement vers son intimité. Je m’arrêtais à la limite de sa féminité, Nina gémissait de mécontentement.

- Fais-moi confiance… Lui murmurais-je.

Je laissais ma main caresser son bas ventre avant d’insérer un doigt en elle. Elle étouffa un cri et j’insérais un second avant de commencer un long va et viens…

Elle se tordait sous moi, gémissant pendant ma délicieuse torture.

J’avais l'impression d'être comme dans un rêve et que lorsque j’ouvrirais les yeux, je me retrouverais seul dans ce lit minuscule. Mais mon cœur battant à tout rompre, les frissons parcourant mon corps, me prouvait que ce n'était pas un rêve, qu'elle se trouvait bel et bien dans mes bras, nue et offerte.

Je me mordis la lèvre inferieur, comment pouvait il m’infliger ça, une torture dont je pouvais résister. Je libérais quel que gémissement de plaisir, Matt plongea son regard dans le miens, je me redressa et prit d’assaut ses lèvres qui me manquaient terriblement, je caressais son torse avant de le faire basculer sur le lit, mes cheveux lui tombaient sur le visage. Mes mains se baladaient le long de son corps avant de glisser lentement jusqu’à son anatomie, qui devenait de plus en plus sensible, je caressais lentement celui-ci, le frôlant à des moment du bou des doigts.

- Agent Bomer … Murmurais je avant de l’embrasser et de lui mordiller le cou.

Je me montrais de plus en entreprenante, avec une poigne de fer, je pris les poignets de Matt et les bloqua en dessus de sa tête. Je ne cessais de prendre possession de ses lèvres tout en laissant nos intimités se rapprocher de plus en plus, nos respirations et gémissements se fessaient de plus sonore. Il y avait une température insoutenable dans la chambre, mais ceci ne m’empêchais pas de me coller à lui.
Je frissonnais de désir le faite de sentir sa peau contre la mienne. Je m’immobilisa un instant, reprenant mon souffle et en relâchant ses poignets progressivement. Je plongea mon regard dans le siens, me soutenant avec mes mains qui encadrait son visage. Je me noyais dans ses yeux, j’avais jamais remarquer qu’ils étaient aussi bleu. Je me perdis dans mes pensées, Matt me prit par la taille sauvagement, ceci me sortit de mes rêveries. Il me plaqua contre le matelas, je pris les draps dans mes mains et les serra avec forces. Le désirs montait de plus en plus en moi et je le voyais bien chez Matt’ aussi, je mis mes jambes autour de sa taille pour le rapprocher au plus prêt de moi. Il se pencha lentement au dessus de moi pour m’embrasser à nouveau et de caresser ma joue à l’aide avec sa main, comme si il me considérait encore comme fragile.

- Matt … Suppliais je.

Il me prit dans ses bras, je me redressa vers lui, toujours les jambes autour de sa taille, Matt qui était à genoux. Je mis mes bras autour de sa nuque et porta ma bouche vers son oreille.

- Je . . . T’aime ! Murmurais avant de laisser fusionner mon intimité avec la sienne.

Nous restions un moment immobile, enfermer dans notre étreinte, nous nous serrons mutuellement un peu plus fort. Je me sentais bien dans ses bras, je pouvais sentir le cœur de Matt’ battre à chaque seconde contre ma peau. Il caressa mon dos afin d'abandonner ses mains sur mes reins, je fis quel que mouvement avec ceux-ci. Je mis ma main droite sur son épaule, et lui caressant le bras, jusqu’à sa main droite. Je lui pris celle-ci et enlaça mes doigts au siens. De l’autre mains, je poussa Matt’ sur le lit je restais toujours assise sur lui tenant sa main fermement dans la mienne. Mes reins ne restait pas inactif, je pus entendre Matt pousser des gémissement de plus en plus rythmé en plus des miens. Il resserra ses doigts sur les miens de plus en plus, je me penchais sur lui, mes cheveux devant le visage pour l’embrasser.

Quel que minutes plus tard, un craquement ce fit retentir, un pied du lit céda, ce qui nous fit basculer pour finir notre course sur le paquet glacé de la pièce. Je me mis à rire à chaude larme.

- Je crois qu’il n’était pas fait pour deux ! Rigolais je, Matt était allongé sur celui-ci en reprenant son souffle.

Je me releva et lui tendit une main pour l’aider à ce relever, il l’accepta volontiers. On se regarda en rigolant avant qu’il m’enlace de ses bras et de me soulever, je mis mes bras autour de son cou pour l’aider à me porte. Matt me reposa sur la commode avant de m’embrasser, mes jambes toujours autour de sa taille, je plongea mon regard dans le siens avec un grand sourire.

- Mais qu’est-ce que tu fais ?! Lui dis avec un ton amusé.

Il me sourit avant de m’embrasser dans le cou.

- Lit ou pas lit, ce n’est pas ça qui va m’arrêter ! Me dit il en se rapprochant de moi.
- Les Espions . . . C’est tous terrain ! Rigolais je.

Je resserra mes jambes autour de lui, j’accepta encore sa venue, j’avais les reins en feu et les va et viens de Matt me fit monter au 7émé ciel, nos gémissement étaient presque synchronisés, je mis ma main droite sur sa joue et l’embrassait dans le cou. Je m’occupais les lèvres pour m’empêcher de hurler son nom, je ne voulais pas déranger les gens si les chambres étaient occupées.
Je bascula la tête en arrière et me retenait grâce au bord de la commande, j'abandonnais totalement mon corps à cette homme. Mais le faire avec une personne qu'on aime change, tous. Je fermais les yeux, essayant de ressentir ses baisers sur ma peau, ses mains qui cou-rataient sur mon corps.
Je griffa le bois avec mes ongles, nos gémissements étaient de plus en plus intenses.

- Matt !!! Hurlais je en me mordant la lèvre.

J’étais heureux. J’étais sur un petit nuage d’extase. Après notre session torride, j’entrepris de réparer le lit pour pouvoir dormir cette nuit et ne pas subir les foudres de la réceptionniste. Cependant, je ne trouvais rien qui puisse me permettre d’y arriver. Je tournais en rond sous le regard amusé de Nina, qui d’ailleurs me matait ouvertement. Car, en effet, nous n’avions toujours pas remis nos vêtements.

- Tu n’as pas une idée ? Lui demandais-je.
- Non si ce n’est d’appeler la réceptionniste. Me dit-elle.
- Non… je vais trouver une solution…
- On pourrait toujours défaire les 3 autres pieds du lit. Comme ça on pourra dormir sur celui-ci ou entreprendre une autre activité… me dit-elle en me regardant de haut en bas, mutine.
- Oh puis pourquoi pas ! On partira tôt le matin comme ça on sera bien loin quand ils se rendront compte du bazar que l’on a fait ici. Dis-je en désignant la lampe de chevet cassée se trouvant au sol, la commode renversée et le vieux téléviseur qui semblait avoir reçu un coup de massue sur l’écran.

Je m’accroupis pour enlever les autres pieds. Je défis les petites visses se trouvant sur ceux-ci et tirait un bon coup sur chacun pour les enlever. Dès que ce fut fait, je remis la lampe en place et la commode à leur emplacement initial, même si ils étaient plutôt en mauvais état, et cachait le téléviseur dans la penderie qui était miraculeusement restée intacte.

Je retournais ensuite dans le lit et m’allongeait suivit de près par Nina qui s’allongea sur moi. Je lui caressais lentement les cheveux et lui déposait un baiser sur le haut du front.

- Je t’aime tu sais… Lui-dis en la regardant amoureusement. Depuis le premier jour… Quand je suis arrivé au F.B.I et que tu m’as adressé la parole pour la première fois… Et puis plus les jours passaient et que j’apprenais à te connaître plus ce sentiment grandissait. Nos petites théories lorsque nous résolvions des meurtres, nos moments de complicités, ou encore nos petites joutes verbales m’étaient devenues indispensable. Enfin, tu m’étais et m’es devenue indispensable.

Elle me regarda interloquée et je poursuivis sur ma lancée.

- Je n’ai jamais à l’époque t’avouer ce que je ressentais car j’avais peur de perdre notre amitié et de te perdre. Je n’aurais pas pu le supporter. Et malgré toutes les choses horribles qui nous sont arrivées ces derniers jours, je n’ai jamais été aussi heureux. Et moi aussi je me fiche de ce qui peut bien nous arriver tant que je suis avec toi…

Elle finit après quelques instants à me sourire puis prit ma tête entre ses mains avant de s’emparer violemment de ma bouche dans un baiser passionné.

- Je t’aime aussi… Mais on ne t’a jamais dit que tu parlais trop… Me dit-elle en replongeant sur mes lèvres.

J’étais amusée par la situation, Matt jouant au bricoleur, dans son habit d’apollon comme dans les beau calendriers qu’on nous propose d’acheter après les fêtes. Un sourire malin taillé sur les lèvres, je pouvais m’empêcher de ricaner en le regardant. J’en profitais également pendant quel que instant.
Le dernier pieds du lit retiré par les soins de Matt’, il s’allongea rapidement sur le matelas, je le suivis de prêt avant de me mettre à ses côtés et de laisser reposer le haut du corps sur son torse.

- Je t’aime tu sais… Me dit il en me regardant amoureusement. Depuis le premier jour… Quand je suis arrivé au F.B.I et que tu m’as adressé la parole pour la première fois… Et puis plus les jours passaient et que j’apprenais à te connaître plus ce sentiment grandissait. Nos petites théories lorsque nous résolvions des meurtres, nos moments de complicités, ou encore nos petites joutes verbales m’étaient devenues indispensable. Enfin, tu m’étais et m’es devenue indispensable. 

Je finis par sourire, ses mots me touchaient, je pris possession de ses lèvres dans un baiser passionner et fougueux à la fois.

- Je t’aime aussi… Mais on ne t’a jamais dit que tu parlais trop… Dis je en replongeant sur ses lèvres.

Les yeux brillant, une larme au coin de l’œil, j’étais vraiment émus par ses mots et sa sincérité, je ne pouvais m’empêcher de l’embrasser à nouveaux, goûtant encore à ses lèvres qui me manquaient déjà tellement. Je restais là, sans rien dire plongé dans ses yeux bleus. Je fis reposer délicatement ma tête sur son torse, Matt prit la couette et la remonta doucement, je pouvais la sentir se remonter contre mon dos avant de se stopper au niveau de mes épaules et du torse de Matt. Malgré ma lutte pour rester éveillée, mes paupières se faisaient de plus en plus lourde. Il laissa un baiser sur mon front avant de s’endormir à son tour, j’étais tellement bien dans ses bras.

------------------------------------------------------------

J’ouvrais les yeux progressivement, je me réveillais lentement dans les bras de Matt’, qui lui était toujours endormis. Pendant quelle que minutes, je le regardais dormir avant de déposer un baiser sur ses lèvres et de me lever discrètement sans le réveiller. Je me hâta dans la salle de bain et d’ouvrir l’eau de la douche avant de rentrer dans celle-ci. Je laissa couler l’eau sur mon visage puis sur mon dos, je posa délicatement ma main droite sur la cloison en face de moi, frôlant mes lèvres de l’autre main. Je me mis à sourire bêtement, mais je ne pouvais m’empêcher de penser et repenser à hier soir.

Je sortis de la douche complètement trempée, pris une serviette qui était au pied de celle-ci et me sécha rapidement. Je remis mes sou vêtements qui avaient séché de la veille et de toute façon je n’avais pas le choix et remis mon short. Je cherchais du regard mon débardeur à travers la pièce et impossible de remettre la main dessus, la porte s’ouvra discrètement et puis voir Matt avant qu’il referme celle-ci. Vêtu seulement de son pantalon, il me fit un grand sourire.

- Toi aussi tu as perdus ton haut dans la bataille ? Me dit il en prenant mon visage entre ses mains et de m’embrasser.
- Faut croire … Lui murmurais je avant de lui rendre son baiser.

Il me fit un clin d’œil avant de sortir de la pièce, je pouvais m’empêcher de ricaner, mon regard se posa sous le meuble de la salle de bain avant de m’accroupie, je trouva enfin nos précieux. Je me précipita pour sortir de la salle de bain, les vêtements à la main.

- Matt ! Je les ai retr… Je me stoppa net.

Matt tenait en joue un homme qui était dos à moi au milieu de la pièce et l'inconnue également, je ne pouvais pas voir son visage mais ce que je savais c’est que les poings ont du sortir. Le premier qui avait le malheur de bouger se prenait une balle de l'autre partis. Je lâcha les T-shirt à terre et m’approcha lentement de l’homme vêtu d’une veste de cuir d’un noir profond, j’avais l’impression de le connaître. Les yeux de Matt’ étaient pleins de haine, je posa ma main droite sur l’épaule de l’inconnue, celui-ci se retourna violemment me saisissant par les poignets avant de ma plaquer rapidement contre le mur, son visage à cinq centimètre du miens. Il re braqua son arme sur Matt’ pour l’insister à rester immobile, je me mis à sourire avant de lui sauter dans les bras avec des soupirs de soulagement.

- Steve !
- Tu le connais !? Reprit Matt avec un peu d’amertume dans la voix.

Je le libera de mon étreinte et l’homme se plaça devant Matt.

- Je suis son partenaire à la CIA ! Dit il avec un sourire en coin.

Steve l’homme qui venait d’apparaître dans la chambre était le partenaire de Nina. Il travaillait lui aussi à la C.I.A. Malgré cela, j’avais du mal à lui faire confiance. Peut-être à cause de Sam et de toutes ces trahisons ou peut-être pour autre chose… J’étais toujours attentif au moindre de ses mouvements tout en étant calme et détaché. Il nous expliqua qu’il devait récupérer la clé. Hors à l’heure qu’il est, celle-ci est déjà au bureau britannique de Londres...

- Si vous voulez je peux toujours demander à mon agence s’ils accepteraient de partager ces informations avec vous. Ce ne serait pas gratuit, j’en conviens mais c’est la seule option envisageable qu’il s’offre à vous.
- Que vous voulez dire par le fait que ce ne sera pas gratuit ? Me demanda Steve.
- Un échange d’information je présume. Mais tout cela, ce n’est pas moi décide. Répondis-je.
- Je vais chercher un téléphone portable pour les joindre. Je reviens.

Je laissais Nina et Steve seuls et me rendais dans le parking pour regarder dans la voiture que nous avions volé la veille. J’y trouvais un téléphone et appelais le central non sécurisé de l’agence. C’est par là que passe les appels quand nous n’appelons pas de nos téléphones sécurisés. Officiellement, là je suis en train de passer un appel chez un restaurateur thaïlandais…

Je raccrochais, j’avais réussi à obtenir un accord. Un contact viendra à notre rencontre et nous expliquera le déroulement des opérations. Le point de rendez-vous était l’aéroport de Gaza dans l’aile ouest du bâtiment, une aire réservée aux opérations militaires mais peu fréquentée. Je mis le téléphone dans ma poche et revenais dans la chambre.

- On a peut-être un accord. On doit être 15h à l’aéroport de Gaza, un contact nous expliquera la démarche en détail.

Steve me regarda sceptique comme si je voulais lui tendre un piège.

- Sérieusement ? Fait ce que tu veux mon gars mais si tu veux ces informations tu viens avec moi.

Je rassemblais mes affaires et partis de la chambre avec Nina et Steve. Il monta dans son véhicule et Nina s’assit sur le siège passager tandis que moi j'allais dans la voiture volée.

- Tu ne montes pas Matt ? Me demanda Nina.
- Je prends cette voiture. Je préfère avoir le contrôle de la situation. Ne vous en faites pas je ne filerais pas. Je ne vois aucuns intérêts à faire une chose pareille.

En ce moment, je n’étais plus Matt, j’étais redevenu « l’agent Bomer ». J’entrais dans le véhicule et démarrai le moteur avant de rouler vers l’aéroport suivi par Steve et Nina. Je pu voir à travers le rétroviseur Nina qui me fixait les yeux dans le vague, elle avait l’air préoccupée. Pour la détendre un peu, je lui fis un sourire de débile avant de lui faire un signe de la main. Elle me regarda faussement exaspérée avant de me faire à son tour un petit coucou.

Steve lui, était de marbre et concentré sur la route cependant je devinais qu’il avait dû faire une remarque sur notre comportement vu l’expression qu’il avait sur son visage.

Nous arrivâmes enfin à l’aéroport de Gaza. Nous entrâmes par la porte de service et traversâmes plusieurs couloirs blanc et terne. Il y avait cependant quelques graffitis à certains endroits mais c’était plutôt vide. Nous passâmes une porte et arrivâmes dans une sorte d’héliport. Il y avait de nombreux hélicoptères dont quelques-uns appartenant à l’armée américaine et britannique.

Il était 14h47. Le contact ne devrait pas tarder à apparaitre. Je m’assis sur la bordure se trouvant près de la porte vite rejoins par Nina qui s’assis à mes côtés. Le partenaire de Nina lui faisait les cents pas dans la pièce.

- Vous avez été plus que partenaire vous deux ? Demandais-je curieux.
- En fait… Commença Nina avant d’être interrompue par une jeune femme blonde dont la silhouette ne m’était pas inconnue.
- Hey ! S’exclama cette dernière.

Quand je vis son visage je ne pus m’empêcher de sourire de toutes mes dents.

- Sarah ! Ça fait un bail !
- C’est qui ? Me murmura Nina.
- Ma coéquipière et ma meilleure amie. Répondis-je sur le même ton.

Je me levais et l’enlaçais avant qu’elle me parle à nouveau.

- C’est quoi ta couverture pour l’instant ? Me demanda-t-elle.
- Matthew Bomer, je bosse au F.B.I avec Nina ici présente. Sarah je te présente Nina Dobrev, Nina je te présente Sarah Walker… Et lui c’est Steve son coéquipier. Et donc c’est toi mon contact ?
- En effet ! Le monde est petit n’es-ce pas ! Et toi, me dit-elle en me pointant du doigt, je veux tout savoir sur ces derniers mois ! Cinq mois sans nouvelles ! On a du temps à rattraper.
- J’ai eu pas mal de préoccupations, je m’en excuse. Fais comme moi et va New York au moins comme ça on pourra se voir plus souvent.
- J’y penserais on verra…
- Avoue que quand tu as su que j’avais besoin d’un contact tu t’es proposée immédiatement ! Je te connais Sarah tu ne fais rien au hasard. Dis-je en souriant.
- Et ces informations ? S’impatienta Nina.
- Oui d’accord… C’est ta petite copine Matt ?

Nina la fusilla du regard.

- Du calme chérie je ne suis pas là pour te le piquer. Enfin bref, l’agence accepte de procéder à l’échange à deux conditions. La première c’est que cela se passe dans un local de MI6, la seconde nous voulons toutes les informations sur la zone 57…