Mission à Gaza ( Israël ) / Matt et Nina

- Dans l'appartement de Nina -

La chaleur et se brouillard apaisant produit par l’eau brûlante de la baignoire, régnaient dans la salle de bain. Les miroirs étaient devenus flou, quelles que gouttes d’eau perlaient sur la fenêtre.
Je laissais glisser mon peignoir le long de mes épaules pour finir sur le sol afin de dissimuler le tapis de bains. J’immergea ma jambe droite dans l’eau clair, un frisson me parcourait le corps avant de rentrer entièrement dans cette eau cristalline. La mousse était si abondante, que je ne voyais même pas mon propre corps. Je m’amusais à sortir et à replonger ma jambe, j’adorais cette sensation de froid puis de chaud qui courait sur mon pied. Je restais un moment dans un silence dès plus total, je savourais cette détente, qui était rare en ce moment. Les paupières closent, je ne bougerais pas, même pour tous l’or du monde.

Un bruit de verre brisé résonnait du salon jusqu’à mes oreilles. Je bondis hors de la baignoire, j’enfilais les 1er vêtements et les seul qui se trouvaient dans la salle de bain, c’est-à-dire, une culotte, un soutiens gorge et un petit débardeur transparent.

* Fais Chiiier ! … * Pensais je, après tous, je ne comptais pas avoir de visite dans cette situation. Je me mis à genoux pour déloger un carreau de la salle de bain pour sortir mon silencieux et un Canif. Je coinça le silencieux dans mon soutien gorge et garda le couteau à la main. J’entendais de nombreux bruit de pas, ils y en avaient six différents. J’entrouvris la porte de la salle de bain pour essayer de voir ce qui se passait dans l’autre pièce. Les rideaux volaient dans la l’appartement grâce au vent qui pouvait rentrer dans la pièce à cause de la vitre brisée.
Je vis trois hommes, ils étaient armés jusqu’au dents, je pris mon silencieux de la main droite et tira une balle entre les deux yeux de l’un des intrus posté au plus prêt de moi, ses deux collègues se précipita vers lui.

- Ho ! Marc ! Tu n’as pas mangé ce matin ? Dit l’un de ses collègue croyant qu’il avait fait un malaise.
Il mit le corps sur le dos et vis la balle.

- ELLE ! …

Il ne pus finir sa phrase, que j’ouvris la porte avec un coup de pied et abattus les deux hommes, également d’une balle dans la tête. Je me atte pour traîner les corps dans la salle de bains, je referma la porte et me mis sur la défensive, je ne savais pas où était les trois autres hommes. J’entendis un léger souffle caresser ma nuque, discret mais pas tout à fais silencieux.
Je frappa d’un coup de pied en arrière et toucha l’abdomen de l’homme, je me retourna et lui mis une droite au visage. Je lui pris la tête entre mes mains et lui frappa la tête avec mon genou. A terre, la lèvre en sang et un oeil au beurre noir, il me fixa.

- C’est tous ?! C’est tous ce que tu as en réserve minette !?
Je lui mis le canon de mon arme sur le front.

- Tu me cherchais ? … Tu m’as trouvé ! Dis je en appuya sur la détente à la fin de ma phrase.

J’entendais les deux autres cambrioleurs fouiller dans ma chambre, je me rapprochais lentement de la pièce et entra, détendu, l’arme au bout du bras qui était le long de ma cuisse.

- Pour qui travaillez vous !? Laissais je.
- Tu crois vraiment qu’on va te le dire ?!
Je tira une balle dans le crâne de son collègue.
- Ne me fais pas répéter s’il te plait !
- Je travail pour le mouvement terroriste israélien !!!
- Et ? Insistais je.
- Et … On avait pour mission de te tuer pour que tu ne puise pas empêcher l’attentat contre votre gouvernement …
- OU ?! Quand ?!
- Tu rêve !
Je lui tira une balle dans la cuisse, ses cris de douleurs aurait pus réveiller tous l’immeuble.
- A GAZA !!! Dans un Entrepôt isolé !
- Tu vois quand tu veux ! Lui dis je avant de lui offrir une balle en pleine poitrine.
Je pris des vêtements dans ma penderie et m’habilla en express. Je sortis de la pièce et récupéra mon portable qui était sur la table basse.
- Ici Dobrev 379 ! J’aurais besoin d’une équipe de nettoyage à mon domicile !
- Pas de soucis Nina ! Je t’envois quel qu’un !
- La porte seras ouverte !

Je salua l’agent derrière le combiné et raccrocha, je pris mon arme, plaça mon couteau sur ma cheville et claqua la porte de l’appartement.

- Deux Heures plus tard, à l’agence de la CIA -

- Comment !?
- Je ne sais pas Nina … Je ne sais pas quoi te dire …
- Il y a forcement une personne de notre unité qui a divulgué des informations confidentielle sur cette affaires et sur ma personne !
- Tu as surement raison …
- J’irais à Gaza !
- … Je te prépare un avion et tous ce qu’il te faudra …
- Vite ! Car je pars Aujourd’hui !

Je sortis des bureaux et pénétra dans la salle d’arme et pris tous ce que j’avais besoin. Je me choisissais une tenue de camouflage avec un débardeur et une short beige, je me fis une queue de cheval et cacha des armes un peu partout sur moi avant d’enfiler mes rangers.
Le surveillant de la salle arriva et e fixa.

- Ou vas-tu ?
- A Gaza ! Dis je en enfilant mon sac à dos et en sortant de la pièce rapidement.
- Pourquoi ? Insistait il.
- JE VAIS TOUS FAIRE PETER ! Criais je.
Il courut pour me rattraper et me pris par l’épaule.
- Toute seul ?!
- Evidemment !
- Tu es folle ! Tu vas te faire tuer !
- Tu sais à qui tu parle là ?! … Et puis c’est mon métier !
Je partis sans lui laisser dire un mot.

- A L’Aéroport de la CIA -

Un avion m’attendais, un agent embarquait mon paquetage, j’installais mon parachute sous la surveillance du pilote. On ne pouvait pas prendre le risque d’atterrir. Je montais à bord de l’appareil et claqua la porte après mon passage.
Pendant le vol, je pris mon sac à dos et l’attacha sur ma poitrine afin qu’il ne gêne pas le parachute. Les secousses étaient violente à l’approche de la ville de Gaza, j’attendais que le signal rouge qui se situait dans la cabine, laisse place au vert. La porte de l’appareil pour les parachutiste s’ouvris. Le vent s’engouffra dans la cabine de l’appareil, je mis mes lunettes de protection et me jeta dans le vide.
Je plongea à une vitesse impressionnante, je choisissais un endroit isolé avec de l’espace pour l’atterrissage. J’étais arriver sur la terre ferme sans encombre, je retira mon parachute et remis mon sac sur le dos. Je pus voir une Jeep stationner au loin, je courus discrètement jusqu’à celle-ci et la démarra à l’aide des fils qui était sous le volant. Je pouvais entendre le doux bruit du moteur, je lança mon sac sur le siège passager.

Je roulais depuis un petit moment déjà dans Gaza, sur la route, je mis une paire de lunette de soleil et ainsi qu’un foulard au tour du visage. La chaleur était extrême, j’étais très heureuse d’être avec mon mini short à ce moment même. Je me rapprochais enfin de l’entrepôt recherché, isolé, à l’abris des regard de tous, je me demandais bien ce que ce bâtiment pouvait cacher, surtout en plein milieu d’une petite foret.
Je laissa la Jeep et pris mon petit sac à dos pour finir le chemin à pied, l’arme sous le T-shirt prête à dégainer.
Je me dissimula à travers les arbres et les broussailles, à ma grande surprise, je pus trouver 2 Cadavres plombés de part en part. Je mis un genoux à terre pour poser délicatement 2 doigts sur la nuque des deux hommes. Pas de pouls, mais le corps était encore chaud, de plus les soldats ont été dépouillés de toutes les armes qu’ils possédaient. Je pus constater que je n’étais pas seul sur le coup, cette révélation me mis une rage extrême. Je me redressa lentement avant d’entendre un bruit dans les broussailles. Je sortis mon arme discrètement qui était dissimulée sur mon ventre et resta immobile avant de me retourner avec rapidité le bras tendus, l’arme au 1er plan vers l’inconnu. Le Canon de nos armes s’entre choqua, mon adversaire était dans la même position que moi, nos armes cote à cote presque en parallèle. Je ne pouvais pas voir son visage.

- Tenter d’abattre une jeune femme innocente et inoffensive par derrière c’est quand même petit ! Dis je avec la plus grande ironie.

Mon bras était statique, sans le moindre mouvement, ni le moindre tremblement de ma part. Je fixais le jeune homme à l’affut de ses futurs mouvements.

Entrepôt-Gaza

J’arrivais enfin à destination après plus de 3 heures de route. La chaleur était plus qu’étouffante malgré la saison. L’entrepôt était encerclé de gardes armés et des caméras ornaient les murs des faces ouest et nord. J’enfilais mon gilet par balles et attachais mes munitions à la ceinture. Je sortais ensuite mon Glock 32 et le gardais à la main.
J’évaluais ensuite la situation : une bonne dizaine de gardes, des caméras et un objet à récupérer. Donc tout faire exploser ne serait pas la bonne solution. Enfin pour l’instant. Mais je peux toujours distraire les gardes avec des grenades fumigènes. J’en décapsulais une et la lançais à une vingtaine de mètres dans un buisson. Le bruit et la fumée attira l’attention de quelques gardes que je descendis sur le champ, caché dernière un autre buisson. Je préparais une seconde je lançais également à quelques mètres des gardes. Ensuite, je courrais dans leur direction et leur tirais tous une balle dans la tête après avoir désactivé les caméras à l’aide de mon système de piratage.
Je défonçais la porte arrière et m’infiltrais à l’intérieur du bâtiment…
Une heure et trente-sept minutes plus tard, je sortis de celui-ci. J’avais éliminé tous les hommes se trouvant à l’intérieur et j’avais récupéré les précieuses données. Avec celles-ci j’allais tout savoir de nos alliés et de nos ennemis.
Je vis au loin une femme sortir d’un véhicule foncé. Elle était armée et semblait énervée. Peut-être qu’elle travaillait pour les terroristes. En tout cas, elle a vu les cadavres et donc je dois l’éliminer.
Je me faufilais discrètement de buissons en buissons et arrivais à quelques de mètres de l’intruse. Elle se retourna vivement et nos armes s’entrechoquèrent. Notre proximité ne nous permettait pas d’apercevoir le visage l’un de l’autre. Elle étant plus petite que moi, elle ne pouvait qu’apercevoir mon torse et moi le haut de ses cheveux.

-Tenter d’abattre une jeune femme innocente et inoffensive par derrière c’est quand même petit ! Me dit-elle ironique.
- Qui êtes-vous ? Et que faites-vous ici ?
- Oh moi je suis juste une touriste. Vous ne saurez pas par hasard où se trouverait un excellent restaurant régional ? Je meurs de faim !
- Très drôle. Identifiez-vous ou je vous descends.
Elle fît tinter son arme contre la mienne pour me faire comprendre que ce ne serai pas si simple.
- Nous sommes tous les deux armés et nous cherchons apparemment la même chose. Alors on fait quoi ?
J’entendis une détonation et vis un gars armé se diriger vers nous en nous tirant dessus.
- Un câlin ! Lui dis-je en l’entrainant avec moi sur le sol ce qui nous permis d’éviter une balle.
Je me trouvais au-dessus d’elle et l’emprisonnait de mon poids sur le sol. Je ne l’avais toujours pas regardée car j’observais l’homme qui s’approchait dangereusement de nous.
- Je te propose ceci : on abat le garde ensemble puis seulement après on… Lui chuchotais-je avant de m’arrêter brusquement, surpris.
- Matt ?
- Nina ? Lui répondis-je encore sous le choc.
Elle en profita pour me renverser et tira juste après sur l’ennemi en plein cœur.
Remis de ma surprise, je me levais, mon arme en main et la pointant toujours.
- Je crois que l’on va devoir discuter toi et moi…

- Qui êtes vous ? Et que faite vous ici ?

Je le fixa en affichant sur mon visage un petit sourire ironique qui était dissimulé sous mon voile, mais on pouvait distinguer une pointe de malice dans mon regard.

- Oh ! Mais je suis une touriste.
Vous ne savez pas où se trouverait un Resto ?

- Très drôle ! Identifiez vous ou je vous descend !

Ces mots doux commençaient à dissoudre ma petite pointe de malice et mon amusement pour cette situation. Vexée, je fis teinter mon arme contre la sienne. Un doux bruit métallique se mit à résonner à travers la forêt. Je voulais lui montrer que cela ne serait pas si simple.

- Nous sommes tous les deux armés et nous cherchons apparament la même chose. Alors, on fais quoi ? Dit il d'une voix calme et posée.

Plus il s' adressait a moi et plus sa voix me rapellait vaguement quelle que chose.
Malheureusement, je ne pouvais pas voir correctement son visage. Sa paire de lunette noir cachet son regard et sa casquette recouvrait ses cheveux. J'étais dans ma réflexions, mais au même moment une détonation me sortis de mes rêveries. Je n'ai pas eu le temps de reagir que mon inconnue m'aggripa le bras avec une poigne de fer.

- Un câlin ? Dit il avant de me plaquer au sol.

Mon dos face contre terre, les bras au dessus de la tête tel une danseuse de flamenco et mes mains immobilisées fortement par les siennes qui se dont agripper à mes poignets. L'une de mes mains , complètement inutile tenait fermement min 9 mm. Sans le cacher, ceci commençait à m'agacer ... Il laissa reposer tous son poids sur moi, comme si il ne voulait pas que je m'envole. Il fixa notre attaquant un long moment, je commençais de plus en plus à monter en pression. Il me libéra les bras mais tout en restant assis sur moi.

- Ca va tu prend ton pied ? Lui dis je en me faisant violance pour ne pas lui loger une balle dans le crâne. Il retira délicatement et sans gestes brusque sa paire de lunettes et sa casquette.

- Je te propose ceci : on abat le garde ensemble puis seulement après. ... Commença t-il avant de tourner son visage vers moi.

- MATT' ! Le coupais je en retirant mon voile. Il me fixa un moment.

- Nina ! Dit il sous le choc.

Je le renversa et le mis à terre, à mon tour de jouer la dominatrice, je mis un pied sur son torse après de mettre relevée. Mon arme toujours à la main, la pointa avec calme et rapidité sur le garde et lui logea une balle en plein coeur. J'etais sûr qu'il mourait rapidement. Je baissa mon arme ainsi que le regard afin de fixer Matthew qui était encore sous le choc. Je retirais délicatement mon pied pour qui puisse se relever. Je lui tendis le bras gauche pour l'aider. Au moment où je le tirais, je lui infligea un coup de coude de mon bras droit sur le nez. Je le lâcha de ma main gauche et le laissa retomber au sol. Je rangea mon arme sous mon T-Shirt entre la taille de mon short et mon dos avant de me mettre accroupis face a lui.

- Je crois que l'on va discuter Toi et Moi ! Dit il avec une main sur le visage.
- Petit Con ! Qu'est ce que tu fou ici ?!
- Je te retourne la question ?
- Je n'ai pas à te dire le pourquoi du comment ?!
- Moi non plus !!! Cria t-il.

Je me rapprocha de lui, j'étais si proche qui pouvait sentir min souffle courir dans sa nuque, sentir la chaleurs de ma peau au frollement de la sienne.

- Tu ne le laisse pas le choix ... Dis je en sortant mon arme lentement sans qu'il s' en rende compte et lui pointa sur l'abdomen.

- QU'EST CE QUE TU SAIS ?! Dis je en lui infligeant une pression sur le ventre avec le canon de mon arme pour l'insiter a répondre ... Fais pas le con Matt' j'ai la gachette facile...

-Tu ne le laisse pas le choix ... Me dit-elle en sortant son arme lentement sans que je m'en rende compte et elle me la pointa sur l'abdomen.

- QU'EST CE QUE TU SAIS ?! Fais pas le con Matt j'ai la gâchette facile...
- Même pas un peu de reconnaissance !? Je t’ai sauvé la vie je te rappelle !
- Même pas en rêve.
- Ah les nanas toutes les mêmes. Et notre amitié dans tout ça ? Tu me descendrais comme un vulgaire criminel. Nina tu me déçois beaucoup. Je croyais que notre amitié comptait plus que ça pour toi.
- La ferme et dis-moi ce que tu sais.
- Si je t’offre un poney tu baisses ton arme ?
-…
- Tu sais que tu es très sexy quand tu es en colère…
- Je ne déconne pas Matt, ton amitié est tout pour moi ... mais je dois me protéger, donc tu es dans l'obligation de me dire ce que tu as appris ...
- Tant que tu n’auras pas baissé ton arme je ne te dirais rien. Tu veux me tuer ? Vas-y. Tu sais très bien que je n’ai pas peur de mourir. Alors flingue-moi si ça te chante ! Mais dans ce cas tu ne sauras rien de plus que maintenant et tu ne mettras jamais la main sur ce que tu cherches. De toute manière cette chose est déjà en lieu sûr et tu ne peux plus rien pour ça.
- Matt !
- Soit tu me tue maintenant soit tu lâche ton p*tin de flingue et on discute tranquillement tous les deux. T’es quoi une terroriste ? Un traitre ? Parce que là je commence sérieusement à avoir des doutes.

Elle commençait vraiment à me taper sur le système. Je n’arrivais pas à croire que c’était la Nina que je connaissais qui était en face de moi et qui était en train de me menacer...

- Alors tu attends quoi? Quand je pense que tu étais dans les bénéficiares de mon testament...

- Soit tu me tue maintenant soit tu lâche ton p*tin de flingue et on discute tranquillement tous les deux. T’es quoi une terroriste ? Un traître ? Parce que là je commence sérieusement à avoir des doutes. Dit il avec sérieux.

Je le regarda avec l’un de mes regards les plus noir et sombre et pris un air blessée tout en baissant mon arme lentement.

- Une terroriste ?! Une traître ?! C’est comme ça que tu me vois … Je suis déçus ! Et moi ! Qu’Est-ce que je peux penser de toi !
- Mai…
- Tais toi ! Dis je en me retournant et en faisant quels que pas avant de m’immobiliser. Je cherchais désespérément dans ma tête quoi dire, quoi faire … je ne savais pas … pour la premièrement fois de ma vie, je ne savais pas quoi faire pour me sortir de cette situation pour me protéger … pour le protéger lui aussi. Même si il n’avait rien appris, il en savait malgré tous trop désormais.
Je me mis à rire discrètement, ai-je enfin trouvé mon point faible ? Celui qui me perdra. Je me retourna face à lui et le regarda, désespéré.

- Alors ? Si je suis une traître, viens ?! Lui dis je en lançant mon arme plus loin, hors de ma portée. Je lui tendais les poignets comme si je voulais le supplier de m’emmener à l’ombre, derrière ses barreaux sinistre.

- J’en ai marre de ce soleil de toute façon, fait ton job ! Lui dis je avec de l’amertume dans la voix.

Il s’approcha de moi lentement, le regard pesant sur moi ce qui me gênais horriblement avant de prendre mes poings des deux mains, en les serrant légèrement comme si sa le tuait de faire ce qu’il allait se prêter à exécuter.
Je plongea mon regard dans le siens avant de baisser la tête comme si je réalisais que ma fin était proche.

- Je suis désolé … Dit il.
- Moi aussi pour ce que tu vas subir a cause de moi … Répondis je avec une voix des plus faibles.
- Comment ?!

Je ramenais mes mains vers moi d’un coup sec pour le faire lâcher prise avant de mettre mes mains sur ses épaules et lui infligea un coup de genoux dans les côtes avant de faire une roue avec l’aide de ses épaules pour me retrouver derrière lui.
Je me mis en garde, les poings en avant à l’affut de ses moindres mouvements.

- Je n'ai jamais dit que j’allais me laisser faire ! Allez !!! Je sais de quoi tu es câble ! Viens m’en mettre une ! Défoule toi ! Viens on va danser tous les deux ! Dis je avec Rage, je savais qu’il aurait pus riposter le faite que je me retrouve dans son dos, je savais de quoi il était capable. Allez Matt’ !!! C’est parce que je suis une fille ou parce que c’est moi ?! Dit toi que je suis une terroriste !!! Il s’était relevé, mais il était rester complètement immobile.
Il commença à se retourner, je serra les poings avant de les faire retomber à la vu de son visage. C’étais la première faut que je ne contrôlais pas la situation, que je n’étais pas sur de moi. J’avais peur pour la suite.

-Je n'ai jamais dit que j’allais me laisser faire ! Allez !!! Je sais de quoi tu es capable ! Viens m’en mettre une ! Défoule-toi ! Viens on va danser tous les deux ! Allez Matt !!! C’est parce que je suis une fille ou parce que c’est moi ?! Dis-toi que je suis une terroriste !!!

Je saisissais ses poignets et les fis doucement redescendre. Je m’écartais lentement en scrutant son visage.

- Cela ne sert à rien de se battre. Si tu as besoin de te défouler, achète-toi un punching-ball. Et oui c’est parce-que c’est toi. Traite de moi de malade ou de faible mais je m’en fiche. Même si je le voulais je ne pourrais pas te faire de mal. Je préfèrerais encore que tu fasses une autopsie de mon vivant plutôt que de lever la main sur toi. Alors oui j’ai peut-être été stupide en te traitant de terroriste mais mets-toi une seconde à ma place bon sang. Tu braques une arme sur moi comme si j’étais le pire criminel de l’état alors que je voulais juste discuter.
-…
- Je sais que tu n’es pas une terroriste. La Nina que je connais ne trahirait pas son pays. J’en suis certain.

Je passais une main sur mon front et rejetais mes cheveux en arrière. Je déteste les disputes et ce que je déteste par-dessus tout c’est de ne pas contrôler la situation. Ah si seulement ce n’avait pas été elle, cela aurait été tellement plus simple. Une balle entre les deux yeux et ça aurait été réglé. Mais voilà, il fallait que l’univers m’envoie Nina comme pour me narguer et me prouver que je suis faible. Mais les émotions ne nous rendent pas plus faibles me contredis-je mentalement. Elles font de nous ce que nous sommes et également de meilleurs agents.

- Nina je…

Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase. Des hommes armés tout droit sorti de nulle part nous assaillirent de balles. Je sortis mon 38 de ma poche et lançais mon 9 millimètre que j’avais gardé dans ma botte à Nina.

- Et c’est parti ! Lançais-je.

Nous abattîmes tous les gardes sans aucunes difficultés comme si nous faisions ça tous les jours. Ce qui était un peu près notre cas.

- Je crois qu’on devrait partir d’ici. Des autres ne devraient pas tarder à répliquer. En venant, j’ai vu une petite plage où on pourrait discuter au calme. Tu n’as qu’à me suivre avec ta voiture si tu veux.
-…
- Aie confiance en moi je t’en prie. Si j’avais voulu te tuer ce serai déjà fait depuis longtemps ou alors ce serai toi qui m’aurait liquidé. Enfin bref, il faut vraiment qu’on parte d’ici.

- Cela ne sert à rien de se battre. Si tu as besoin de te défouler, achète-toi un punching-ball. Et oui c’est parce-que c’est toi. Traite de moi de malade ou de faible mais je m’en fiche. Même si je le voulais je ne pourrais pas te faire de mal. Je préfèrerais encore que tu fasses une autopsie de mon vivant plutôt que de lever la main sur toi. Alors oui j’ai peut-être été stupide en te traitant de terroriste mais mets-toi une seconde à ma place bon sang. Tu braques une arme sur moi comme si j’étais le pire criminel de l’état alors que je voulais juste discuter. Dit il.

Je baissa le regard et resta silencieuse après ses propos et il répondit.

- Je sais que tu n’es pas une terroriste. La Nina que je connais ne trahirait pas son pays. J’en suis certain.

Le releva la tête et le regarda à la limite des larmes, je ne savais pas quoi dire quoi faire.

- Nina Je …

Il n’eus pas les de terminer sa phrase que des hommes nous prit d’assaut les mitraillette à la main. Matt’ me lança une arme et le rattrapa avant de canarder tous de la main droite avant de faire un petit clin d’œil à Matt’

- Et c’est parti ! Dit il sur un ton ironique.

Mon regard se posait sur tous, la moindre cachette où un garde se serais refugié, je pointa mon arme avec calme et précision et tira en rafale. Je n’aimais pas les automatiques pour rien. Le ras de marée de soldats Israéliens c’était apaisé, nous devions faire vite, j’étais persuadée qu’il y aurait les renforts dans peu de temps.

- Je crois qu’on devrait partir d’ici. Des autres ne devraient pas tarder à répliquer. En venant, j’ai vu une petite plage où on pourrait discuter au calme. Tu n’as qu’à me suivre avec ta voiture si tu veux. 

- … Je ne savais pas quoi dire, je ne devais pas m’aveugler, se serais une erreur de débutante si je me fessais piéger.

- Ai confiance en moi je t’en prie. Si j’avais voulu te tuer ce serai déjà fait depuis longtemps ou alors ce serai toi qui m’aurait liquidé. Enfin bref, il faut vraiment qu’on parte d’ici. Dit il en me fessant un geste de la main.

- Attend ! Il faudrait mieux se séparer tu crois pas ! Deux voitures en cavale dans Gaza sa fait des ravage on se retrouve à la … Dis je avant d’installer le silence.

Une détonation retentit dans les bois, Math’ repris son arme et moi la mienne à l’affut du moindre mouvement. Je me mis dos à dos à Mathew avant de dire.

- T’inquiète je couvre tes arrières !

Soudain, j’entendis une branche se briser sur la droite, je tourna rapidement la tête et vis l’homme se dresser devant nous. J’avança vers lui l’arme au 1er plan et tira a chaque pas sur le soldat, jusqu’à 4 balles. Cette situation commençait légèrement à m’énerver et malheureusement c’est cette homme qui à subis ma rage. Je laissa retomber mon arme le long de ma cuisse et me retourna.

- Je suis un peu à cran je crois ! Dis je en rigolant avant de rejoindre Matt’ toujours l’arme à la main.

- Bon tu disais. Dit il le sourire au lèvre.

- Je sais même plus ce que je disais !

On rigolait tous les deux, je plongea mon regard dans celui de Matt’, je ne pouvais plus me détacher de ses yeux. Je mis ma main droite sur son torse et la laissa lentement remonter jusqu’à sa nuque. Il mit son bras gauche autour de ma taille et nos lèvres se rapprochait dangereusement.

Un autre coup de feu retentit, nous sortîmes de notre étreinte. J’avais froid, ceci glaçait tous mes membres. Math’ découvrit que cela venait de l’homme que j’avais tenter d’abattre et lui logea une balle en pleine tête.

- Le malheureux, il arrivait même pas à viser !

Je resta dos à lui, immobile avant de me retourner lentement et titubant face à lui, un filet de sang le long de ma bouche coulait lentement, le regard vide.

- Il vise … pas si mal .. Que ça ce con … Dis je avant de m’effondrer à terre.

La balle m’était rentrer dans le dos pour finir dans mon abdomen, dommage pour moi que celle-ci ne sois pas ressortis.
Inerte sur le sol, les yeux grand ouvert, j’avais du mal à respirer et je pouvais voir que Matt’ sur une image qui devenait de plus en plus flou.

- L’erreur …de Débutante … Dis je dans un souffle presque inaudible.

-Je sais même plus ce que je disais !

On rigolait tous les deux, Nina plongea son regard dans le mien, m’envoutant. Elle posa sa main sur mon torse et la laissa lentement remonter jusqu’à ma nuque. J’entourais sa taille de ma main libre et nos visages se rapprochèrent comme des aimants attirés par une force irrésistible.

Un autre coup de feu retentit, nous sortîmes de notre étreinte. Je vis que Nina était touchée. La panique montait en moi. Mais je ne devais pas la laissée me submerger. Je me retournais et logeais une balle dans la tête de ce salopard. J’étais prêt à vider mon chargeur sur sa tête mais la voix de Nina me rappela à l’ordre. Je devais faire quelque chose.

- Il ne vise … pas si mal... Que ça ce con …
- L’erreur …de Débutante …

J’accourais vers elle et examinait les dégâts. La balle n’était pas ressortie. Ce n’était pas très bon signe. Je soufflais un grand coup pour me remettre les idées en place. Il fallait que je compresse la plaie. Vite quelque chose pour compresser la plaie. Mais quoi ? Bordel une idée vite. J’enlevais mon t-shirt et le déchirait en deux. Je nouais la première moitié sur la plaie et mis la deuxième dans la poche de mon jean.
Devais-je l’emmener à l’hôpital ? Le plus proche d’ici est à deux heures de route. Je ne peux pas prendre un tel risque donc je vais devoir l’opérer moi-même. Et je ne peux pas rester dans le coin et prendre le risque que ces boulets rappliquent.
Je posais ma main sur son front le caressant doucement.

- Ca va aller Nina. Tiens le coup. Tu va t'en tirer j’en suis sûr.

Je la pris dans mes bras et la déposait sur la banquette arrière de ma jeep. J’allais ensuite dans celle de Nina pour voir s’il n’y aurait pas du matériel médical. J’y trouvais quelques médocs et ses papiers d’identité. Si je laissais sa voiture là, valais mieux que je les prenne tant pis si elle voudrait par après me tirer une balle entre les deux yeux.

Je revins vers ma voiture et l’a mis en marche et roulais vers la plage que j’avais repérer quelques heures au pare avant. Elle était à peine à quelques minutes d’ici.
Lorsque je fus arrivé, je déposais Nina sur une couverture que j’avais mise sur le sable. Je relevais légèrement sa blouse.

- Désolé Nina, je n’ai pas le choix et je ne vais pas te mentir ça va faire mal.

Je lui fis avaler quelques antidouleurs. Pas sûr que cela suffise mais c’était tout ce que j’avais.

- Voilà, tiens-moi le bras gauche si cela fait trop mal, je vais enlever la balle.

Je désinfectais la blessure puis sortis une petite pince de ma trousse de secours et l’introduisit lentement dans la plaie et la refermais sur la balle. Je tirais ensuite délicatement pour ne pas faire plus de dégâts qu’il y en avait déjà et retirais celle-ci. Je désinfectais à nouveau et entrepris de recoudre la plaie. Le hic c’est que je n’avais pas de quoi le faire. Réfléchis Matt. Bon sang il doit bien avoir du fil quelque part. Je ne me ballade pas avec du fil de couture donc ça ne fera pas l’affaire. Oh mais bien sur mon t-shirt ! J’allais chercher deux aiguilles et défis le fil de la manche droite de celui-ci. La plaie n’était pas très grande donc ça allait suffire. Je désinfectais la deuxième aiguille et la recousais. Certes je n’ai jamais fait de couture mais j’ai déjà du recoudre un de mes coéquipier lors d’une mission sous couverture à Bagdad donc je peux y arriver.

Dès que ce fut fait, je nettoyais à nouveau les contours de celle-ci. Je ne voulais pas que Nina attrape un sale virus par ma faute.
Je rabaissais son haut et la regardais pour la première fois depuis le début de l’opération dans les yeux. Son regard était baigné de larmes mais je voyais qu’elle faisait son possible pour les retenir. Je posais ma main sur sa joue avant de lui déposer un léger baiser sur le front...

- Ca va aller Nina. Tiens le coup. Tu va t'en tirer j’en suis sûr. Dit il.

Je n’arrivais pas à comprendre clairement ce qu’il disait, mais rien d’entendre ça voix m’apaisait déjà. J’avais horriblement froid, je sentais la chaleur de ses bras quand il me souleva pour me déposer sur sa banquette arrière, avant de me laisser seul qu’elle que instant. Je toussota pour essayer de respirer, j’avais l’impression que j’avais une impression de me noyer dans mes propres poumons. J’entendis la portière claquer, tous ceux qui était autour de moi était sombre et flou, je n’avais plus de force. Il démarra la voiture et roula qu’elle que minutes mais se fut interminable pour moi. La douleur se propageait dans tous mon corps. Il se gara rapidement avant de me reprendre de nouveau dans ses bras, cette fois-ci je m’accrocha a lui comme si je ne voulais plus le lâcher, je frissonnais tellement malgré cette chaleur accablante. Il me déposa doucement sur une couverture, mais malgré sa délicatesse, au contact du sol j’avais l’impression d’avoir reçus des dizaine de coup de poignard. Je respirais difficilement.

- Désolé Nina, je n’ai pas le choix et je ne vais pas te mentir ça va faire mal.

Je seras la mâchoire, j’avais enduré plus que sa dans ma vie mais pas ce point, mais je pensais que je ne pouvais pas avoir plus mal que maintenant.

- Voilà, tiens-moi le bras gauche si cela fait trop mal, je vais enlever la balle.

Je n’allais pas lui tenir maintenant hors qu’il n’avait pas commencé, et puis avec qu’elle que petit anti douleurs, ce n’était pas ça qui allait m’empêcher de souffrir le martyre. Je serra les poings et ferma les yeux un instant.
Pendant la durée des soins, de violente douleurs me pris d’assaut, une vague de larme commençait à monter, mais je devais rien paraître. J’avais de plus en plus de mal à respirer mais me mis en confiance en me disant que j’étais entre de bonne main. Au pire, si je dois mourir je ne mourrais pas seul dans cette foret.

Il me regarda profondément dans les yeux, mais j’avais le regard un peu vague mais tourna légèrement la tête pour lui faire un léger un sourire. Je respira toujours difficilement telle une asthmatique. J’entendais le bruit des vagues qui me berçais, j’avais du mal à soutenir son regard, mes paupières était lourdes presque pesantes … Je me mis à regarder le ciel et sentis son baiser de sa part se poser délicatement sur mon front, hésitant comme si il allait encore plus m’endommager. Sa main était sur ma joue, je sentis cette chaleur réchauffer celle-ci. Une larmes roula lentement sur ma joue à mon insu et fini sa course sur sa main. Je ferma les yeux un instant, j’avais l’impression de ressentir de la honte, pour moi ce n’étais pas possible ça ! Je rouvris les yeux et laissa reposer ma tête sa main et le regarda. Je n’arrivais plus à penser.
Je le fixa le regard vide, de plus en plus de larmes montaient.

- Ma.. th’ … Commençais je à dire avant de tousser et des regretter ses syllabes. Je seras la mâchoire avec un cris étouffé. J’essayais d’inspirer et expirer lentement tout en regardant de nouveau le ciel. A ce moment là, les larmes coulaient, seul et je ne pouvais rien faire pour ça.

- Je suis vraiment … stupide ! Dis je en commençant à m’énerver en essayant de me relever en passant au dessus de la douleur. Mais sa poigne de fer me cloua sur la couverture et je fini en cris de douleurs …

J’essayais de me calmer en rythmant ma respiration, je me mis à regarder Matt’.

- Désolé Nina mais tu dois te reposer un peu. Dès demain à l’aube, on ira à l’hôpital pour voir si tout va bien. Mais je suis sûr que ça se passera bien. Tu es une battante Nina. Ce n’est pas une petite balle qui va t’abattre, crois-moi ! Enfin fait quand même gaffe. Dis-je en riant. Je vais te chercher quelque chose à manger, je reviens.

Je le suivis du regard jusqu’à la Jeep avant de me rallonger, les yeux porter vers le ciel.

- Voilà, prends ce que tu veux, tu peux même tout manger si tu veux. Dit il en posant tous ce qu’il lui encombrait les bras sur le sable prêt de moi avant de s’assoir.

Je le remercia du regard, mes paupières se fessait tellement lourdes, que je ne pouvais pas lutter contre le faite de m’accorder une légère sieste. Mais la douleur était toujours là, mais j’essayais temps bien que mal de passer au dessus. Je pus entendre Matt’ se lever, mais je ne bougea pas, j’étais trop fatiguée pour faire attention à ce qui m’entourait. Soudain, j’eu un léger pincement au cœur, le passé qui émergea, je dormais tellement profondément que je pus voir une image, telle un rêve qui n’était pas encore claire. J’avais l’impression de me retrouver dans un monde parallèle, j’ai même pensé que ma mort était venue. Je me vis au plein cœur de la ville de Los Angeles, là ou j’avais grandis. J’avais l’impression d’y être, je n’arrivais pas à me réveiller à moins que le ne le désirais pas. J’avais 22 ans, on était en milieu d’âpres midi, beaucoup de gens sortaient du travail. Je vis un homme vêtu d’une tenue de combat courir vers moi, l’image se transforma au même moment et je pus voir l’aéroport de l’armée. Il jeta ses paquetages avant de s’immobilisé devant moi. Il avait un regard tendre avec des yeux magnifique, il était assez grand avec la coupe en hérisson d’un brun profond. Il prit mon visage entre ses mains et m’embrassa.

- Si tu savais à quel point tu m’as manqué ! Me dit il toujours ses mains chaudes sur mes joues, je mis ma main droite sur l’une d’elle et le regarda plus attentivement. Je pus reconnaitre Nicolas mon Ex Compagnon abattus froidement pendant qu’il tentait de me protéger pendant une mission. Je me mis à pleurer à chaude larme et baissa la tête.

- Héee … Je suis encore là ! Dit il en essayant de me rassurer. Je vais bien !

Je me mis encore plus à pleurer avant de lui sauter au cou et il passait sa main dans mes cheveux. J’arrivais à le sentir, le chaleurs de ses bras me manquait tellement. Je rouvris les yeux, la tête sur son épaule, l’image redevenait flou. Je me retrouvais maintenant seul sur un champ de bataille, un fusil d’assaut à la main, j’avais 23 ans, je venais d’être mutée au poste de chef d’équipe de la CIA. J’entendais des coup de feu, je courus pour me cacher derrière une vieille bâtisse. J’essayais de me souvenir où je me trouvait avant d’être interpellé.

- Nina !!!

C’étais Nicolas qui courait vers moi avant de me prendre la main pour que je le suive pour monter dans un voiture. Nous roulons peu de temps avant de voir un hélicoptère, je descendais de la voiture après Nicolas et me stoppa. Je savais exactement ou j’étais à présent, la mission que j‘effectuais en Tunisie avec Nico, mon regard changea du tout au tout et le regarda tristement. Il s’avança vers moi et m’embrassa.

- T’as été génial ! Dit il en m’embrassant de nouveaux.

Il me repris la main pour courir jusqu’à l’hélico,un homme cria derrière nous, je n’avais aucun contrôle de mes mouvements je pouvais que subir le passer. Nicolas se retourna et vis un homme armée qui me visait. Il se jeta devant moi et vida son chargeur sur le soldat tunisien mais malheureusement celui lui tira une balle en plein cœur et Nicolas s’effondra. Je me mis à genoux, et appuya fortement sur la plaid.

- Je … t’aime tu le sais ça …
- Reste avec moi ! Je ... s'il te plait ! Me laisse pas ! Pas encore une fois !!! Criais je en pleurant.

Il mis sa main sur la mienne avant de me dire.

- Je t’aime et t’aimerais toujours … Sa main glissa de la mienne, et lacha ses mots dans son dernier souffle.

- Je t’aime ! Avant de l’embrasser et de reposer ma tête sur son torse en pleurant. Je m’en voulais de ne pas lui avoir assez dit, d’avoir été trop froide de ne lui pas avoir montré.

- Nooon ! Criais je avant de me réveiller en sursaut.

Je me redressa pour m’assoir et me mis à pleurer en regardant le Ciel.

- Je suis désolée … Murmurais je, comme si j’espérais que mes mots pourrait parvenir jusqu’à lui. Je suis vraiment désolée ! Avant de baisser la tête et de me reprendre.
Je mis ma main sur mon ventre, j’avais toujours cette terrible douleur. Je vis de l’eau à coté de moi et pris la bouteille pour en boire qu’elle que gorgées mais je n’avais pas le cœur à manger. Je pus voir également le pantalon de Matt’, je cracha l’eau que je venais de reprendre à sa vue. Je regarda autour de moi, choquée mais ne le vis pas. J’étais réjouis de ne pas voir son calçons traîner sur la plage. Mais mon regard se posa sur l’océan et je pus le voir regardant l’horizon. Je tentais de me lever avec la serviette sur les épaules. Les jambes tremblante et instable, j’essayais avec beaucoup de difficultés de trouver l’équilibre. Je m’avançais vers l’eau tranquillement en me demandant ce qu’il fessait et je pus voir le coucher de soleil à l’horizon, il était magnifique. Je posa la couverture à mis chemin et continua d’avancer jusqu’à que les vagues puissent atteindre le bout de mes pieds, je pouvais sentir le sable se retirer sous eux. Je fixa le dos de Matt’, je me demandais bien à ce qu’il pouvait penser. Une violente crampe abdominal me pris d’assaut, je me posa délicatement dans le sable, les fesses dans celui-ci et les pieds dans l’eau à l’a monté de chacune des vagues. Je regarda mes mains, j’avais encore l’impression d’être dans mon rêve et de voir le sang de Nicolas sur chacune d’elle, je mis mes bras sur mon ventre et mis ma tête sur mes genoux avant d’éclater a nouveaux en sanglot.

J’étais plongé dans mes songes. Je me repensais à tout ce que j’avais vécu ces dernières années et en particulier de celles où j’étais Grégory Miller. Ces années m’avaient changé à jamais. Pour conserver ma couverture j’étais devenu quelqu’un d’autre. Je n’avais plus rien ressenti comme si j’avais enfermé mes émotions dans un coffre-fort. Je n’avais pas hésité à tuer des centaines de personnes. Certes, elles étaient toutes des criminels, des terroristes ou que sais-je encore, de plus, ils l’avaient tous mérités mais tout de même, je me demande parfois ce qu’aurait été ma vie si je n’étais pas devenu espion. Mais d’un côté toute cette adrénaline j’en suis devenu dépendant. J’ai cela dans le sang.

Le 17 mars 2005, à Naples. Je rendais visite à mon soi-disant meilleur ami Ramone Desperado, homme de main redouté et accessoirement capitaine de la police de l’état. Il avait le teint mat et basané ainsi qu’un crane légèrement dégarni. Il portait toujours des fringues hors de prix. Un jour, il m’a offert une chemise qui coutait 2000 $. J’ai tenté de refuser son cadeau mais refuser un cadeau d’un tel personnage c’est plutôt dangereux. Enfin bref, je ne l’ai jamais portée.

Nous devions ensemble aller négocier avec 2 hommes. Négocier ne serait pas le mot exact pour décrire notre entretien mais c’est comme ça que l’on appelait ce genre d’intervention avec Ramone. Nous étions arrivés au point de rendez-vous avec une petite demi-heure pour pouvoir nous organiser. Les 2 gaillards sapés comme des pingouins nous conduisirent dans un bâtiment abandonné. Nous fîmes ce que nous avions à faire. Ramone leur tira le plus d’informations possible et les abattis sur le champ.

Ensuite, j’avais rendez-vous avec ma petite amie de l’époque. J’étais réellement amoureux d’elle ce qui m’arrivais pour la première fois depuis des lustres. Nous étions assis tranquillement en retrait dans son restaurant favori. Nous parlions de tout et de rien, j’étais tout simplement heureux.

Après le repas, nous nous rendîmes à son appartement. Elle cola ses lèvres au miennes mais je sentis tout à coup quelque que chose de dur contre mon torse. Je compris de suite mais je prolongeais le baiser en espérant trouver une échappatoire. Je la poussais violemment contre le mur et dégainais mon browning.

- Qu’est-ce que tu fais ? Lui disais-je en pointant également mon arme sur elle.

- Donne-le-moi.

- Te donner quoi ?

- Tu le sais très bien, ta valisette grise et ton flingue crétin ! Et tu vas me les donner tout de suite.

- Non je ne crois pas.

Je lui tirais une balle en plein cœur. Elle s’écroula sur le sol. Je me rapprochais d’elle et caressait le visage de celle qui fît un jour partie de ma vie. J’appelais l’équipe de nettoyage, je n’avais pas trop le cœur à m’en chargé moi-même.

Par après, je découvris qu’elle bossait pour la mafia Italienne. Depuis ce jour, je m’étais promis de ne plus jamais m’attacher à qui qu’onc car un jour ou l’autre, on se fait avoir. Promesse que je n’ai plus tenue depuis mon retour à New York…

J’entendis des gémissements qui me sortirent de mes pensées et me retournait pour retrouver Nina en pleurs. Elle était assise dans le sable et ses pieds trempaient légèrement dans l’eau.

- Nina ça va ?

Je m’approchais d’elle et la pris dans mes bras. Entre ces sanglots, je pus comprendre qu’elle pleurait la perte de son-ex partenaire Nicolas. Je ne savais pas réellement si elle avait conscience de ce qu’elle disait. Je suppose que la balle qu’elle a prise lui avait causé un traumatisme et qu’il avait dû mourir en se prenant une balle.

- Chut, Nina ça va allez. Ce n’est qu’un cauchemar.

Je me rendis compte qu’elle était trempée par ma faute et m’écartais d’elle.

- Je suis désolé.

Je vais te chercher de quoi te réchauffer. Je lui donnais mon manteau et allumait un feu. Je me rhabillais et m’assis à côté d’elle.

- Tu veux en parler ? Tu sais si tu n’as pas envie ce n’est pas grave. Mais je suis là d’accord ?

La nuit était tombée nous laissant seuls plongé dans la nuit noire. Ce qui est certain c’est que cette journée n’était pas de tout repos…

- Nina ça va ?

Il s’approcha de moi avant de s’accroupir pour me prendre dans ses bras. Je pleurais tellement et je répétais sans cesse le Prénom de l’homme que j’avais aimé que je ne prenais pas d’importance à ce qui m’entourait.

- Chut... , Nina ça va allez. Ce n’est qu’un cauchemar. Dit il.

Un cauchemars qui était bien réelle pour moi, j’avais encore l’impression de voir son cadavre. Matt’ me relâcha de son étreinte après qu’il est remarqué que j’étais légèrement mouillée après qu’il m’est pris dans ses bras.

- Je suis désolé. Dit en se relevant d’un coup. Je vais te chercher de quoi te réchauffer ! Dit il en partant vers ses affaires. Je me relevais doucement également et retourna à la couverture, toujours les bras autour du ventre, je ne voulais plus voir ses mains qui me fessait peur désormais. Je ne sais pas si je délirais à cause des cachets ou de la fatigues et autres, mais j’étais bonne pour l’asile. Il me mit son manteau sur les épaule et partit allumer un feu. Je m’installais délicatement sur le sable prêt du feu et de Matt’. Il s’installa prêt de moi.

- Tu veux en parler ? Tu sais si tu n’as pas envie ce n’est pas grave. Mais je suis là d’accord ? Dit il en me regardant légèrement.

Je fixais le feu, comme un papillon de nuit sur une sources de lumière, la nuit était vite tombé. Je regarda Matt’ un instant et retira son manteau pour lui tendre. Il ne pouvait pas passer toute la nuit torse nue. Je pris une couverture qui était prêt de moi et la mis sur mes jambes.

- Je l’aimais tellement … et je ne lui est jamais dit … Jamais … même pas un moi aussi chérie … Dis je en regardant le feu. Je m’en veux tellement … et en plus c’est de ma faute … Une larme coula sur ma joue. J’ai jamais au temps pleurer de ma vie cas sa mort …

Je plongea mon regard dans celui de Matt’ qui m’écoutait attentivement.

- Et maintenant … Avant de baisser le regard pour regarder de nouveaux le feu.

Je sortis mes mains de la couverture et les regarda.

- Des fois j’ai encore l’impression de voire son sang sur mes mains … Je les laissa reposer sur la couverture

Je me rapprochais de Matt’ et posa ma tête sur son épaule et mis une partie de la couverture sur lui.

- Et toi ? … Comment elle est morte ? … J’étais persuadée qu’il avait le même genre de scénario, dans notre métier c’est impossible de garder l’être aimé.
On était seul dans cette nuit, le bruit des vagues étaient apaisante et les crépitements du feu résonnaient comme une douce musique.

- Tu sais, c’est un peu pour cela que je me suis énervé tout à l’heure quand tu as pointé ton arme sur moi. Je revoyais cette scène repasser en boucle dans mon esprit…
Ce qui m’a fait agir différemment… C’est compliqué à expliquer… Déjà tes yeux exprimaient de la colère et je voyais que tu faisais cela à contre cœur mais je savais au fond de moi que tu ne me ferais jamais de mal. Je ne sais pas pourquoi… De plus, je n’aurais pas pu refaire cela une deuxième fois. Cela aurait été trop difficile à supporter car je tiens à toi Nina. Je tiens vraiment à toi… Dit il d’une voix tremblante et gêné à la fois.

Je le sentais profondément touché et marqué par le passé, je ne voyais pas son visage, mais tous le ton de sa voix voulait en dire beaucoup. Je retira délicatement et lentement ma main droite de mon ventre et la posa sur son avant bras avant de frôler sa peau jusqu’à sa main et de la prendre entre mes doigts.
J’étais ému de ce qu’il venait de dire, par ce qu’il avait traversé, je ne m’étais pas trompée. Je pouvais sentir sa peau frissonner sous le contact de ma main glacé, je m’en excusais intérieurement. Je resta un moment immobile, serrant sa main sans rien dire.

- Je suis désolée … Sortais je enfin.

Je regardais le feu avant de lâcher sa main et de me redresser pour m’assoir en tailleur.

- … Je … Je t’aurais jamais fais de mal … et je suis contente que tu… le sache. Dis je en entourant mes bras autour de moi, comme pour me rassurer.

Je pouvais voir du coin de l’œil Matt me regarder fixement. La seul chose qui me passait par la tête en ce moment c’était de pleurer et encore pleurer. Je résistais temps bien que mal et fixait toujours le feu tel un papillon sur une lumière.

-Nina … Commença-t-il.
- Je suis vraiment désolée ! Je suis vraiment désolé d’avoir pointé mon arme sur toi… d’avoir pus penser ! Lui dis je en me passant la main dans les cheveux, une larme roula sur ma joue. … Je pense que je n’aurais pas supporter de t’avoir fais du mal … Cela m’en ferrais trop en retour … Finissais je en plongeant mon regard dans le siens.

Je pouvais voir les étoiles se refléter dans ses yeux, sans lâcher son regard je me mis à genoux face à lui et le regardait un peu de haut. J’étais comme envoûtée, je ne n’avais jamais ressentis cela depuis la mort de Nicolas.

- Exc … Excuse moi … Murmurais je …

Avant de prendre son visage entre mes mains froide afin de l’embrasser d’un baiser passionné. Le contact de ses lèvres chaude sur les miennes me fis frissonner. Je relâcha ses lèvres que j’avais pris en otage et posa mon front sur le siens. Je me rapprochais de lui pour sentir torse contre mon corps et emprisonna ses lèvres d’un long baiser. Je sentis une de ses mains se balader dans mon dos, puis sous mon débardeur, sur ma peau. Je commençais à me sentir revivre quand je sortis brutalement de son étreinte. Je me releva rapidement.

- J’aurais pas dû ! Excuse moi ! … Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Lui dis je en m’éloignant de quel que pas de lui et en lui tournant le dos.

Avec toute cette agitation soudaine, une douleur abdominal me pris d’assaut, je me plia en deux quel que instant tout en restant accroupis avec un petit cris de douleurs étouffé. Je me relevais calmement en soufflant un bon coup. J’espère qu’il pouvait me pardonner, mais sans le cacher, j’avais adorer se baiser. Le bras droit autour du ventre et la main gauche sur mes lèvres, j’étais dépasser par mes sentiments et ceci me mis au plus mal.

- Exc … Excuse-moi … Me murmura-t-elle

Nina pris mon visage entre ses mains et déposa ses lèvres contre les miennes. Le baiser s’enflamma et nos langues s’entremêlèrent, luttant pour prendre le dessus sur l’autre. Mon cerveau était en mode off. La seule chose qui occupait mon esprit était les lèvres de Nina s’écrasant sur les miennes.

Nous nous séparâmes à regret pour reprendre notre souffle. Elle posa son front contre le mien et se colla à mon torse avant de m’embrasser à nouveau. Une vague de chaleur me submergea. Je ne pus m’empêcher de laisser courir mes mains sur son corps divin…

Elle s’écarta vivement de moi. Je repris mes esprits et me frappais mentalement. Mais quel c*n !

-J’n’aurais pas dû ! Excuse-moi ! … Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Me dit-elle.

Je soufflais un grand coup comme si cela pourrait arranger la situation. Les émotions se mélangeaient dans ma tête. J’étais à la fois en colère contre moi-même de m’être laisser emporter ainsi mais également frustré, heureux et déçu. C’était le bazar quoi. Comme quoi c’est fille peut me mètre la tête complètement à l’envers.

- Nina. C’est moi qui suis désolé. Je n’aurais pas dû me laisser emporter ainsi. Mais je dois t’avouer que j’en avais autant envie que toi et que même si j’aurais aimé que cela se passe autrement, je ne regrette rien. Absolument rien.

Je m’approchais d’elle et vis qu’elle souffrait.

- Nina, ta cicatrice te fait encore mal ?

Je déposais mes mains vers ses épaules et la fis pivoter en douceur vers moi.

- Je fais chercher de quoi te désinfecter et un antidouleur. A l’aube nous pourront nous mettre en route pour l’hôpital.

Je penchais vers elle et lui déposait un chaste baiser sur le coin des lèvres avant d’aller chercher le nécessaire.

- Voilà, tiens. Lui dis-je en lui tendant ce que je venais d’aller chercher.

Je fis quelques pas et m’asseyais sur le sable, la tête entre les mains. J’espérais que ce qui venait de ce passé ne gâcherait pas tout entre nous. J’étais vraiment qu’un abruti. La colère monta à nouveau en moi. Bon sang mais pourquoi avait-elle fait cela. Pour me rendre dingue ?

- Matt ?

Le son de sa voix calma ma colère. Mais je ne bougeais pas. Je restais assis là, c’est tout ce que je pouvais faire de mieux en cet instant…

Elle s’approcha et s’assis en face de moi à une distance raisonnable. Je voyais dans son regard qu’elle était profondément désolée. Cette vision me serra le cœur. C’était en grande partie ma faute si Nina souffrait.

- Je suis désolé, Nina. Je ne suis qu’un imbécile. Soufflais-je lui lançant un regard d’excuse.

J’avais l’impression qu’il fuyait mon regard, je me sentais mal et déçus. Je pouvais encore sentir sa main sur mon dos, j’en frissonnais encore. Mais pour le moment, je me faisais un bandage digne de se nom, il m’entourait la taille et un bonne partie du ventre. J’étais sur que celle ci serais protégée tout en soulevant mon T Shirt. Je voyais Matt’, assis sur le sable, la tête entre ses mains je m’en voulais tellement.

- Matt’ ? Dis je la tête basse.

Il resta de marbre, j’avais peur qu’il m’en veuille. Je marchais lentement vers lui comme si chaque pas était contrôlé. Je m’installais face à lui et le regarda. Je n’avais pas osé m’approcher trop prêt, je ne savais pas si il voulait encore me voir ou non.

Je m’apprêtais à ouvrir la bouche avant qu’il dise.

- Je suis désolé, Nina. Je ne suis qu’un imbécile. Dit il avec un regard plein de pardon.

Je ne comprenais pas sa réaction, c’étais de ma faute ce qui se venais de se passer. J’avais l’impression se sentait responsable, responsable de tous. Je le regarda avec un regard tendre. Je ne savais pas quoi dire quoi faire. Je n’arrivais plus a soutenir son regard, je regardais un peu partout à la fois comme si la réponse que je cherchais aller apparaitre après l’échouement d’une vague, dans les grains de sable.
Il me fixait toujours, je me sentais mal à l’aise, je ne savais pas ce qu’il pensait précisément à ce moment là. Je recroisa son regard, mon cœur se serra et je commençais à bouillir de l’intérieur. J’avais l’impression de suffoquer, mon corps se réchauffait. J’avais comme des papillons pleins le ventre, c’était la même sensation quand on a son premier amour de collège. Je le dévorais des yeux.

- Nina ça va ?! Me dit il interloquer.

A Quatre pattes, il se rapprocha de moi avant de s’accroupir devant moi et de poser sa gauche sur mon bras.

- Tu te sens pas bien ?

Mon cœur battait encore plus fort, je frissonnais au contact de sa main et fixa ses lèvres. Elles me manquaient déjà tellement. Je me mis à respirer plus rapidement avant de le pousser en arrière le dos contre la couverture. Je bondis littéralement sur lui, une main de chaque coté de son visage pour me soutenir et une jambe vagabonde entre les siennes. J’effleurais mes lèvres au siennes comme pour faire encore plus durer le désire, ma mains droite se posa sur son torse, à la force d’un bras, j’étais obligé de laisser légèrement reposer mon corps sur lui tout en me faisant légère. Je refermais mes doigts sur son T-Shirt, comme si je souhaitais l’arracher. Je me mis à l’embrasser fougueusement tout en tirant sur son T-Shirt, je ne savais pas ce qu’il m’arrivait , mais je voulais cette homme par-dessus tous. J’oubliais la douleur et relâcha ses lèvres. Je plongea mon regard dans le siens comme pour le supplier. Il me pris par la taille et me fis rouler sur le coté droit pour se mettre au-dessus de moi. Il me regarda hésitant, comme si il avait un nouveau jouet entre les main, fragile et ne pas savoir quoi en faire. Je mis ma main droite sur sa nuque avant de lui murmurer à l’oreille.

- Ai …confiance, c’est la 1ère chose que tu m’ai dite, j'ai confiance en toi … Et…

Je lui laissais un doux baiser sur ses lèvres …

- Et … c’est pas ta faute …

Je me laissa à l’abandon dans ses bras, savoir son corps prêt de moi me rassurais. J’en frissonnais d’envie et plongea mon regard dans le siens. Je fis glisser ma main qui était sur sa nuque sur sa joue.

- Je …

Je n’ai pas eu le temps de finir, qu’il retira avec rapidité ma main de son visage et m’embrassa avec une telle fougue, qu’on aurait dit qu’il était sauvage. Je pris son T-Shirt comme pour le retenir.
C’est la première fois que je me sentais aussi vivante.

NC-14 Vous êtes prévenus!

Je vis Nina changer de comportement. Elle avait l’air un peu ailleurs, elle regardait les environs. Moi, je ne pouvais m’empêcher de la fixer. Je voulais comprendre et la comprendre. Elle me regarda à nouveau dans les yeux mal à l’aise. Elle était un peu étrange. Sa respiration était saccadée et elle avait du mal à respirer. Je m’approchais d’elle et posais ma main sur son avant-bras.

- Nina ça va ?! Tu ne te sens pas bien ?

Les yeux de Nina s’assombrirent me dévorant littéralement. Je fus plus que surpris quand elle me poussa en arrière et que j'atterris sur la couverture. Elle bondit sur moi, m’encadra le visage de ses mains et effleura à nouveau mes lèvres. Doucement, faisant grimper la chaleur de mon corps. Elle posa sa main sur mon torse et attrapa fermement mon T-shirt. On aurait dit qu’elle allait l’arracher.

Elle m’embrassa fougueusement et je la fis rouler sur le côté pour me placer au-dessus d’elle. J’en avais envie, tellement envie. Mais je ne voulais pas qu’elle ait de regrets puis me rejette car nous nous comportions comme deux adolescents affluant d’hormones.

- Ai …confiance, c’est la 1ère chose que tu m’as dite, j'ai confiance en toi … Et…

Elle me déposa un doux baiser sur les lèvres …

- Et … ce n’est pas ta faute …

Mes doutes s’évaporèrent et je l’embrassais avec fougue et force. Cette femme me rendra complètement fou. J’étais déchainé. Je me séparais à regret pour reprendre de l’oxygène avant de replonger sur ses lèvres. Le baiser était plus doux que le précédent mais plus exigent.
Nina rejeta sa tête en arrière, me laissant libre accès à la peau de son cou. Où je m’empressais de déposer de petits baisés papillons. De son coté, Nina ne restait pas inactive, ses mains se glissèrent sous mon T-shirt caressant avidement mon torse.

J’accentuais la pression de mes baisés et laissais une jolie marque rouge dans le creux de son cou. Nina repris d’assaut mes lèvres. Nos respirations se firent de plus en plus accablées. Le désir montait encore en moi alors que je ne croyais plus cela possible. Nina souleva et retira mon t-shirt devenu plus qu’encombrant et le jeta quelque part au sol, mais aucuns de nous deux ne s’en souciait…

Elle caressa mon torse de ses lèvres et traça une ligne brulante de baisés remontant jusqu’à ma clavicule. Je passais mes mains sous son débardeur et caressait son ventre plat et musclé. Je les fis ensuite glisser dans dos et lui retirais le vêtement.

J’admirais quelques instants la vue qu’elle m’offrait. Elle était si belle. Je du sans doute la dévisager un moment car elle s’impatienta et me colla à elle dans un nouveau baiser. Je remontais mes mains jusqu’à ce qu’elles viennent à la rencontre de sa poitrine.

Je défis l’attache de son soutien-gorge devenu superflu et mes lèvres empruntèrent le chemin de mes mains quelques instants plutôt. Nina pris ma tête entre ses mains et la remonta au niveau de ses lèvres pour m’embrasser à nouveau dans un baiser passionné. Nos gémissements se firent de plus en plus sonores.

J’entrepris de lui défaire son jeans et le fis glisser le long de ses jambes fines et galbées. Nina se retourna et me plaqua au sol. Elle se faisait plus sauvage et j’aimais cela. Elle défit la braguette de mon jeans et me retira ce dernier.

Nous étions tous les deux presque nu. Je la stoppais un instant voyant qu’elle se montrait entreprenante et qu’elle glissait ses mains sur une partie sensible de mon anatomie.

- Tu es sûre Nina. Car après on ne pourra plus revenir en arrière… Lui murmurais-je en caressant son visage de mon pouce.

Pour toute réponse elle reprit possession de mes lèvres puis quand elle mit fin au baiser elle me dit en me regardant dans les yeux :

- J’en suis sûre.

Un peu plus tard.

Je retombais en sueur sur le sable. C’était simplement magique. J’avais encore des papillons dans le ventre. Je me sentais si bien à ses côtés.
Nina vint se blottir contre moi passant ses bras autour de mon cou. Je lui déposais un tendre baiser sur les lèvres.

- C’était vraiment incroyable ! Lui disais-je encore un peu essoufflé.

Nous restâmes entrelacés et nous regardâmes les étoiles. Je vis passer une étoile filante et pensais avec amusement que mon vœu était déjà réalisé. Nina était à mes côtés et c’était tout ce qui comptait…

- C’était vraiment incroyable ! Dit il encore essoufflé.

On regardait les étoiles, je me mis a sourire avant de recroiser le regard de Matt’. Je passais ma main dans ses cheveux, j’avais besoin de les toucher pour croire que cela était réelle. Je continuais de sourire bêtement avant de mourir de rire. Il me dévisagea pour essayer de comprendre, je me redressa pour m’assoir correctement, le visage dans mes deux mains. Je n’arrivais pas à m’arrêter de rire, sans doute les nerfs. Je respira un bon coup et regarda Matt’ la larme a l’œil avant de la faire disparaître de ma main droite.

- Tu te rend compte qu’on dois sa à une balle ! Dis je en croisant les bras sur son torse enfin d’y faire reposer ma tête dessus. Pour une fois que cela m’apporte une chance … Dis je en souriant. Tu sais … c’est la première fois que je redeviens heureuse … depuis… Finissais je avec un sourire plus timide.

Je laissa un doux baiser sur les lèvres de Matt’ avant de me relever.

- Hooo !!! Ou t’as lancer mon Short et mon Débardeur ! Lançais je avec ironie.

Je me dirigeais vers mon sac afin de prendre des vêtements propre, j’enfilais un autre short en jeans et un T-shirt Blanc. Matt’ fit de même et enfila de nouveaux vêtements. La nuit c’était bien radoucis, ses bras me manquaient déjà. Je secouais toute les couvertures et les replaçaient prêt du feu. Je vis Matt’ partir vers l’océan avant de se stopper devant celui-ci, les bras croisés, immobile. Je marcha vers lui discrètement et mis mes bras autour de sa taille et plaqua ma joue contre son dos.

- On devrait aller se coucher … Tu dois être fatigué avec cette journée pleine d'émotions …
- J’arrive. Dit il toujours pensif.

Je le libera de mon étreinte et retourna prêt du feu pour préparer toute les couvertures pour la nuit.
Je me mis à tousser fortement et mis ma main devant ma bouche, j’ai du prendre froid quand je vis du sang sur ma main droite. Je me retourna et vis Matt’ se rapprocher la tête basse, il ne m’avait pas vue. J’essuyais rapidement et discrètement ma main sur une serviette qui avait une couleur sombre. Il a eu sa dose de soucis pour la journée pensais je. Une douleur insoutenable commençait à monter, je faisais comme si de rien n’était. Matt’ m’enlaça par derrière et me posa sur la couverture.

- Tu dois dormir toi aussi ! Me dit il avec un clin d’œil malicieux avant qu'on se mette à rire.

Il se glissa sous la couverture dans mon dos et passa son bras vers mon ventre pour me prendre une main. J’étais tellement heureuse d’être la, mais la douleur repris sa place. J’essayais temps bien que mal que cacher ma difficulté à respirer. Matt’ s’endormis rapidement, afin je l’espérais. Je serra sa main un peu plus fort et ferma les yeux …

Le lendemain Matin :

Je tenais toujours la main de Matt’ prêt de mon ventre, je regardais celle-ci avec des yeux encore endormis, je la voyais immaculée de sang et la couverture également. Je n’arrivais à faire aucun mouvement, j’avais l’impression de perdre mon corps. J’essayais de serre la main de Matt’ avant que celle-ci se démêle des doigts de Matt’. Il remua derrière moi. Soudainement, une quinte de toux s’installa et cette douleur atroce qui me donnait envie de m’achever. Celle-ci réveilla Matt’. Un filet de sang coula de ma bouche et je me sentais partir toujours sans aucun geste. Je n’avais plus aucune énergie. La toux cessa mais Matt’ se releva malgré. Il s’étira, sans sa présence, mon corps ce laissa tomber sur le dos, laissant une vue plus que panoramique sur tous le sang que j’avais pus perdre cette nuit. Les yeux mi clos, je regardais dans la vide et n’essayais pas de me battre. Je me mis a respirer difficilement, j’avais l’impression de m’étouffer et que la fin était proche … Je voyais flou et n’entendais plus rien autour de moi … Je me laissais partir sans aucune retenue … il n’y avait plus rien à faire … Mon corps se mis a trembler avec une respiration des plus saccadée … Je mis ma tête sur le coté droit pour laisser le sang qui s’accumulait dans ma bouche couler lentement… Je devenais de plus en plus pâle, les lèvres d'une couleur bleuté.

- Ma..th' ... Essayais je de dire. Mais j'ai peur qu'il ne sois pas dans les parages a ce moment même...
Je commençais a perdre espoir.

Je me réveillais sentant quelque chose d’humide et poisseux. Je me relevais et pris quelques secondes pour me réveiller complètement. J’entendis Nina murmurer mon prénom je me retournais et constatais avec effroi que ce qui m’avait réveillé était du sang. Le sang de Nina.

- NINA ! M’écriais-je désespéré voyant la quantité de sang autour d’elle.

Je me penchais vers elle et constatait les dégâts. Elle devait sans doute faire une hémorragie interne. P*tin comment ne l’ai-je pas vu avant. Vu la quantité de sang cela doit faire un petit temps déjà.

- Nina reste avec moi. Je t’en prie ne me laisse pas ! M’écriai-je.

Il y a avait beaucoup de sang, il y en avait partout. Et je ne savais pas où était l’origine de l’hémorragie. Non elle ne pouvait pas mourir. Pas après tout ce que nous avions traversé. Je ne la laisserais pas mourir quoi qu’il arrive. J’épongeais au mieux le sang et soulevais son t-shirt pour voir si l’impact de la balle était la cause de son trauma. Honnêtement, je n’en avais aucune idée. Je compressais malgré tout la plaie.

- Nina reste avec moi. Je vais te sortir de là ça va aller. Tu dois juste restée éveillée.

Je sortis mon téléphone satellite et appelais un de mes amis : Sam Weiss. Il travaillait à l’hôpital St James qui abritait une aile secrète pour les agents du Mi6.

- SAM ! C’est Matt j’ai besoin d’un hélico médical.

- Matt qu’est-ce qu’il t’arrive ?

- C’est Nina elle va mourir si tu ne ramènes pas tes fesses ici !!!

- C’est qui cette Nina ?

- On n’a pas le temps pour ça elle a une hémorragie interne et je n’ai pas trouvé l’origine. Elle déjà perdu je dirais deux litres de sang. Et elle vient de perdre connaissance.

- Bon calme toi mon pote. Je t’envoie mes meilleurs hommes. Envoie-moi juste ta localisation.

J’activais le dispositif d’urgence sur le téléphone.

- C’est fait. Les secours seront là dans combien de temps ?

- Une vingtaine de minutes, j’ai une unité non loin d’ici.

- J’espère qu’il ne sera pas trop tard…

- Fais lui un garrot même si tu ne sais pas où est l’hémorragie. Tu pourrais avoir un coup de chance et aussi si le garrot est fait en amont de l’hémorragie il peut comprimer l’artère.

Je mis mon cellulaire sur haut-parleur et m’appliquait à la tâche…

Malgré mes efforts le sang continuait de couler. J’en avais partout sur moi mais je n’y prêtais guère attention.

- Nina je t’en supplie ! Je t’aime ! Lui criais-je au bord des larmes.

L’hélicoptère arriva enfin et les secouristes l’emmenèrent. Tout semblais ce passer au ralenti autour de moi. Je me sentais tellement impuissant et coupable.

Je montais également dans l’appareil et tenais la main de Nina. Les médecins s’activèrent tout autour d’elle. Ils lui mirent une perfusion pour maintenir sa pression artérielle.

- Ils nous faut du sang s’exclama l’un d’eux. Quelqu’un peut-il me dire son groupe sanguin !

Sam me regarda mais je fis non de la tête.

-Vous n’avez qu’à lui faire une prise de sang pour le savoir ! S’exclama mon ami.

- On n’a pas de labo, je vous rappelle M. Weiss !

- Mais vous devez lui faire une transfusion, alors débrouillez-vous !

Hôpital St James, une heure plus tard.

J’étais assis dans la salle d’attente des urgences. La tête entre les main et recroquevillé sur moi-même. Un homme en blouse blanche arriva et m’adressa la parole.

- Agent Bomer ? Je suis le docteur Jack O’Flinn du Mi6. Comment s’appelle votre amie ?

- Nina. Nina Dobrev, elle travaille avec moi au F.B.I. Dossier GM27854376 si vous voulez voir les détails de ma couverture. Comment va-t-elle ?

- Elle est au bloc. Nous avons réussi à stopper l’hémorragie. Elle s’en sortira. Venez avec moi, je vais vous donner des vêtements propres. Et ne vous en faites pas vous serez là à son réveil. L’opération sera terminée dans environ deux heures. Vous avez tout le temps pour vous rendre présentable.

Je le suivis à contrecœur et je me trouvais devant une petite porte. Je l’ouvris et me retrouvais devant un dressing immense. Je suis sûr que des milliers de nanas tueraient pour en avoir un pareil.

- C’est quoi votre taille ? Me demanda O’Flinn. De ce côté, vous devriez trouver votre bonheur.

Je pris un jeans foncé, une chemise et une paire de baskets. Pourquoi ce compliquer la vie ? Je remerciais Jack et me dirigeais vers la salle d’eau. Je pris une rapide douche pour me débarrasser de tout ce sang. Le sang de Nina… Cette réalisation me fit frissonner. Les médecins m’avait dit qu’elle serait tirée d’affaire mais je ne pouvais m’empêcher de penser au pire. Je me sentais si mal en cet instant. Mais je ne pouvais pas me plaindre Nina était encore entre la vie et la mort.

Je m’habillais et me coiffais rapidement avant de demander à nouveau au médecin de ces nouvelles. J’avais encore une petite heure devant moi avant qu’elle soit transférée en salle de réveil. J’allais à la cafeteria et me commandais un café fort. Je voulais être là et pas endormi sur ma chaise quand elle se réveillerait. Je fis un petit détour par le fleuriste se trouvant dans la galerie adjacente. Un peu cliché peut-être mais il n’y avait pas ici de boutiques de flingues, donc je devrais faire avec.

Il était enfin l’heure. J’accourais vers la chambre et vis des hommes en blouses blanches s’activer tout autour de Nina la reliant à différentes machines. Le plus âgé d’entre eux se présenta et m’expliqua que Nina avait fait un arrêt cardiaque pendant l’opération. Mon cœur cessa de battre quelques secondes. Il m’expliqua ensuite qu’elle ne devrait pas avoir de séquelles mais je ne pourrais être rassuré tant que je n’aurais pas parlé avec elle. Les médecins quittèrent la pièce et je m’assis sur la chaise se trouvant à proximité de son lit d’hôpital. Je la regardais quelques instants et passait doucement ma main sur sa joue. J’attendais patiemment qu’elle se réveille…

Je pus attendre Matt’ hurler mon nom, je poussa un soupir de soulagement. Mais respiration se fis presque inexistante. Je pouvais le voir se pencher sur moi et constater les dégâts, je ne savais pas ce qui m’arrivais, mais ce que je savais c’est qu’une violente douleur me pris tous le corps. J’avais envie de pleurer et crier de douleurs mais je ne pouvais pas comme si je ne contrôlais plus mon corps. J’avais froid. Je regardais Matt’ qui me soutenait la tête en me suppliant de rester prêt de lui, j’essayais temps bien que mal de rester éveillée mais mes paupières était tellement lourdes. J’avais beau résister.

-Nina reste avec moi. Je vais te sortir de là ça va aller. Tu dois juste restée éveillée.

Je pouvais le voir fouiller dans ses poches à la recherche de son téléphone satellite afin de composer un numéro. L’image devenait de plus en plus flouté et fermais de plus en plus les yeux.
Soudain, tous devenait noir, j’avais l’impression d’être consciente et je pouvais tous entendre, mais je disposais plus de la liberté de mes mouvements ainsi que l’image.


Hôpital St James, une heure plus tard.

Je sentais une forte agitation autour de moi, mais je ne pouvais toujours pas bouger, je ne savais pas ce qu’il faisait et où j’étais. Quelle que minutes passaient dans se cauchemars interminable quand je me sentis partir petit à petit comme aspirer ailleurs. Mon cœur venait de s’arrêter pendant un cours instant, les médecins avaient du mal à le faire repartir, a vrai dire, j’étais épuisée et je pense que lui aussi.
J’étais toujours plongé dans le noir avec une panique monstrueuse.

Quelle que heures plus tard :

Je me sentais un peu mieux, mais toujours affaiblis, la douleurs malgré tous était toujours présente. J’avais toujours les yeux clos, je n’avais pas envie de me réveiller, je pouvais sentir et entendre moins d’agitation autour de moi a par un bruit sonore dès plus agaçant. Je me réveilla en sursaut avec une grande inspiration d’oxygène comme si j’avais eu peur de m’étouffer en me redressant rapidement. Je tourna mon regard vers l’appareille qui m’énervait fortement et pus voir que c’était un électrocardiographe. J’étais surprise, je ne savais ce que je faisais ici, je tendais mes bras devant moi et regarda toutes les perfusions qui était mise sur mon bras. Ceci m’agaçais.
Je mis à tous arracher ainsi que les électrodes de la machine celle-ci fit un bruit strident avant de me retourner pour lui mettre une droite afin qu’elle cesse.

- Qu’Est-ce que tu fais !

Je me retourna et vis un homme que je ne connaissais pas et le fixa. Je souleva la couverture et sortis du lit du coté de la fenêtre et regarda à l’extérieur et du coté opposé où se trouvait l’homme.

- Nina ! Dit il avant de faire le tour du lit en me tendant sa main. Arrête ! Il faut te reposer.
- Qui êtes vous !!? Criais je en reculant de quel que pas.
- Tu te fou de moi là ! C’est Moi … Commença-t-il. Je ne le laissa pas finir que je pris son bras et le retourna violement en arrière afin de lui faire une clé de bras et de plaquer son buste sur le lit. Je ne comprenais pas je n’avais pas la même force que d’habitude. Je le lâcha rapidement et fit le tour du lit.
Je tendis le bras droit en face de moi avant de lui dire.

- M’approchez pas !

Je regardais un peu partout pour voir ce qu’il pouvait me servir d’arme et mon regard se posa sur le lit puis sur le jeune homme. Je poussa violemment le lit contre le mur en piégeant l’homme et partis en courant en sortant de la chambre. J’essayais temps bien que mal de courir le plus vite que possible, je savais que s’allait pas le retenir longtemps. Je pris tous les couloirs sans savoir où ils me menaient. Je poussa une porte et la referma rapidement, j’étais essoufflée et pris 2 minutes pour me reposer. J’étais dans une salle remplis de vestiaire, je me rapprocha de l’un deux et l’ouvra, je pouvais trouver une tenue de médecin. Je n’aimais pas se vert foncer mais c’était mieux que ma petit chemise d’hôpital transparente. J’enfila donc le pantalon et le T-Shirt. J’ouvris la porte lentement en prenant soin de regarder si la voie était libre et sortis calmement. J’essayais temps bien que mal à trouver la sortis quand je vis au loin l’homme qui était dans ma chambre. Il se trouvait pile devant la grande porte de sortie de se bâtiment. Je me retourna discrètement et marcha comme si de rien était.

- Niiiiina !!!! Viens là !!! Cria-t-il en courant après moi.
- Auuuuu secours !!! Criais je !

Je pris les jambes à mon cou, mais elle avait du mal à suivre le rythme, je résistais malgré tous
Pour lui échapper.

- Niiiiina !!!! Viens là !!!
- Auuuuu secours !!! Criais je !

Je me mis à courir et tournant dans les couloirs, il était derrière mes talons et commençait à le semer quand deux infirmiers et deux gardes me barraient la route. Je me stoppa devant eux. Il n’y avait aucune porte où que je puisse ouvrir pour m’enfuir. Un médecin m’immobilisa les bras, il m’avait surpris par derrière. Je gesticulais dans tous les sens, il me tenait fermement avec une poigne de fer, je lui infligea un coup de tête en jetant celle-ci en arrière. Il me relâcha avant de mettre ses mains sur son visage. Je me retourna et mis les poings en avant. Un infirmier s’approcha de moi, je lui offrais généreusement un bon coup de pied bien placé. Je mis mon doigt sur son front et le poussa, le faite qu’il sois accroupis lui fis perdre l’équilibre et tomba en se tordant de douleur. Deux gardes me sauta dessus, l’un deux avait une seringue et l’autre me tenait fermement par la taille.

- Lâcher moi sa va pas ! Eloigner ça de moiiiii !!! Haaa ! Criais je en lançant des coup de pieds à tous va. Le garde qui me tenait me souleva, je ne touchais plus le sol et n’avait aucune prise en attendant son collègue. Il pris mon bras et planta l’aiguille, tous d’un coup mon corps me lâcha et retomba mollement dans les bras du garde.

Je me réveilla, toujours molle et la bouche pâteuse, j’avais l’impression d’avoir fais la bringue la veille et d’avoir subis de mauvais mélange alcoolisé. Je voulus me passer les main sur le visage mais mon mouvement se stoppa net. Je ne comprenais pas et pus voir que j’étais solidement attaché au barrots de mon lit à l’aide de menotte. J’étais plus que surprise et maintenant agacée … je ne savais pas dans quoi je mettais fourrée encore une fois.

-Nina on ne te veut aucun mal. Tu as été blessée et tu as eu une hémorragie. Les médecins ont fait leur possible mais tu as eu un arrêt cardiaque pendant l’opération. Je suppose que comme ton cerveau a été momentanément privé d’oxygène, tu as une petite perte de mémoire. Entendais je.

Je tourna mon regard vers l’homme de tout à l’heure, je le dévisagea, c’est vraie que je ressentais une forte douleur à l’abdomen après en. Je tira sur les menottes à plusieurs reprise comme si j’avais l’espoir qu’elle ce casse, mais je pouvais toujours rêver.

- Es-ce que tu te souviens de qui tu es ? De qui je suis ? Essaie s’il te plait. Je t’en prie. Dit il en se rapprochant un peu plus de moi.

J’étais encore plus surprise que cette personne puisse me connaitre et moi non, je regardais un peu partout autour de moi.

- Je … Je suis à l’hôpital ! Une petite perte de mémoire ?! J’étais dès plus en plus perplexes.
- Nina je t’en pris ! Qu’il me répéta.
- C’est pas possible je peux pas être ici ! Si je suis ici c’est que … Commençais je avant de me perdre dans mes esprits.

Je me souvenais d’une mission que je n’avais pas achevé, ceci me mis en rage avant j’essaye de tirer avec force sur les sangles et menottes. Le jeune homme s’approcha de moi et posa ses mains sur chacune de mes épaules pour m’empêcher de m’exciter. Il plongea son regard dans le miens, je me sentais différente. J’avais l’impression de le connaître mais je n’arrivais pas à mettre un prénom sur son visage.

- Si .. Je te connais … Je voulais mettre ma main sur son visage mais celle-ci se stoppa toujours à cause des menottes, ceci me frustra et regarda les menottes. Son regard se posa également sur celle-ci, il se redressa avant de sortir de la pièce.

- Excuse moi ! Je reviens ! Dit il en fermant la porte.

Je pouvais voir les clés des menottes qui se trouvait sur la table prêt de mon lit, mais je ne pouvais les atteindre. Je souffla un bon coup et tira ma main vers moi pour essayer de la faire glisser de la menotte, heureusement que celle-ci n’était pas serré mais assez pour me faire souffrir. J’en avais passé la moitié, ma main droit saignait à cause du fer qui griffonna et coupa ma peau. Je pris une grand inspiration et tira un bon coup sec et celle-ci sorti enfin. J’étais soulagé, je pouvais à présent prendre la clé pour ouvrir l’autre menottes afin d’ouvrir les sangles qui se trouvaient sur mes pieds. Je déchira un bout de drap blanc pour l’enrouler autour de ma main afin de l’empêcher de saigner. Je sortis de la chambre discrètement. Cette fois je refuse catégoriquement tous calmant disposé à m’enfermer de nouveau.
Je repensais encore à son visage, il me disait qu’elle que chose de positif mais je n’arrivais pas à savoir à me rappeler, en tous cas le plus important c’est que je sorte d’ici. Personne n’avait l’air de faire attention à moi, ils ne sont peut pas encore rendus compte de mon absence. Je trouva une paire de chaussure qui trainait dans le couloir, une paire de basket simple qui feront bien l’affaire, c’était mieux que de sa balader pieds nu.

Je pouvais apercevoir la porte de sortis, je m’en approchais à grand pas tout en restant naturelle. Je passais à côté des gardes et l’un deux me suivis du regard.

- Mademoiselle !

Je me stoppa et resta immobile avant de me retourner et m’approcher de lui.

- Oui ! Dis je avec un grand sourire.
- Encore vous !!! Cria-t-il.

Je pris les 9 mm des deux hommes qui se tenait côte à côte et leur fit un clin d’œil. L’un courra à l’intérieur du bâtiment et l’autre pris sa radio. Je me retourna et partis en courant, je ne savais toujours pas où j’étais, mais il fallait que je m’éloigne le plus possible d’ici.

Je reçu un appel de Sam. Nina tentait encore de s’échapper. Elle peut vraiment être têtue quand elle s’y met. Mais d’un côté, je la comprends. Je ferai sans doute la même chose si j’étais à sa place. Cependant, comme elle n’a pas les idées claires, il ne faut pas qu’elle sorte d’ici.

Je me dirigeais vers la porte de sortie et me lançais à sa poursuite. Il y avait une bonne dizaine de personnes qui lui courrait après. Elle ne pourrait pas aller bien loin. Un type la rattrapa mais elle se défendit et mis KO le malheureux. Je récupérais la seringue de clonazépam de l’homme à terre et réfléchis quelques secondes. Où pourrait-elle aller ? Pas très loin comme l’hôpital est entourer par des militaires.

Je marchais depuis un petit moment déjà et je la vis se dirigeant vers un buisson. Je m’approchais d’elle doucement sans me faire repérer et l’attrapais par la taille.

- Alors ma jolie, on essaie encore de s’échapper… Lui murmurais-je à l’oreille.

Elle se débâtit avant de me prendre la seringue des mains et de me piquer avec…

Je ne lâchais cependant pas ma prise. Il ne fallait pas qu’elle s’échappe. Je sentais peu à peu mes forces s’affaiblir mais je tins bon. Elle se débattit à nouveau et je ne pus m’empêcher de lâcher :

- Oooh mon amooour, j’aime quand tu te montres sauvages et sensuelle…

Je ne contrôlais plus ce que je disais, je déraillais complètement. Je la plaquais au sol en continuant de débiter des absurdités.

- Tu sais que… on a tous une licorne dans la tête! Et c’est elle qui dicte nos actes. Et, et… Il y a des gens qui ont des gentilles licornes et d’autres… Pas de bol ils ont une licorne sadique ! Haha haha une licorne sadique ! C’est comme les bus qui sont en lévitation au-dessus de l’océan… Héhéhé !

Oulla mais qu’est-ce je raconte-moi ? Mon grand il va falloir se ressaisir sinon tu vas lui faire peur. Si ce n’est déjà fait…

- Niiina promet-moooi de ne plus jamais me piquer au clonazépam !

J’entendis une petite voix dans ma tête et étrangement elle ressemblait à celle de Kévin Ryan: pense aux licornes mon ami… Seules elles peuvent tu sortir de la situation… Si on ne compte pas les pingouins ninja de Sibérie mais eux ne sont pas dispos en ce moment. Bien dommage d’ailleurs !

- La ferme Kévin ! Criais-je !

Nina me regarda étrangement et je me justifiais :

- On n’en serait pas là si tu n’avais pas voulu t’échapper ! Je n’aurais pas la voix de Ryan dans ma tête !

Tu sais Matthew, je suis flatté d’être dans ton esprit. D’habitude dans ce genre de circonstance on voit une personne chère à son cœur qui est décédée ou que l’on a plus vue depuis des années. Suis-je cher à ton cœur cher Matthew ?

- Mais tu vas la fermer bon sang! Nina aide moi je t’en prie ! Fais le sortir de ma tête !

J’entendis des pas dernière nous et commençais à paniquer.

Matt tu dois t’échapper sinon les vilains bonhommes en blouse blanche vont te rattraper et enfermer Nina. Veux-tu vraiment que Nina soit capturée par ta faute ?

- Non JAMAIS ! On s’en va Nina ! On va partir d’ici ! Je connais un chemin secret !

Je stoppa ma course et me mis à marcher afin de récupérer mon souffle. Les armes toujours en mains , je les dissimula dans mon dos en les coinçant avec l’aide de l’élastique du pantalon. Ma respiration devenait de plus en plus calme et contrôlé. Je ne savais toujours pas ce que je faisais ici. Je m’immobilisa, et me retourna rapidement et attrapa de la main droite, le bras du garde qui était surélève afin de pouvoir me faire une nouvelle injection. Je lui retourna le bras et mis ma main gauche sur son épaule et en espace d’une demie seconde, je lui déboita celle-ci en ramenant son bras violemment vers moi avant de le lâcher afin de pouvoir lui prendre les cheveux de la main droite et explosa sa tête sur mon genoux. Il s’étala au sol complètement assommé. Je n’ai pas eu le temps de faire quels que pas pour m’éloigner de l’homme, que deux infirmiers et un agent de la sécurité m’encercla. Je resta passive et immobile, mon regard qui se posait sur chacun des hommes. J’avais l’impression de jouer au chat et la souris. Je resta passive et immobile, mon regard qui se posait sur chacun des hommes à l’affût du moindre mouvement de leur part. je serra les poings, et sautilla sur mes jambes telle une boxeuse, j’avais aucune envie que l’on m’enferme à nouveaux.

- Allez sois sage !
- Non je crois pas ! Répondis je à l’homme de la sécurité qui se rapprochait de moi.

Rapidement, je me mis en position accroupis et fis tomber l’homme à terre en lui fauchant les jambes avec la mienne. Je me releva et esquiva les poings de l’infirmiers, et les contra à l’aide de mes avant bras. Il se stoppa, essoufflé.

- Arrête de fumer ! Dis je avant de lui offrir mon poing droit sur le nez et de lui donner un violent coup de pied dans les côtes avant que celui-ci s’effondre au sol. Je regarda le 3ème hommes, avec l’un de mes regards les plus noir et m’approcha lentement de lui. Il resta passif et me fixa, je me rapprochais encore plus de lui et referma ma main gauche sur son T-Shirt et me colla à lui et plongea mon regard dans le siens, un petit rien séparait nos lèvres … Il était dépassé par les événements. Je lui infligea un coup de tête extrême. Je le lâcha et le laissa se tenir le visage. Je me retourna et continua à marcher. Je ne savais pas où me diriger, où aller … Soudain les bras d’un homme m’emprisonna.

- Alors ma jolie, on essaie encore de s’échapper… Me murmura-t-il.

Je pus reconnaître la voix de l’homme qui était dans ma chambre tout à l’heure. Du coin de l’œil, je pouvais apercevoir une seringue. Je commençais à en avoir marre d’être droguée. Je pus libérer ma main gauche de son étreinte pour lui prendre à l’arraché et lui piqua la cuisse, tout en me débâtant, malheureusement, le produit s’expulsa à moitié. Malgré l’injection, il résista pour me garder dans ses bras, je me mis à me débattre violement. Il me lâcha enfin avant de délirer complètement.

- Oooh mon amooour, j’aime quand tu te montres sauvages et sensuelle…

Je me retourna et le fixa.

- Tu sais que… on a tous une licorne dans la tête! Et c’est elle qui dicte nos actes. Et, et… Il y a des gens qui ont des gentilles licornes et d’autres… Pas de bol ils ont une licorne sadique ! Haha haha une licorne sadique ! C’est comme les bus qui sont en lévitation au-dessus de l’océan… Héhéhé ! Niiina promet-moooi de ne plus jamais me piquer au clonazépam ! 

Je le regardais toujours étrangement.

- Mais tu vas la fermer bon sang! Nina aide moi je t’en prie ! Fais le sortir de ma tête !

Je regarda au loin et pus voir un grand nombre de garde et le jeune homme me fixa avec stupeur

- Non JAMAIS ! On s’en va Nina ! On va partir d’ici ! Je connais un chemin secret ! Cria-t-il avant de me pendre la main pour m’entraîner avec lui.

Il était devenue fou, c’était surement dû à cette piqûre. Et dire qu’il voulait m’injecter ça ! Il me tenait la main fermement, je ne savais pas pourquoi, mais je n’avais pas forcement envie de la lâcher. Il m’entraîna à travers les arbres dans une vitesse folle. Je commençais à m’essouffler, cette douleurs qui revenait à la charge et un violent point au cœur.

- Ralentis … Je t’en supplies ! Essayais je de dire entre chaque inspiration.
Il continua sa course folle, comme çi il ne m’entendait pas.
- Matt’ !!! S’il te plait !!! Criais je.

Il se stoppa net et me regarda stupéfait et à la fois heureux. Je ne savais pas d’où je sortais se nom mais c’était comme si je le connaissais depuis toujours. Il me lâcha la main et continua à me fixer. Il me fessait de plus en plus peur. De toute façon, il allait rapidement revenir à lui car il avait reçus une faible dose Clonazépam. Nous étions seul, entre ses arbres solitaire, à se regarder dans le blanc des yeux. Il resta immobile, j’en profitais pour prendre discrètement mon arme dans mon dos tout en lui parlant avec mon sourire des plus radieux.

- Oui Matt’ ! Commençais je. Matt’ … Finissais je afin de le distraire.
- MATT’ ! Fait Attention !!! Entendis je.

Je pris mes deux armes chacune dans une main et me mis de profil pour brandir mon arme de la main droite sur Matt' et celle de la main gauche sur l’inconnue qui nous avait suivis. J’ai pus reconnaître Sam, l’ami de Matt’. Il se rapprochait lentement de nous, en contrôlant chaque pas, les bras en l’air pour mettre en évidence ses mains. Je le fixa tout en gardant un œil sur Matt’.

- Je te veux aucun mal, Matt’ non plus … Au contraire … Commença-t-il. Fait pas de bêtises jeune fille … gâche pas ton avenir pour ça … pense à nos familles et peut être à la tie…
- Cherche pas à m’attendrir où même d’essayer de négocier, il n’y a pas écris pigeon sur mon front et je suis LOIN d’être blonde à ce que je sache … Dis je avec Calme et sérieux. N’essaie pas de ma casser sinon c’est moi qui te brise continuais je.

Sam baissa ses mains et ricana.

- Je vois … Dit il avec un large sourire en se rapprochant de moi avec un pas plus déterminé. Mon doigt se serra sur la détente, souris et tira. La balle termina sa course à ses pieds. Je voulais lui montrer que ce ne serait pas si simple. Il continua à avancer, je tira un second coup plus prêt de lui que le 1er et il se stoppa.

- Je ne te préviendrais pas 3 fois … Lui dis je en le fixant. J’adressa un regard malin à Matt’ avant de regarder son ami.

- Tu es faible … Au fond de toi … tu ne veux pas faire de mal ni à Matt’ mi à moi … Je pense Commença-t-il en continuant à marcher … tu es désespéré mais on peut …

Je ne lui laissa pas cracher un mot de plus et lui logea une balle dans la cuisse gauche. Il se mis à genoux se tenant celle-ci.

- J’ai un sacré fond alors ! Dis je avec calme.
- Effectivement, alors … Vas y ! Achève nous alors … commence par Matt’ soyons fou ! Dit il avec ton sur de lui…

Je me mis à regarder Matt’, je plongea mon regard dans le siens, il avait une telle émotions dans le regard que celle là me serra le cœur. Plus je le regardais, plus je me sentais mal de lui faire subir tous ça … Mais je resta de glace et pointa également ma seconde arme sur lui. Il se rapprocha de moi, à moins de 2 cm des canons de mes 9mm et me regarda tristement. Mon cœur se serra encore plus, mais continua à le fixer.

Soudainement, j’eu comme un petit étourdissement, je vis en l’espace de qu’elle que seconde Matt’ où je mettais blottis dans ses bras, se regardant amoureusement avant de s’embrasser. J’étais un peu étourdis et ne soutenais plus son regard Je me ressaisis et replongea son regard et fis une pression sur son torse avec mes deux armes, les bras tendus à l’extrême serrant la détente de plus en plus.

J’entendais sa voix dans ma tête, peut être un souvenir, j’avais l’impression que c’était ce qu’il l’avait dit auparavant…

* -Arrivés au salon, elle s’est jetée sur moi et m’a embrassé. Après, j’ai sentis quelque chose du dur et froid contre mon torse et j’ai compris. Je l’ai repoussée et j’ai dégainé mon arme. Elle m’a demandé de lui donner mon arme et la valise que j’avais dérobée lors de ma dernière mission.

- Elle pointait son arme sur moi sans sourciller. On dit souvent que les yeux sont les portes de l’âme et ce que j’y voyais me faisait peur. Il n’y avait aucune émotion dans son regard. Elle était juste une coquille vide. Elle a ré-insisté et j’ai de nouveau refusé de céder. Elle allait tirer, je me suis déplacé rapidement et lui ai logé une balle dans la poitrine. En plein cœur pour être exact…

- Tu sais, c’est un peu pour cela que je me suis énervé tout à l’heure quand tu as pointé ton arme sur moi. Je revoyais cette scène repasser en boucle dans mon esprit…

- Ce qui m’a fait agir différemment… C’est compliqué à expliquer… Déjà tes yeux exprimaient de la colère et je voyais que tu faisais cela à contre coeur mais je savais au fond de moi que tu ne me ferais jamais de mal. Je ne sais pas pourquoi… De plus, je n’aurais pas pu refaire cela une deuxième fois. Cela aurait été trop difficile à supporter car je tiens à toi Nina. Je tiens vraiment à toi… * Entendais je dans mon esprit.

Je secoua ma tête comme si je ne voulais plus attendre cette voix, je regarda la sol, je ne voulais plus le regarder dans les yeux, je ne savais pas ce qui m’arrivais.

Je pouvais voir un nouveau souvenir où je voyais Matt’ au dessus de moi me criant au bord des larmes.

* - Nina je t’en supplie ! Je t’aime ! Cria t-il au bord des larmes.. * Entendais je encore dans ma tête.

Je ferma les yeux, une larme coula sur ma joue et baissa la tête. Je fis tomber lourdement mes bras le long de mon corps et lâcha mes armes, mais je savais déjà que Sam était derrière moi, prêt à les réceptionner. Celles-ci retomba dans ses mains.

- … La jeune fille qui allait gâcher son avenir savait que tu étais là… Dis je en tombant à genoux.

Je venais de réaliser que j’avais faillis perdre celui que j’aime, par mes propres balles, lui loger une en plein cœur sous son regard pesant. Je fondis en larme et passa mes mains dans mes cheveux.

- Je suis vraiment désolée ! Je ne sais pas ce qui m’a pris ! J’étais … me stoppais je avant de regarder Matt’ … Je suis désolé ! Si tu ne veux pas me pardonner je comprendrais … Je … Je me rappelle de tous maintenant.
…
Il se mit également à genoux et me regarda …
Je mis ma main sur sa joue avant de lui murmurer quel que mot.

- Je … Je t’aime aussi …

Les yeux brillant de regret, j’avais peur qu’il ne puisse me pardonner. Je laissa retomber ma main de sa joue et la laissa retomber mollement sur ma cuisse. Il avait l’air plus lucide qu’avant, j’espère qu’il me comprenait malgré la dose Clonazepam.
Mais je voulais qu’il sache que je l’aimais également. Le Larmes coulèrent involontairement, j’avais tellement honte et cette douleurs et se pincement au cœur qui se réveillait …
Sam me pris le bras, je tourna mon regard pour le fixer. Je me releva et lui fis face.

- Je suis désolée … Lui dis je en lui tendant mes poings … je voyais bien que Matt’ et son ami était des agents d’une organisation secrète et je pensais que je n’allais pas m’en sortir comme ça … Je baissa la tête, toujours les bras tendus offrant ma liberté sur un plateau.

* - Je n'ai jamais dit que j’allais me laisser faire ! Allez !!! Je sais de quoi tu es câble ! Viens m’en mettre une ! Défoule toi ! Viens on va danser tous les deux ! * Me rappelais je, ceci me fit découvrir un petit sourire. Mais cette fois, c’étais promis que je me tiendrais tranquille.