Le réveil (post final saison 3)

Je me trouvais au commissariat, assis sur la chaise de Beckett. Je cherchais désespérément un élément pour mettre la main sur le snipper. Esposito arriva vers moi suivis de près par Ryan.

- Et le fusil cela nous mène à quelqu’un ? Demandais-je.
- Pas d’empreintes. Le labo cherche des traces d’ADN. Répondit Ryan.
- Ce fusil aurait appartenu à un certain Martin Holmes. Il mort il y a sept ans, il travaillait dans les forces spéciales. Son corps a été découvert dans une mission ultérieure… Les cynophiles ont rien eu ? Ajouta Esposito.
- Les chiens ont suivis une odeur jusqu’à la partie ouest du cimetière mais ça n’a rien donné. Répondit Ryan.
- Dans cet océan de flics aucun n’a remarqué le tireur… Ça n’a vraiment aucun sens. Cette affaire devrait être finie… Montgomery a sacrifié sa propre vie. En tuant Lockwood et tous les autres, il a dit que tout serai réglé. Il le faisait afin qu’elle ait la vie sauve… Si elle devait être protégée par ce qu’il a fait pourquoi ces gens en ont-il toujours après elle ? Dis-je.
- Aucune idée. Dieu sait qui d’autre est mêlé à cela… Répondis Esposito.

Quelques minutes plus tard je reçu un appel de l’hôpital. Kate était enfin réveillée. Je partis en trombe du commissariat et passais par le fleuriste pour ne pas arriver les mains vides devant ma chère détective.

J’arrivais enfin dans les couloirs de l’hôpital. J’étais un peu anxieux. Je lui avais déclaré mes sentiments. J’avais peur qu’elle me rejette.

Je m’approchais de sa chambre et attendis des cris. Les cris de Kate et d’un autre homme. Je m’approchais de la porte et regardais à travers la porte entre-ouverte. Elle se disputait avec Josh. Je me reculais un peu pour ne pas me faire repérer et écoutais malgré tout la conversation.

Je n’ai jamais vraiment aimé ce Josh. Je le déteste même pour être franc. Une partie de moi se réjouis de cette dispute mais je ne veux pas le malheur de Beckett. Je l’entendis crier mon nom et Josh jurer ensuite. Lui parlait-elle de ma déclaration ? J’entendis des pas se rapprocher et m’écartais de la porte.

Josh apparu et me regarda sévèrement avant de partir dans le couloir et d’écraser sa main contre le mur. Il était visiblement en colère…

(tout compte fait, l'inspiration étant là, j'ai pas pu me résigner à dormir lol)

Un bip. Puis, un autre. Des "plop" toutes les deux secondes. Où diable étais-je? J'essayais d'ouvrir les yeux mais une lumière blanche m'éblouit, m'empêchant de les ouvrir entièrement. Je décidais donc de les renfermer le temps de me réveiller complètement. Sentant l'engourdissement dans tout le corps, je me demandais depuis combien j'étais ainsi. J'ouvris enfin les yeux, contemplant ainsi la pièce dans laquelle je me trouvais.

- Aïe, dis-je, en tentant vainement de m'étirer.

Une douleur dans la poitrine.

"Pourquoi?" pensais-je.

Puis les images revenaient. L'enterrement de notre capitaine, le tir, Castle. Castle ... "Je t'aime" et plus rien. Et là, se réveiller dans cette pièce - une chambre d'hôpital tout ce qu'il y a de plus normal - me fit comprendre que j'étais encore en vie. Personne à mes côtés. Même pas Castle. J'aurai juré qu'il serait resté à mon chevet tout ce temps.

"Pourquoi je pense à lui?" pensais-je, à nouveau.

C'est à ce moment-là qu'une infirmière entra.

- Melle Beckett! Enfin réveillée? dit-elle. Comment vous sentez-vous?
- J'ai connu mieux.

L'infirmière sourit.

- Voulez-vous que j'appelle votre petit ami.
- Mon petit ami?
- Le docteur Davidson!

Josh. je l'avais oublié, lui. J'acquiesça, sans vraiment vouloir le voir. La jeune femme regarda les machines puis partit.

- Excusez-moi, dis-je, avant qu'elle ne franchisse le bas de la porte. Vous pourriez aussi prévenir mon partenaire s'il vous plait?

Elle me regarda, intriguée.

- Richard Castle.
- Oui pas de soucis, Mademoiselle.

Puis, elle partit, me laissant seule dans cette pièce, d'une ambiance blanchâtre et tellement froide.

Quelques minutes plus tard, je vis Josh entrer. Je lui souris timidement, pas encore totalement habituée à la luminosité de la pièce.

- Comment ça va mon ange ? Me demanda-t-il en me prenant la main.
- Ca pourrait aller mieux mais je suis là.

Bizarrement, je commençais à être un peu sur les nerfs. Depuis mon réveil, je me rendais compte que toutes mes pensées étaient tournées vers mon partenaire et non vers lui, qui est censé être mon petit ami. Cela faisait quelques temps que je ne me sentais plus vraiment bien avec lui. J'étais un peu perdue dans mes sentiments mais la déclaration de Castle après le tir m'avait fait comprendre que je perdais mon temps avec Josh. Que je ne l'aimais pas, qu'il était pour moi qu'un simple ami.

- Josh, j'ai quelque chose à te dire! dis-je d'un ton assez sérieux.

Je le regardais droit dans les yeux, ne voulant pas fuir devant mes responsabilités. Oui, ce que j'allais faire n'allait pas lui plaire. Ce que j'allais faire allait me soulager d'un poids.

- J'aimerai qu'on arrête là, continuai-je. Ce n'est pas toi qui est en cause. C'est moi. Je t'aime mais plus comme un ami. Je suis désolée d'avoir attendu autant de temps pour te l'annoncer.

D'un certain côté, j'avais mal pour lui mais je préfèrais arrêter ici, qu'aucun de nous ne souffre plus qu'il ne le fallait.

A peine eus-je te le temps de finir ma phrase qu'il s'énerva.

- C’est à cause de l’écrivain ! N’es-ce pas ?! Tu es aveugle ou quoi ? Ce gars veut juste coucher avec toi ! Après il disparaitra comme par magie et tu te retrouveras seule ! Cria-t-il.

- Josh…

Il ne me laissa pas le temps de continuer. Il était énervé. Je pourrais presque parié que tout l'hopital l'entendait.

- Je sais que depuis le début tu es folle de lui. Même si tu essaie de le cacher. Quand on rentre à la maison et que l’on dine ensemble en discutant, c’est toujours Castle par si, Castle par là. Et je me suis tût même si ça m’exaspérait car je t’aime et que je veux ton bonheur ! Me coupa-t-il.

- Que veux-tu que je fasse d'autre? Tu me demandes comment c'est passé ma journée. Sachant qu'il travaille avec moi, je ne pouvais pas l'exclure de la discussion, lui répondis-je. Et puis, quand j'avais besoin, Castle était là, lui. Il se défilait pas.

Ca y est. Il m'avait énervée.

- Mais si ton bonheur doit m’exclure de l’équation alors je m’effacerais mais réfléchis-y bien car je ne serais plus là quand il t’aura brisé le cœur.

- C'est bien aimable à toi mais saches que je ne compte pas revenir vers toi.

Il partit, me lâchant un "au revoir" des plus énervés qu'il m'ait été d'entendre. La discussion fut houleuse, j'étais énervée mais soulagée. C'était bien la première fois, depuis la mort de ma mère, que je me sentais revivre.

Je vis Josh sortir de l’hôpital. Apparemment entre lui et Beckett s’était fini. Peut-être que la cause était ma déclaration au cimetière. Mon cœur s’affola à cette pensée. Je repris ma respiration et ravalais le sourire idiot qui se peignait sur mon visage. Je me recoiffais légèrement puis me penchais vers l’embrasure de la porte.

Je vis Kate, les yeux grands ouverts reliée à toutes sortes de machines. Même avec ses cheveux en bataille et sa fatigue, elle était magnifique. Je l’observais quelques instants avant qu’elle me voit et me fasse entrer.

- Hey Castle ! Entrez !
- Salut !
- Vous me dévisager. J’ai une salle tête, je n’en doute pas… Me dit-elle en passant une main dans ces cheveux.
- Non, je croyais bien ne jamais vous revoir. Dis-je en souriant légèrement.
- J’ai appris que vous ouvriez une boutique de fleurs… alors je suis venu vous approvisionner. Lui dis-je en déposant les fleurs sur sa table de nuit.

Je vins ensuite m’assoir sur la chaise qui se trouvait à sa droite.

- Elles étaient toutes là quand je me suis réveillée… Je pense qu’elles viennent presque toutes du poste. Je vais en entendre parler un bon bout de temps j’imagine… Me répondit-elle en souriant légèrement.
- Oh probablement !
- Vous savez Kate, on retrouvera celui qui vous à tirer dessus. On n’a pas encore de piste valable mais avec Ryan et Esposito on travaille d’arrache-pied… Je vous le promets, on rendra justice à Montgomery, votre mère et à tous ceux qui sont mort à cause du dragon.

Elle me regarda légèrement surprise.

- Kate, vous vous souvenez du coup de feu ? Lui demandais-je d’une voix légèrement tremblante, bien que j’aie essayé de garder ma voix la plus neutre possible.

J'étais encore sur les nerfs quand je vis une tête dépassée.

- Hey Castle ! Entrez ! dis-je en essayant de ne pas montrer ma colère
- Salut !
- Vous me dévisager. J’ai une salle tête, je n’en doute pas… Lui dis-je en passant une main dans ces cheveux.
- Non, je croyais bien ne jamais vous revoir. Dit-il en souriant légèrement.
- J’ai appris que vous ouvriez une boutique de fleurs… alors je suis venu vous approvisionner. Me dit-il en déposant les fleurs sur sa table de nuit.

Il vint ensuite s’assoir sur la chaise qui se trouvait à ma droite. En un rien de temps, il avait réussi à me calmer. A m'apaiser.

- Elles étaient toutes là quand je me suis réveillée… Je pense qu’elles viennent presque toutes du poste. Je vais en entendre parler un bon bout de temps j’imagine… Lui répondis-je en souriant légèrement.
- Oh probablement !
- Vous savez Kate, on retrouvera celui qui vous à tirer dessus. On n’a pas encore de piste valable mais avec Ryan et Esposito on travaille d’arrache-pied… Je vous le promets, on rendra justice à Montgomery, votre mère et à tous ceux qui sont mort à cause du dragon.

Je le regardais légèrement surprise. Le voir si inquiet était une chose rare, sauf quand ca concernait sa fille mais s'inquiéter pour moi était tout autre chose. Il pensait vraiment à ce qu'il disait à l'enterrement alors.

- Kate, vous vous souvenez du coup de feu ? Me demanda-t-il d’une voix légèrement tremblante.

*Bingo, il a fallu qu'il me pose la question* pensais-je. Qu'est-ce que j'allais lui répondre?

- Beaucoup de cris, du grabuge, des gens qui couraient partout dis-je en plissant des yeux. Vous au-dessus de moi, me demandant de rester en vie.

J'essayais de gagner du temps. Raison contre coeur? Coeur contre raison? Dur de faire un choix. Fallait-il lui dire que j'avais entendu? Que ses trois petits mots ne me quittaient plus depuis mon réveil.

- Je me souviens.

Eh merde. Trop tard. Il fallait maintenant lui dire. Lui dire que je ne rêve que de ça depuis trois ans maintenant.

- Je me souviens de tout continuai-je. J'ai juste besoin encore d'un tout petit peu de temps que je me remettre des derniers évènements, dis-je en lui prenant la main, laissant glisser mes doigts entres les siens.

J'esquissais un léger sourire, en le regardant dans ses yeux bleux océans. J'espère qu'il ne m'en voudra pas t'attendre encore quelques jours.

- Beaucoup de cris, du grabuge, des gens qui couraient partout, me dit-elle en plissant les yeux. Vous au-dessus de moi, me demandant de rester en vie.

Je voyais qu’elle réfléchissait et menait en combat intérieur. Peut-être essayait-elle de me dire qu’elle ne partageait pas mes sentiments. Ou alors peut-être qu’elle ne souvenait que de cela et qu’elle cherchait dans ses souvenirs.

- Je me souviens. Me dit-elle.

Je sursautais légèrement et me concentrais sur ce qu’elle allait me dire. Je ne laissais rien paraître mais à l’intérieur, j’étais terrifié. Oui moi le grand Richard Castle, auteur de best-seller playboy et coureur de jupons, j’avais peur. Peur de tout ce que cela pourrait signifier pour nous. La fin de notre partenariat qui me serait fatal. Qu’irais-je écrire sans ma source d’inspiration, ma muse, la femme que j’aime ? Je serais un écrivain fini sombrant peu à peu. Bien entendu, je tenterais de faire bonne figure pour mère et Alexis mais…

- Je me souviens de tout. Continua-t-elle, me sortant de mes sombres pensées. J'ai juste besoin encore d'un tout petit peu de temps que je me remettre des derniers évènements, ajouta-t-elle en me prenant la main et en glissant ses doigts entre les miens.

Elle me sourit et plongea ses yeux verts émeraude dans les miens. Je lui rendis son sourire. J’étais heureux, Kate Beckett la femme la plus extraordinaire de cette planète me laissait implicitement une chance.

- Je comprends Kate. Lui-dis-je, toujours un sourire plaqué au visage. J’attendrais, je serais toujours là pour toi. Always.

J’étais aux anges, sur un petit nuage de bonheur.

- Les médecins vous ont dit combien de jours vous devriez rester ici ? Lui demandais-je.
- Je pense qu’ils vont me garder une petite semaine en observation puis me renvoyer chez moi…
- Je suppose que vous ne reprendrez pas directement le travail, vu les événements.
- Sans doute…

Pour une fois, mon coeur avait parlé le premier et j'en étais pas peu fière. Je me laissais enfin une chance de vivre. Et surtout vivre une histoire avec celui qui a kidnappé mon coeur depuis si longtemps.

- Les médecins vous ont dit combien de jours vous devriez rester ici ? Me demanda-t-il.
- Je pense qu’ils vont me garder une petite semaine en observation puis me renvoyer chez moi…
- Je suppose que vous ne reprendrez pas directement le travail, vu les événements.
- Sans doute…

Mains contre mains, doigts toujours entrelacés, je souffla légèrement, laissant mon regard plongé dans le sien, sans pouvoir le détacher. J'étais comme hypnotisée. Je pourrai facilement me perdre dans ses yeux pendant des heures.

*Comment ai-je pu tenir aussi longtemps loin de lui, alors qu'il est si près?* pensais-je.

- Je suis sûre que vous allez vous ennuyer au poste sans moi, dis-je en esquissant un large sourire. Et surtout ne dites pas le contraire, je vous connais assez bien pour le savoir.

Il arborait son visage de gamin de cinq ans, celui qui était prêt à se faire disputer après une bêtise. Je me mis à rire, face à lui.

- Aïe, dis-je en me tenant la poitrine, lâchant malencontreusement sa main.

Je posa ma tête contre l'oreiller, en essayant de reprendre un rythme de respiration normal. Cela ne faisait que quelques heures que l'opération était finie et bizarrement, je n'avais qu'une hâte: rentrer chez moi et boire une bière.

Il ne m'avait pas laisser le choix. Je ne voulais pas m'imposer mais intérieurement, j'avais espéré qu'il le propose. Cette semaine m'avait permis de réfléchir à un possible "nous" et j'avais enfin pris ma décision. J'allais me lancer et dès ce soir.

- Vous voulez que je commande quelque chose à manger ? Chinois, Thaï, Italien ? On pourrait peut-être ensuite regarder un film ? Je viens d’acheter un nouvel écran de cinéma LED 3D. Je vous assure que l’image est à couper le souffle !

- Peut importe ce qu'on mange, ca sera toujours mieux que ce qu'on propose à l'hopital. Je vous laisse libre choix, dis-je en souriant légèrement.

C'était bien connu: les hostos ne font pas la meilleure nourriture au monde. Et puis, dîner en tête-à-tête avec lui valait plus que tout autre chose. Il pourrait me faire manger un sandwich, ca m'était bien égal, tant que j'étais à ses côtés.

- Concernant les films, je crois en avoir vu assez en une semaine, Castle. Vous avez pas autre chose à proposer?

Les films à l'hopital, enfin si on pouvait appeler ça des films, tous des navets, sans grande envergure.

- Enfin, ca dépend ce que vous proposez comme film?

Tout compte fait un film, ca pourrait être pas mal. Ca me permettrait de lui dire ce que j'avais décidé. Implicitement ou explicitement, peu importe. C'était le bon soir.

- Je peux vous proposer tous les films de ma bibliothèque et si ce n’est pas suffisant en louer un ou alors je peux vous proposer une partie de laser-tag.

Je le regardai perplexe.

- A moins que vous vous ne sentiez pas à la hauteur… me dit-il le provocant d’un regard sournois.
- Vous allez pleurer comme un bébé Castle ! Lui répondis-je en le défiant du regard.
- C’est ce que nous allons voir lieutenant !

Qu'est-ce que j'aimais jouer avec lui, le taquiner. Encore plus maintenant. J'étais décidée à avancer, à sauter le pas. La vie est semée d'embûches, qu'il faut arriver à contourner. Aujourd'hui, je suis là, chez lui et prête à lui montrer à quel point je tiens à lui.

*J'aurai aimé que maman soit là, qu'elle me conseille sur la marche à suivre* pensais-je.

Il me sortit de mes pensées en tendant l'équipement. Je l'enfilais, sans rien dire.

- Que la guerre commence ! Dit-il d’une voix enjouée.
- Vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquez, Castle, dis-je en souriant. Croyez-moi, vous allez avoir mal, continuai-je, en lui tirant dessus, le touchant du premier coup.

Je me mis à courir dans tous les sens, pour éviter ses tirs. Nous nous touchions de temps en temps. Le score était très serré. Et puis, je ne sais comment, je me suis empétrée les pieds dans le tapis du salon, me retrouvant ainsi dans ses bras, l'embrassant furtivement. Je le regardais dans les yeux, rougissant. Je me mordillai les lèvres et comme attirée par un aimant, je recommençais d'un baiser si tendre qu'il me fit frissonner.

- Ce n'est pas vraiment comme ça que je voulais vous l'annoncer mais tant pis, c'est tout aussi bien ... je crois, dis-je, en rougissant une nouvelle.

J'étais bien dans ses bras. Ils étaient rassurants et tellement protecteurs. J'aimerai recommencer et continuer à l'embrasser ainsi toute la nuit. Je me mordillais une nouvelle fois les lèvres, mon regard planté dans le sien, sans pouvoir décrocher une seule seconde.

- Vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquez, Castle, me dit-elle en souriant. Croyez-moi, vous allez avoir mal, continua-t-elle en me tirant dessus, me touchant du premier coup.

- Hé ! Ce n’est pas juste Beckett ! Dis-je d’un ton boudeur. On n’avait pas même encore commencé !

Je me remis de ma surprise et tirais à vue sur cette vilaine tricheuse. Elle se mit à courir dans tous les sens pour éviter de se faire toucher.

- Ma vengeance sera cruelle Miss Beckett… Vous faites bien de fuir… Dis-je d’une voix grave.

Je l’eu à plusieurs reprises et elle aussi. Le score était très serré mais je ne comptais pas perdre. Enfin pas tout de suite. Je voulais quand même faire durer un peu le jeu. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se vanter d’avoir joué au laser-tag avec la grande Kate Beckett.

Je tentais une nouvelle technique d’approche et passais près de la table basse. Kate sortis de nulle part pour me piéger mais se prit les pieds dans le tapis du salon. Elle tomba et m’emporta avec elle dans son élan. Elle se trouvait au-dessus de moi et mes bras entouraient sa taille. En tombant, ses lèvres étaient venues à la rencontre des miennes.

Je fus en un premier temps surpris, surpris mais pas du tout ennuyer pas ce drôle de baiser… Elle rougissait de plus belle et je ne pus m’empêcher de trouver cela adorable.

Sa proximité commençait à me rendre fou. Les effluves de son parfum à la cerise vinrent me titiller les narines.

Nos yeux s’accrochèrent, nous regardâmes quelques instants avant que Kate replonge tendrement sur mes lèvres. Mon corps reçu comme une charge électrique.

- Ce n'est pas vraiment comme ça que je voulais vous l'annoncer mais tant pis, c'est tout aussi bien ... je crois, me dit-elle, en rougissant à nouveau.

Je souris tellement qu’on aurait pu croire que je faisais une publicité pour dentifrice. Si ce n’est que mon sourire était bien réel. Le moment que j’attendais depuis quatre ans était enfin arrivé.

Kate se mordilla la lèvre, un geste auquel je ne pouvais résister. Je replongeais sur ces lèvres et l’embrassais avant me retirer et de déposer ma main sur sa joue.

- Je le pense aussi…

Il replongea sur mes lèvres et m’embrassa avant de se retirer et de déposer sa main sur ma joue.

- Je le pense aussi…

Ce mec allait me rendre folle. J'avais tenu bon pendant trois ans et maintenant, je ne voulais qu'une seule chose: lui sauter dessus.

- Je pense que vous pouvez laisser votre chambre d'ami comme elle est, dis-je en me relevant.

Je lui tendis la main, l'aidant ainsi à se relever. Yeux dans les yeux, je me rapprocha lentement de lui. Je ne savais pas ce qu'il me prenait mais j'en avais en tout cas envie. Et d'un coup, une idée me vint. Très proche de lui, je lui sourit, prit mon pistolet et lui tira dans le gilet. Puis, je me dirigea vers l'entrée du loft, tout en continuant de lui tirer dessus.

- Temps mort, demandais-je, en arrivant devant la porte.

Je ris, repris mon souffle tant bien que mal, tout en essayant de retirer mes chaussures. Il se rapprocha de moi, tout doucement, captivant une nouvelle fois mes yeux dans les siens. Mon dieu, ce mec allait vraiment me rendre folle, si ce n'est pas déjà le cas. Il se rapprocha encore, me prit par la taille et m'embrassa.

NC-17 (par précaution)


- Je pense que vous pouvez laisser votre chambre d'ami comme elle est, me dit-elle en se relevant.

Elle me tendit la main et m’aida à me relever. Je pu voir son regard s’assombrir, elle se rapprocha lentement de moi, tel un félin fixant sa proie. Elle me sourit et mutine me tira dessus avec le pistolet laser. Elle se dirigea vers l’entrée du loft tout en continuant de me tirer dessus.

- Temps mort, me demanda-t-elle, en arrivant devant la porte.

Elle rit et tenta de reprendre son souffle tout en essayant de retirer ses chaussures. Je me rapprochais d’elle doucement en plongeant mes yeux dans les siens. Je m’approchais encore avant de poser mes mains sur sa taille et de l’embrasser...

Je me séparais de ces lèvres pour reprendre de l’oxygène. Elle posa ses mains sur mes épaules et commença à déposer de légers baisés dans mon cou…

N'en pouvant plus, je repris ses lèvres dans un baiser plus passionné cette fois, démontrant tout l’amour que j’avais pour elle depuis 4 ans. Pendant que nous embrassions, elle fourrageait dans mes cheveux et laissait glisser ses mains sur mon torse, me faisant frissonner.

Nous enlevâmes nos équipements de laser-tag et Kate se rapprocha à nouveau de moi, m’embrassant et me mordillant l’oreille…

- On devrait peut-être aller dans ta chambre… Me murmura-t-elle.

Elle se détacha de moi et entra dans celle si en se déhanchant outrageusement. Elle me lança un regard de braise et voyant que je restais planté là à la dévorer des yeux, elle me tira par le bras et m’attira à elle dans un baiser surpassant les précédents. Sa langue joua avec ma lèvre inférieure me demandant explicitement l’accès à ma bouche que je lui accordais volontiers.

Nos langues s’entremêlèrent tentant de prendre le dessus sur l’autre dans un ballet intense et passionné. Mes lèvres quittèrent les siennes pour descendre dans son cou que j’embrassais avant de la mordre sensuellement. Elle gémit et renversa la tête en arrière.
Je sentis le sang bouillir dans mes veines. Je continuais lentement mon ascension jusqu’à arriver à sa poitrine. Je défis les premiers boutons de son chemisier et pu voir le soutient gorge noir en dentelle qu'elle portait.

Kate ce fit plus entreprenante et m’embrassa à nouveau avant tirer brusquement sur ma chemise l’ouvrant d’un seul coup. Plusieurs boutons roulèrent au sol…

- Je l’aimais bien cette chemise…
- Moi je t’aime mieux sans… Me répondit-elle, son souffle sur mon torse.

Je lui ôtais complètement son chemisier ainsi son sous-vêtement que je lançais quelque part dans la chambre…

Je l’admirais quelques instants. Elle était belle à couper le souffle.

Je déposais un baiser symbolique sur sa cicatrice. J’avais bien failli la perdre pour toujours. Mais elle était là offerte devant moi et bel et bien en vie…

Elle sembla s’impatienter alors je la plaquais contre moi pour sentir sa peau nue contre la mienne. Le contact était électrisant, déclenchant en moi une vague de chaleur… Je repris d’assaut ses lèvres puis laissais redescendre les miennes jusqu’à arriver à sa poitrine…

Elle me rendait fou. Jamais une femme n’avait eu une emprise telle sur moi. Elle aurait pu me demander absolument n’importe quoi et je n’aurais pas été en mesure de refuser…

Je commençais à me sentir à l’étroit dans mon pantalon, je défis la braguette de celui-ci et Kate m’aida à le faire descendre et me déchaussa. Je m’attaquais ensuite au sien, m’émerveillant à chaque parcelles de peau découverte…

Il nous restait à chacun un seul rempart à notre nudité. Je la pris dans mes bras et la soulevais légèrement. Elle entoura ma taille de ses longues et fines jambes, rapprochant nos intimités…

Je la plaquais contre le mur et partais à nouveau à la découverte du corps si parfait de ma muse. Ses mains n’étaient pas en reste. Elles se baladèrent avant de se poser sur mes fesses et de s’y attarder.

- Vous aimez mes fesses lieutenant ? Lui demandais-je.

Pour toute réponse, elle accentua la pression et captura à nouveau mes lèvres avant de me murmurer à l’oreille.

- Lit… Maintenant.

J’obéissais à ma muse et la portais jusqu’à celui-ci avant de la déposer délicatement, l'admirant encore.

J’étais l’homme le plus chanceux de la planète. Kate Beckett, la femme que j’aime plus que tout, me voulait moi…

J'étais là, allongée sur son lit, prête à m'offrir à lui. Une main dans ses cheveux, l'autre contre sa nuque, mes jambes toujours autour de ses hanches, je le regardais profondément.

- Embrasses-moi, dis-je, la respiration se faisant saccadée.

Ce qu'il fit, dans la seconde. J'aimais le goût de ses lèvres sur les miennes. Un goût d'assurance, de tendresse, et de respect. Mon rythme cardiaque battait la chamade. J'avais de plus en plus chaud. Nous nous quittions quelques dizaines de secondes, l'air manquant dans nos poumons.

- Fais-moi l'amour tout de suite, continuais-je.
- A vos ordres, lieutenant, me répondit-il, esquissant un large sourire.

Il m'embrassa de nouveau, laissant ses mains parcourir ma peau. Puis, il se mit à descendre tout doucement le long de mon cou, invitant sa main droite à jouer avec mon sein gauche. J'émis un râle de plaisir. J'étais en feu, dans mon string. Tout ce que je voulais à cet instant, est qu'il soit en moi.

- Castle, dépêches-toi, je tiens plus, dis-je entre deux respirations.

Il releva la tête, me fixant de ses yeux pleins de désir.

- Ttttt, pas si vite mademoiselle Beckett. Il faut faire ça dans les règles de l'art.

Au diable, les règles de l'art. Je le voulais ici et maintenant. Mais il en avait décidé autrement. Il reprit là où il en était arrêté, ses doigts jouant avec mon téton. Et puis, tout doucement, sa langue se mit à jouer avec mon autre téton, et descendit en faisant des dessins et s'arrêta au nombril. C'est à ce moment-là que sa main droite descendit, en m'effleurant, me faisant ainsi frissonner. Cet homme allait me faire perdre définitivement la tête s'il continuait dans cette direction.

- Tu es parfaite, me dit-il, tout en embrassant mon ventre.

Je détachais mes jambes, le laissant ainsi libre de ses mouvements. Ses mains effleurèrent mon bas ventre, ce qui me fit mouiller encore plus. Il joua avec le dernier morceau de tissu qu'il me restait. Cette fameuse barrière qui nous empêchait de nous unir. Je l'aidai à le retirer, en décollant légèrement mes fesses du lit.

- J'aime beaucoup votre tatouage lieutenant, dis-t-il en l'effleurant du bout des doigts.

Il l'embrassa, puis continua sa descente. J'écartais légèrement les jambes. Ma respiration était plus que saccadée. Mon rythme cardiaque s'accéléra encore plus. Je me mordis la lèvre inférieure pour ne pas crier de bonheur.

- Caaaassstttllleee.

Il venait de me donner mon premier orgasme. J'en étais déboussolée et les draps allaient aussi s'en souvenir.

J’admirais quelque instant ma muse qui venait d’hurler de plaisir, criant mon patronyme. Elle était tellement belle. Ses joues en feu, ses cheveux en bataille, ses lèvres gonflées par nos précédents baisers, son corps divin…

Elle se remit quelque peu de son orgasme et se colla à moi avant de s’emparer de mes lèvres dans un torride baiser. Ses mains se firent baladeuses et se posèrent sur la bosse de mon boxer...

Elle fit ensuite claquer l’élastique de celui-ci avant de le faire descendre et de le jeter quelque part dans la pièce.

Elle posa ensuite ses mains au sud de mon anatomie. J’hoquetais de surprise. Elle entama de long va et viens et je commençai à perdre pied. Le plaisir monta en moi à un tel point que ça en devenait douloureux.

Je me sentis doucement partir mais tentais de résister, je ne voulais pas que cela se passe ainsi. Je voulais que nous partions tous les deux, ensemble.

-Kate… Dis-je d’une voix rauque. Pas comme ça…

Elle me lâcha et je vins me positionner entre ses cuisses, l’embrassant passionnément.

- Enfin ! Me dit-elle amusée.

Je vérifiais qu’elle soit prête à me recevoir et entrais doucement en elle, la regardant dans les yeux. Tout ce que je pu voir dans son regard me rendais heureux. Il y a avait du désir mais je pouvais aussi y voir de l’amour et de la confiance.

Je restais quelques secondes sans bouger, le temps qu’elle s’habitue à moi puis commençais à me mouvoir doucement en elle…
Nos respirations commencèrent à devenir erratiques et nos gémissements devinrent de plus en plus sonores. J’accélérais mes mouvements de reins et Kate se positionna de sorte que la pénétration soit plus profonde.

Nous gémissions à l’unisson, le plaisir devint de plus en plus intense. Je plaquais ma bouche contre la sienne pour étouffer nos cris. Kate griffa sauvagement mon dos et me mordit l’épaule. J’accélérais encore le rythme et je me sentis partir, je n’allais plus tenir longtemps.

- Kate… Regarde-moi s’il te plait.

Elle ouvra ses yeux et se perdit dans les miens. Le moment arriva, nous criâmes le nom de l’autre en même temps et nous nous envolèrent ensemble au septième ciel…

Le souffle coupé et la respiration saccadée, il roula sur le côté, se mettant sur le dos.

- Prêt pour un troisième round? dis-je sensuellement, en me mettant sur le côté, ma main sur son torse.

Je senti les battements de son coeur, filant à la même vitesse que le mien.

- Déjà? Tu es infatiguable dis donc, dit-il entre deux respirations.
- Disons que j'aimerai rattraper quatre années de retard, chuchotais-je, près de son oreille.

Je me leva et me dirigea vers le bureau.

- Je croyais que tu voulais un troisième round?

Je souris et continua sur ma lancée. Je reviens quelques minutes plus tard, avec un objet bien spécial dans les mains. M'adossant contre le chambranle de la porte, je le vis s'impatienter, faisant une tête de gamin boudeur.

- Alors prêt pour ce troisième round? demandais-je, en mettant bien en évidence l'objet devant moi.

Il se releva et au vu de son grand sourire et de ses yeux bleux foncés plein de désir, laissant un filer de bave dégouliner le long de sa bouche.

- Si c'est ça, je suis partant pour plus qu'un troisième round.

Je m'approcha lentement et me positionna au dessus de mon partenaire.

- Faites gaffe monsieur l'écrivain, je risque de vous arrêter pour séduction envers un représentant de la loi, dis-je avant de l'embrasser.
- Faites, lieutenant. Je suis tout à vous.

Un clic, deux clics. Le voilà menotté. J'avais encore envie de lui. Je le désirais plus que tout au monde et plus je goutais à lui, plus j'avais peur de le perdre.

Beckett me menotta au lit. J’étais prisonnier, prisonnier de cette magnifique et incroyable créature. J’étais tout à elle. Elle pouvait faire de moi tout ce qu’elle voulait. Si je devais mourir, ce serait dans ces bras, de plaisir. Je ne pouvais pas m’en plaindre.

Elle m’embrassa tendrement puis férocement, mordant ma lèvre inférieure. Celle-ci saigna légèrement. Ma Kate lécha le sang tel une tigresse affamée et repris ensuite d’assaut ma bouche.

Elle força le barrage de mes lèvres et mêla sa langue avec la mienne dans un tango passionné et torride. Nos dents s’entrechoquèrent, nous nous dévorions mutuellement.

Elle se détacha de moi et mordilla mon oreille avant de mordre et me faire un splendide suçon dans le cou. Demain, écharpe obligatoire ! Songeais-je en riant intérieurement.

Elle passa ses mains sur mon torse et le caressa, faisant passer ses doigts fins sur mes pectoraux. Elle les fit descendre jusqu’à arriver à mon postérieur.

- Je savais que vous aimiez mes fesses lieutenant…

Elle me fit une claque sur celle-ci.

- Aille ! Criais-je avec une voix de fillette.
- Chaton… Ce n’était pas ce que tu voulais depuis le début… Que je te donne la fessée pour te punir…
- Oh mais si lieutenant… J’attendais cela depuis quatre ans.

Elle revint à mes lèvres et en repris possession tel une héroïnomane en manque avant de me détacher me laissant enfin libre de mes mouvements.

Je la renversais sur le lit et me positionnais au-dessus d’elle et lui tenait fermement les poignets au-dessus de la tête, l’empêchant de bouger.

- A moi de jouer maintenant lieutenant…

Ce mec allait me rendait folle. En moins de temps qu'il le fallait, il avait réussi à mettre le feu à la salle de jeux et l'éteindre plusieurs fois, sans que je puisse dire quelque chose. Il était de nouveau au dessus de moi et je voulais qu'il me fasse encore vibrer. Je m'étais lâchée, je m'étais abandonnée dans ses bras et j'en redemandais encore et encore. Mes mains au-dessus de moi et les doutes envolés, je me laissais faire. Je ne saurai pas dire à quoi il pensait pendant ses quelques secondes de répit mais ses yeux me fixaient de désir, de tendresse et d'amour.

- Je t'aime, dis-je en chuchotant. Je ne sais pas pourquoi j'ai mis autant de temps à m'en rendre compte mais...

Il ne me laissa pas finir ma phrase et se jeta sur mes lèvres, m'embrassant ainsi fougueusement. Nous nous quittions quelques secondes après, n'ayant plus d'oxygène.

- Merci, me dit-il, souriant mais laissant tout de même couler une larme sur sa joue droite.
- Fais-moi encore l'amour, Rick. Je veux te sentir en moi mais pas ici. Je veux connaître tous les recoins de ce loft et ce, dans les moindres détails.

Il sourit.

- Je ferai tout ce que tu veux, répondit-il, m'embrassant le long du cou, me faisant gémir.

Il continua ses baisers, tout en descendant le long de mon corps. Sa main droite effleura ma jambe gauche et l'invita à se positionner autour de sa taille. Je fis de même avec l'autre jambe. Ses lèvres remontèrent et rencontrèrent une nouvelle fois les miennes. Il me lâcha les mains que je plaçais l'une dans ses cheveux et l'autre sur son cou. Il me souleva, m'entraînant dans la pièce d'à côté, qui n'était d'autre que son bureau. D'une main peu rassurante et ne voyant rien car trop occupé, il balaya timidement tout ce qu'il se trouvait et me plaqua dessus.

- Humm, dis-je en gémissant.

Ses baisers étaient divins, du feu de dieu, tout comme ses caresses. Je détachais mes jambes de sa taille, quand il entreprit une descente, faisant danser sa langue sur mon corps en alternant avec des baisers, s'arrêtant devant mon intimité, qu'il s'empressa de titiller.

- Je vais …

Pas le temps de finir ma phrase que je poussais un long gémissement. Il se releva, en déposant de légers baisers un peu partout sur mon corps.

- Dis, tu me fais confiance ? Me susurra-t-il, au creux de l'oreille.
- Oui, pourquoi ?, lui répondis-je, l'air perplexe.
- J'ai envie de pimenter un peu.

Il m'embrassa puis se dirigea vers la cuisine, me laissant ainsi seule sur le bureau. J'étais un peu décontenancée face à son comportement. Puis, il revint à toute allure. Il s'arrêta net et me montra ce qu'il était allé chercher, tout content de sa trouvaille. Je me mis à sourire, en le voyant, faire son pitre.

- T'es un vrai gamin, quand même, dis-je, en laissant passer un petit rire.
- Ben quoi, la chantilly, c'est bon. Bonne qualité en plus, dit-il en regardant la bouteille pressurisée.

Cet homme m'étonnera toujours.

Kate me pris la bombe de chantilly des mains avant de s’en asperger à des endroits stratégiques. Je ne pus m’empêcher de la dévorer du regard. A cet instant je n’avais qu’une envie… Savourer mon dessert glacé. Quoique glacé, je n’en suis pas si sûr…

Kate avait notamment de la crème fouetté sur la mâchoire. Je m’approchais d’elle et laissais ma langue venir à la rencontre de celle-ci avant de venir à la rencontre de ses lèvres. Nos langues se saluèrent et se reconnurent. Je rompis le baiser et m’éloignais quelques instants d’elle pour l’admirer.

- Ricky, si tu ne me touche pas dans les secondes qui viennent, je vais me liquéfier.
- Je vous fais tant d’effet lieutenant ? Dis-je malicieusement.
- La chantilly, Rick. Elle risque de fondre très rapidement.
- Ah, ce serait dommage… dis-je en m’attaquant à sa poitrine.

Elle ne put retenir des petits gémissements de plaisir quand je m'attardais langoureusement sur ses seins, avant de déposer de légers baisers entre ceux-ci.

Elle ramena ma tête à la hauteur de la sienne avant de m’embrasser sauvagement et de gouter sur mes lèvres la douceur de la crème fouetté.

Je me détachais de sa bouche et commençais à laisser glisser ma langue sur son ventre délicieux. L’ascension jusqu’à son intimité fut brulante. Enfin arrivé à destination, je fis tournoyer ma langue sur sa petite boule de nerfs, faisant crier d’extase ma partenaire…
Kate me surpris en me mettant de la chantilly au sud de mon anatomie. Je déglutis bruyamment à cause du froid et je la vis s’humidifier les lèvres. Je fermais les yeux d’appréhension à la délicieuse torture qu’elle allait m’affliger…

Elle posa ses lèvres sur mon membre tendu avant de consommer son dessert avec appétit. Le plaisir monta à une vitesse folle en moi et je me sentais perdre pied. Kate sembla voir mon état car elle me libéra et me poussa sur le sol avant de diriger mon intimité vers son antre merveille…

Elle était à califourchon sur moi et me dominait totalement. Mais je la laissais faire car cette vision d’elle sauvage et dominatrice me plaisait beaucoup. Ses longs cheveux bruns retombaient et cachaient pudiquement sa poitrine. Ses lèvres étaient gonflées par nos précédents baisers et ses joues étaient rougies de plaisir.

Elle déposa ses mains sur mon torse et commença un long et lent va et viens avant d’accélérer brutalement ses mouvements de bassin. Ses coups de reins et étaient puissants et précis. Je sentais que le moment était proche. Je la fis pivoter et repris les rênes de notre union…

Nous partîmes dans un même hurlement d’extase qui résonna dans la pièce. J’étais bien heureux qu’il n’y ait que nous deux au loft. Nous allongeâmes l’un sur l’autre et Kate posa sa tête sur mon torse avant de m’enlacer tendrement.

J’étais l’homme le plus heureux et le plus chanceux au monde. Je déposais tendrement mes lèvres contre les siennes avant de lui caresser la joue et de la regarder dans les yeux. Des yeux émeraudes magnifiques mais qu’ils l’étaient encore plus en cet instant…
Je me relevais et tendis une main à ma muse qui l’accepta volontiers et se releva elle aussi.

- On devrait peut-être manger… J’avais commandé il y a… Dis-je en regardant l’horloge. Au moins deux bonnes heures. Dis-je amusé.

J’enfilais mon caleçon et allais chercher ma commande sur le bas de la porte. Je déposais le tout sur la table et constatais que Kate n’était toujours pas rhabillée. Je ne pus m’empêcher de laisser mes yeux parcourir son corps de déesse…

- Euh… Dis-je en me raclant la gorge. Tu devrais te rhabiller si tu ne veux pas que je te fasse l’amour maintenant sur la table de la cuisine.
- Jamais rassasié chaton ? Me dit-elle amusée.
- De toi, jamais! Et puis quatre ans, ça fait beaucoup à rattraper… Dis-je en plaquant ma bouche contre la sienne en l’embrassant passionnément.
- On pourrait toujours prendre une douche… Me dit-elle haletante entre deux baisers.

- Euh… Dit-il en se raclant la gorge. Tu devrais te rhabiller si tu ne veux pas que je te fasse l’amour maintenant sur la table de la cuisine.
- Jamais rassasié chaton ? Luis dis-je amusée.
- De toi, jamais! Et puis quatre ans, ça fait beaucoup à rattraper… Dit-il en plaquant sa bouche contre la mienne en m’embrassant passionnément.
-On pourrait toujours prendre une douche… Lui dis-je haletante entre deux baisers.

Il me regarda avec un grand sourire, levant un sourcil.

- Au diable le repas. On aura tout le temps de manger après, me dit-il, suivi d'un baiser chaud comme la braise.

Il me souleva, me laissant entourer sa taille de mes longues et fines jambes. Il s'empressa de me couvrir de baisers dans le cou.

- Castle … dis-je entre deux souffles. La douche tout de suite … s'il te plait.
- Comme si c'était fait.

Ni une ni deux, il se mit à monter à l'étage, tout en continuant ses caresses.

- Rick, dépêches-toi de monter.

Lors de notre première enquête, je lui avais soufflé qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il raterait. Eh bien, je pouvais dire que moi non plus, je n'en avais aucune. Cet homme savait ce que je voulais sans même que je le lui dises. Il savait répondre à mes moindres désirs avant même que j'y penses.

- Montres-moi que tu es un writer-man.
- Je croyais l'avoir déjà fait et plus d'une fois, me répondit-il avec un grand sourire.

J'aimais nos piques mais ce que j'aimais par dessus tout, c'était tout ce qu'il me faisait en ce moment. Il était littéralement devenu un homme dès l'instant où nous avions franchi la porte de sa chambre.

- C'est ce que tu crois. J'ai l'impression que tu as encore tellement de choses dans ta botte secrète.
- Tellement de choses, miss Beckett.

Il referma la porte de la salle de bain et me plaqua contre la porte, ses mains vagabondant sur tout mon corps. Je me laissais aller, poussant des gémissements à tout va. Puis, il se dirigea vers la douche.

- Kate, … mon boxer.

Il me posa, m'embrassant encore et encore. J'entrai dans la douche, fit couler l'eau, ruisselant ainsi sur ma peau. Je le regardai essayant de retirer ce bout de tissu en vitesse qu'il faillit tomber et ainsi se retrouver à quatre pattes au sol, le visage contre le carrelage. Je souris en pensant à la situation.

- Faire attendre une femme, tu sais que c'est mal poli, dis-je en souriant.

Enfin le boxer enlevé, il courra vers moi, fermant derrière lui, la porte de la douche. Il prit mon visage entre ses mains et m'embrassa passionnément.

- Tu es une aguicheuse, tu le sais ca ? Me dit-il entre deux baisers.
- Hmmm, hmmm.

Impossible pour moi de décoller mes lèvres des siennes. J'aimais leur goût, la sensation qu'elles procuraient.

- Je t'aime et ce depuis le premier jour, me dit-il, en plongeant son regard dans le mien.

Ses yeux bleus légèrement foncés. Je pouvais y voir tout le désir, la tendresse et le respect qu'il me portait. Il reprit ses baisers, faisant ainsi monter la chaleur de la pièce. De la buée s'était formée sur la vitre de la porte de la douche. Je plaquais ma main contre la porte, laissant ainsi une trace de mon passage ici.

- Rick, tu … dit une voix féminine, en entrant dans la pièce.

Au vu de la trace que j'avais laissé, elle put nous regarder de la tête aux pieds. Elle toussota, nous faisant nous arrêter net. On se regarda avant qu'il décide de passer la tête, hors de la douche.

- Meredith ??

Kate et moi nous rhabillâmes rapidement. Je voyais que ma muse était assez mal à l’aise. Je l’embrassais tendrement avant de poser ma paume sur sa joue.

- Ne t’en fait pas… Elle partira vite d’ici. Lui murmurais-je avec conviction.

Nous rejoignîmes main dans la main Meredith qui se trouvait dans le salon assise sur le canapé. Cette dernière fusilla Kate du regard. Kate tenta de garder son calme mais je voyais qu’elle bouillonnait intérieurement.

- Que fais-tu ici Meredith ? Demandais-je sans préambule.
- Je venais rendre visite à ma fille et à mon ex-mari qui était visiblement occupé…
- Tu n’avais pas entré comme ça. Je vais devoir dire un mot au portier. Répliquais-je sèchement.

- En fait, j’ai une audition dans quelques heures et j’espérais que tu aies un peu de temps à m’accorder… Me dit-elle en me déshabillant du regard. Enfin quand cette trainée sera partie… Me dit-elle en désignant Kate.
- On a divorcé Meredith et surtout je ne supporte pas la manière dont tu parles de Kate. Entre nous c’est sérieux et tu ne feras jamais et tu n’as jamais fait le poids face à elle. Alors pars s’il te plaît. De toute manière Alexis n’est pas ici, elle dans les Hampton avec mère. Dis -je en colère.

Elle me toisa d’un air mauvais avant fusiller à nouveau Kate du regard et de se diriger vers la sortie.

- Désolé pour ça… Dis-je à Kate quand Meredith eu quitté l’appartement.