Une Lettre Perdue (Rp avec Victoria Gates et Larry Layne)

J’avais enfin trouvé une maison convenable pour mon travail, mais il fallait qu’aujourd’hui j’essaye de photographier encore plus de gens, avec encore plus de plans bizarres et loufoques. En plein centre de Midtown (eh oui, j’aime Manhattan maintenant), mon appart, petit et callé entre les plus grands immeubles de la ville, ressemblait à un nain entouré de centaines de géants. Un chien que je venais d’apercevoir et qui m’avait l’air d’un bon cobaye pour mes expériences venait de passer tout à côté de moi, soit à deux pas de l’angle de la rue où j’habitais depuis trois jours. Petit, sale et agile, ce petit animal devait avoir vécu longtemps ici pour avoir appris à se faufiler comme ça au milieu de la foule. Sa couleur initiale était le blanc (sa queue immaculée le confirmait), mais il avait des taches noires sur tout le long de son corps, ce qui m’avait surpris au point de le suivre par les rues bondées. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il n’appartenait pas à n’importe qui.

Avant même de m’en rendre compte, il m’avait emmené un quartier plus loin au Greenwich Village. Au beau milieu de cette faune de grandes maisons de riches, j’oubliais la raison de pourquoi j’y étais venu. Je n’avais encore pris aucune photo, et je me serais trouvé bien embarrassé le soir même lorsque j’aurais cherché une once de travail dans tout ce qui se serais passé ce jour-là. Irrité de mon immaturité, j’allais repartir chez moi quand j’aperçus avec étonnement une feuille de papier par terre. Je pensai tout de suite que ce n’était qu’un déchet jeté là par hasard par des étudiants, mais en me rapprochant je sus que c’était une lettre. Interloqué sur son contenu, je l’ouvris sans réfléchir. Voilà ce qu’elle contenait :


Si par malheur la Bête t’a mené
Jusqu’ici voyageur,
Alors le sort vengeur
T’aura choisi pour être condamné
A mourir avant l’heure.

Ne cherche pas de remède, sinon,
Tous les verrous se fermeront.
Mais tes biens,
Cependant quand dans cette rue,
Tu l’auras aperçue,
Ne compterons plus rien.

R.F.

Bouche bée, je lus deux ou trois encore la lettre. Ce n’était sûrement qu’un farceur qui voulait s’amuser. Sinon, ça pouvait être une menace, et ça ne me plairait pas. Les initiales R.F. me disaient quelque chose, mais en ce moment je n’avais plus la force de réfléchir. Tous les événements s’emmêlaient les uns avec les autres, et j’avais même du mal à respirer. Quelle folie cette lettre, pensai-je, Et qui est cet inconnu qui veut faire une farce pareille avec une menace aussi terrifiante ? Et qui est donc cette personne que je dois rencontrer ici ?

Une grande dame venait de m’accoster avant que je sorte de la rue. Elle venait de me prendre la main dans le sac. Elle avait peut-être vu que j’avais ramassé la lettre, et elle aurait attendu un mouvement propice à la mettre en jeu. Basanée, vêtue d’un beau tailleur rouge, elle paraissait décidée à me poser des questions sur ce que je faisais là, une lettre à la main, un chien puant à mes pieds et un vieil appareil photo sous le bras. Sans parler de cet air de voyou et ces boucles d’oreilles assez particulières qui ne me mettent pas trop en valeur. Elle allait me prendre de force avec elle, mais je lui répondis dans un soupçon d’arrogance :

-Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?

Le soleil se leva sur Washington, les rayons du soleil me réveilla, je me leva pris mon manteau et alla me cherche un café, je marcha 50 mètres et trouva enfin un café je pris mon café habituel, paya le serveur et reparti au poste. Quand je finis par heurter une personne sortant d'une ruelle ça m'avait tout l'air d'un photographe que pouvait il bien faire là à un endroit pareil, il me posa alors une question si il pouvait m'aide mais je répliqua :

- Vous pouvez rien faire, en revanche vous vous avez de moi

Je voulais juste l'aider à retourné chez lui et en aucun cas le forcer alors je souffla un bon coup et lui expliqua calmement qu'il n'avait rien à craindre, je sentais qu'il cachait quelque chose et qu'il avait peur puis je remarqua une feuille qui dépassa de sa poche de pantalon.

- C'est quoi ce bout de papier qui dépasse de votre poche ?

Je savais qu'il allait me sortir un mensonge comme tout autre individu qui protège sa vie privée mais avec mon très fort caractère il allait enfin me dire ce qui lui faisait se sentir inquiet.

"Sur le bord d'un étang, sur le bord d'un étang..." Voilà que je pensais au beau refrain d'une douce chanson de mon enfance. Comment cela se continuait-il? Je ne sais plus. Mais durant ce fatal instant je ne pensais plus qu'à ça. Retrouver le deuxième couplet de cette brève chanson. Toujours aussi ferme dans sa démarche, la dame que j'avais aperçue m'avait, comme je l'avais prédit, rejoint. pour faire diversion, je lui demandai si elle avait besoin d'aide, mais elle me répondit sereinement par la négative.

Elle avait vu le papier que je venais de ramasser dépasser de ma poche bien en évidence, et elle était en train de me questionner dessus quand j'émergeai d'un long coma psychique. J'allais mentir, quand je vis la détermination dans son regard. Il est dangereux de mentir à ce genre de personne. pensai-je.

-J'ai sûrement été trop curieux. lui répliquai-je en souriant. Je l'ai vue au sol devant le porche de cette maison là-bas (désignant une gigantesque maison à la façade marbrée). Je l'ai lue, peut-être à tort, et je vous ai vue me regarder bizarrement, donc j'ai pensé que j'avais dû faire quelque chose de mal, donc je l'ai mise dans ma poche. Cependant, je vois que vous êtes assez forte et sévère comme femme. Je ne vous verrais qu'en criminel de haute classe comme Fantômas ou encore en chef d'un groupe d'élite de policiers, voguant sur la marée du Monde, débusquant les menteurs, les meurtriers et les voleurs. Mais je m'égare, et je dois rentrer chez moi. Au revoir, et peut-être à une autre fois.

Je me retournai vivement et repris le chemin de ma maison. Je sentais que l'on me suivait, alors je crus que ce n'était que cette policière qui voulait me punir de ma grande arrogance, mais je vis rapidement que j'avais tort.

Je m’apprêter à partir quand un homme me huerta j'ai eu le temps de l’apercevoir et rien quand le voyant il me semblais inquiétant je me retourna pour voir ce qu'il avait l'intention de faire et en me retournant je vis qu'il suivais le photographe, je décida d'intervenir avec discrétion mais toujours avec les bonnes vieille habitude en me présentant : POLICE DE NEW YORK. L'homme pris peur en regardant mon insigne et s'enfuit, je me dirigea vers ce mystérieux jeune homme :

ça va ? Vous n'avez rien ? Vous aurez besoin d'une protection policière, après ce qui vient de se passer vous en aurez besoin  

Je voulais lui montrais que je ne faisait pas que jouer la méchante, je voulais lui montrer qu'une partie de moi était de protéger et d'apporter des réponses au gens. Je voyais bien qu'il avait envie de se sentir en sécurité, il avait peur alors je décida de l'amener au poste avec moi pour pouvoir enquêter sur cet homme et le rapport qu'il a avec la lettre.

Sur la route pour aller au poste, je le questionna pour savoir son identité, c'est vrai après tout on ne s'était pas présenté.

Au faite je suis le capitaine Victoria Gates, et je dirige le poste de police du 12th street

Je l'installa dans la salle de repos ce qui était mieux que d'être en salle d'interrogatoire ou il pouvait suspecte tout un tas de chose.

Installez vous je reviens dans quelque minute

Je le laissa seul un moment le temps que j'appelle mon équipe pour qu'ils se renseigne sur cette fameuse lettre. Après les avoir contacté je retourna auprès de mon protégé pour qu'il me raconte tout dans les moindre détails.

Un homme m'avait suivi, et je m'arrêtai, prêt à me retourner pour réagir, quand la flic qui m'avait questionnée sur le papier fit son apparition. Elle questionnait l'homme sur la raison qui le poussait à me suivre. L'homme, effrayé, s'enfuit dans l'instant. Surpris de revoir la flic, je voulus m'enfuir également, mais son regard me déstabilisa.

- ça va ? Vous n'avez rien ? Vous aurez besoin d'une protection policière, après ce qui vient de se passer vous en aurez besoin

Une protection policière? Et puis quoi encore? Je suis pas un faiblard quand même?

-Pourquoi est-ce que j'aurai besoin d'une protection? lui rétorquai-je.

Son regard me transperçait. Elle ne disait rien, mais je savais qu'elle ne voulais pas me faire de mal, donc j'acceptai d'être protégé. Mais tout de même, quelle idée!

- Au faite je suis le capitaine Victoria Gates, et je dirige le poste de police du 12th street

Et moi Larry Layne. Comme vous l'avez constaté, je suis photographe. De métier.

Elle me pressa de l'accompagner au bureau de police, et je la suivis. Au bureau, j'attendis dans la salle d'attente le temps qu'elle se renseigne sur l'homme qui m'avais suivi. Elle revint un carnet à la main.

Le carnet à la main, je pris la description du photographe et le laissa repartir chez lui.

Ne vous inquiétez pas, vous ne serez même pas que nous serons là pour surveilliez chez vous

Je le raccompagna jusqu’à la porte et me dirigea vers mes lieutenants pour faire le point. Quand je leur demanda qu'est ce qui avait trouvé, ils avaient déjà trouvé qui avait écrit cette lettre, il s'agissait d'un certain Ramiro Fernandez, je voulais tout savoir sur cet inconnu alors je demanda aux lieutenant Ryan et Esposito de rechercher toutes les informations le concernant, et s’envoya Beckett et Castle fouiller le domicile de ce taré.

Pendant ce temps, je rechercha sur la base de donné pour recherche le numéro de téléphone de Larry et par chance il été mentionné, je le tapa sur mon téléphone et lui envoya ce message :

Re bonjour c'est le Capitaine Gates,
je pense que j'ai une info qui pourrait vous intéresse nous avons pu examiné la lettre et nous avons pu trouvé son expéditeur pour cela vous pouvez venir me voir demain au poste pour qu'on en parle et après vous entendrez plus parlez de moi.  

Elle envoya maintenant il n'y avait plus qu'a espérer qu'il accepte de collaborer.

Le capitaine ne me retint pas longtemps. Après avoir décrit vaguement à quoi ressemblait mon "agresseur", je pris la direction de ma maison. Encore une journée de perdue à faire la victime. Quel imbécile je suis d'avoir ramassé ce foutu papier qui ne m'était en plus pas destiné? Le capitaine l'avait confisqué comme preuve d'une quelconque folie chez le gars qui me suivait, ce qui serait le premier pas pour prouver qu'une enquête est digne d'être menée. Enfin, je ne suis pas un pro dans le ménage policier.

Une fois sorti de là, un grand bonhomme de peut-être trente ans m'accosta et m'expliqua qu'il était censé me protéger.

-Rentrez chez vous. lui dis-je avec emportement. J'ai pas besoin d'un gorille pareille pour une telle sottise, quand même. On n'a pas essayé de me tuer, je crois.

Ses lunettes de soleil lui donnaient un air effrayant. En costard, la cravate propre et soignée, il portait à la ceinture un beau specimen de flingue qui, d'après son aspect, n'avait pas beaucoup servi. Gorille peut-être, mais un bleu pour sûr. Il changea de couleur.

-C'est ma mission, ok? me répliqua-t-il avec force. J'aime pas protéger, donc tu vas rentrer chez toi sans faire d'histoire, et je f'rai mon travail, point. Compris?

Même un gros arrogant comme moi ne saurait pas quoi répondre à une telle réplique. Je lui demandai de me suivre s'il avait envie, mais que ma vie n'avait pas des allures de film d'action. J'appelai un taxi, et je partis chez moi, lui me suivant avec sa belle voiture de fonction. Sérieux jusqu'au bout, il faisait le guet au dehors de mon immeuble dans sa minuscule bagnole.

J'allai me coucher quand je reçus un message d'un inconnu:

Re bonjour c'est le Capitaine Gates,
je pense que j'ai une info qui pourrait vous intéresse nous avons pu examiné la lettre et nous avons pu trouvé son expéditeur pour cela vous pouvez venir me voir demain au poste pour qu'on en parle et après vous entendrez plus parlez de moi.

Encore la flic! Il est 22h. On dort à cette heure-là quand on est sain d'esprit. La dernière phrase du message me soulagea, et je sortis directement pour rejoindre le poste de police dans la voiture de Ben, mon ange gardien, le sourire aux lèvres.