Titre: Voyage dans une autre dimension
Rating: T
Genre: Délire, Drama, Romance, Science-Fiction
Résumé: Une explosion survient à New York réduisant à néant la ville. Nos deux protagonistes favoris se retrouvent mais des évenements étranges se produisent...
Voilà le premier chapitre d'une fic que j'ai écris lors d'une insomnie. Je préviens c'est un pur délire donc ne soyez pas surpris...
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Chapitre UN
A cet instant, un seul mot me venait à l’esprit : le chaos. Le ciel était assombri par des nuages noirs, des éclairs traversaient le ciel, le tonnerre grondait et la ville était dévastée comme si un ouragan avait tout emporté sur son passage. Certains des bâtiments restant étaient fissurés alors que d’autres menaçaient de s’effondrer. Les carcasses de voitures étaient en feu ou explosaient. Des corps sans vie gisaient sur le sol. Le peu de survivants qu’il y a avait, pleuraient la mort de leurs proches.
Je ne savais pas réellement ce qui venait de se passer. Tout était allé si vite. J’avais entendu une détonation puis tout était devenu noir. Jusqu'à ce que je me réveille là, sur l’asphalte en plein milieu de cet horrible désastre. Je me pinçais plusieurs fois pour vérifier que je n’étais pas en plein cauchemar car depuis la fusillade à l’enterrement de Montgomery, je faisais fréquemment des cauchemars impliquant la mort du capitaine, la mienne et celle de Castle.
D’ailleurs, où était Castle ? Des larmes commençaient à me piquer les yeux. Non je ne pouvais pas le perdre. Il était le seul à m’avoir redonné la joie de vivre. Le seul à m’avoir sorti de l’affaire de ma mère. Le seul à être toujours présent pour moi quoi qu’il arrive. Ces yeux bleus océans me fixant intensément me faisant littéralement fondre. Ce regard qui parlait tant pour nous. Nos petits rituels comme le café qu’il m’apportait chaque matin ou nos déjeunés chez Rémy. Il était ma bouffée d’air frais. Non je ne voulais pas perdre tout cela. Je ne voulais pas le perdre. Il était mon ami, mon partenaire et bien plus encore…
Non il ne pouvait pas mourir, pas avant que je lui ai dis ce que j’ai sur le cœur. J’avais besoin de temps mais ce temps il se fiche bien de nous. Il nous poignarde dans le dos en nous faisant perdre les êtres qui nous sont chers. Sans eux, la vie n’a plus la même valeur. La tristesse, la dépression, la colère nous envahis et dirige notre vie. Alors, on se crée un mur intérieur pour contenir nos émotions et ne pas se noyer. Castle, le seul à avoir réussi à s’immiscer dans ce mur et de me faire sortir de ma forteresse de froideur, d’indifférence et d’émotions contenues ne peut pas mourir. Ne doit pas mourir.
Je déambulais dans les rues de New York en criant le nom de mon écrivain. Je me rendis en courant jusqu'à son loft en espérant qui serait toujours là, un grand sourire aux lèvres me racontant une de ses pitreries ou encore une de ces théories farfelues sur la C.I.A.
Ce que je vis en arrivant chez Castle me brisa le cœur. L’immeuble en cendre, quelques poutres jonchaient sur le sol, un épais nuage de fumée rendait ma respiration difficile. Mais je n’en avais cure.
- CASTLE !!! M’écriais-je, en slalomant entre les débris.
- RICK !!! Toujours pas de réponse. Mon esprit était entrain d’imaginer les pires scénarios.
« Non Kate ce n’est pas le moment de craquer. Concentre-toi et retrouve Writer-Boy. » Me disait la voix de Lanie. J’expirais un bon coup et je repartis à la recherche Castle.
Après une dizaine de minutes de recherche, je le vis là : étendu sur le sol. Son bureau écrasé sur son torse. L’empêchant de bouger et par la même occasion de respirer. Je m’approchais. Le pouls était faible. Je devais me dépêcher de le sortir de là. Je soulevais le bureau avec une force que je me connaissais pas et le tirais à l’extérieur.
Je n’entendais plus son pouls. Il ne respirait plus. Je lui fis un massage cardiaque. Puis deux puis trois. Je renouvelais l’opération pendant plusieurs minutes. Toujours rien. J’hurlais son prénom. Il devrait se réveiller bon sang ! De nouvelles larmes me piquèrent les yeux. Pourquoi la vie s’acharne t’elle sur moi. J’ai déjà perdu ma mère, Royce et maintenant Castle. « Non je ne vais pas le perdre ! » Hurlais-je pour me convaincre.
Je le secouais violement et hurlais de nouveau comme une hystérique. Je lui mis une claque puis deux puis trois mais toujours rien. C’était fini.
Alors que je m’approchais de ces lèvres pour l’embrasser et lui dire adieu, même si je ne pouvais pas m’y résoudre, (j’espérais que comme la Belle au Bois Dormant il se réveillerait, oui je suis pathétique. Mais dans ce genre de situation que puis-je faire d’autre à part espérer ? Et puis Castle m’avait dit un jour qu’il ne fallait jamais perdre espoir alors…) ses yeux s’ouvrirent avant que j’ai pu déposer mes lèvres contre les siennes et il me fixa surpris par cette proximité.
- Kate ? Me dit-il d’une voix faible.
- Castle ! Comment allez-vous ?
- Que s’est-il passé ?
- Il y a… Je ne sais pas j’ai entendu une détonation et j’ai perdu connaissance. Puis lorsque je me suis réveillée tout New York était dans le même état que votre appartement.
- Mon dieu ! Me coupa-t-il. Tu vas bien ?
- Oui Castle, maintenant ça va. Vous ne m’avez toujours pas dis comment vous alliez.
- Vu la situation, plutôt bien. Me disait-il avec un sourire charmeur malgré sa douleur.
- Et Martha et Alexis ? Demandais-je mal à l’aise de ne pas avoir pensé à elles plus tôt.
- Elles sont à Los Angeles avec Meredith sur le tournage de « La Rousse en Furie » C’est l’histoire d’une roturière… complètement timbrée qui ch…
- Castle ce n’est pas le moment sortons d’ici. Lui dis-je sur un ton autoritaire. Mais j’étais rassurée pour sa mère et sa fille. Et surtout folle de joie qu’il soit toujours en vie.
***
Avais-je rêvé ou Kate était sur le point de m’embrasser. J’aurais dû laisser mes paupières fermées… (Kate Beckett voulais m’embrasser !!! Bon calme-toi sinon tu vas lui faire peur. Je regrette vraiment ne pas avoir pu goûter à ses lèvres… Une prochaine fois peut-être et le plus tôt sera le mieux !)
Comment tout cela était arrivé ? La ville était en ruine. Cette fois, Beckett et moi n’avions rien pu faire pour sauver notre ville. Heureusement que personne de très proche, soit encore dans cette ville. Là, je crois que je ne remercierai jamais assez Meredith.
Si elle n’avait pas emmené ma mère et Alexis, je crois qu’elles seraient mortes toute les deux. Oh ! Mon dieu, le père de Kate. Il est sans doute mort dans l’explosion. Elle a déjà perdu sa mère, ce serait horrible qu’elle perde en plus son père.
- Castle ? Sa voix me ramena à la réalité.
- Euh c’est un peu délicat… Es-ce que votre père est à NY ?
Elle fût surprise dans un premier temps puis elle soupira un grand coup. Elle me regarda quelques secondes dans les yeux puis m’expliqua qu’elle ne l’avait plus vu depuis un moment. Et donc qu’elle n’en avait aucune idée.
…
Alors que nous marchions dans ce qui restait de la ville, un grondement sourd se fit entendre… Un éclair traversa le ciel. Le sol semblait se dérober sous nos pieds. Ensuite, je sombrais dans l’inconscience.
***
Mais où étions-nous ? A New-York probablement. Cependant, il y avait quelque chose de différent. Je ne serai dire quoi mais c’est très étrange. Je souvenais soudain de ce qui venait de passer. J’étais, à vrai dire, un peu perdu. Etais-je en train de devenir fou ? La C.I.A m’aurait-elle enlevé pour faire des expériences sur moi ? Ou encore des extraterrestres et ils nous auraient renvoyé sur terre plusieurs années plus tard ? Bon là je m’égare.
En regardant plus précisément ce qui nous entourait, je vis des choses plus que troublantes.
Premièrement, il y avait quelques affiches politiques où il était inscrit « Le maire de New-York vous invite à une soirée en l’honneur de notre cher Capitaine Fell ». Or, je ne connaissais pas ce Fell et le visage que je pensais être celui du maire n’était pas celui de Bob.
Ensuite, les taxis étaient rouges et non jaunes. Les chauffeurs étaient habillés comme des danseurs. Celui que je vis dans le taxi en face portait un costard en paillette rose une barbe postiche verte et un chapeau melon. Attendez une seconde ! Mais c’est quoi ce délire !
Dans le taxi garé plus bas dans la rue, je vis un autre homme avec le même accoutrement. Et là au passage pour piétons, un flic vêtu d’un uniforme blanc, un gilet par balle orange « POLICE » écris en lettres mauve. C’est un défilé de clown ici ?! Je deviens complétement cinglé que l’on enferme à l’asile ! Enfin seulement si Kate est mon infirmière…
En parlant de Kate. La voix de ma nymphe me sortit mes songes. Elle était toujours dans mes bras s’agrippant à mon coup comme si sa vie en dépendait. Elle ouvrit lentement les yeux.
- Castle ?
- Ça va ? Vous n’êtes pas blessée ?
- Ca va. Enfin je crois. Et vous ? Me dis-t-elle avec un petit sourire qui me faisait littéralement fondre.
- Pas plus que tout à l’heure. Ça ira. Lui dis-je avec un sourire que je voulais rassurant.
Elle se releva péniblement et apparemment elle remarqua tout comme moi que quelque chose clochait ici…
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Pas trop flippant? La suite est pire xD! N'hésitez pas dire ce que vous en pensez et si vous voulez une suite ou non!